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Enjeux de l’heure dans le Mai-ndombe:  » Pourquoi l’hypocrisie ne nous quitte pas? » [ Tribune du député national Willy Bolio ]

Par OB

 

Très chers tous, compatriotes de Mai- Ndombe, c’est avec beaucoup de peine que je suis l’évolution de la situation de notre province. Dommage, nous aimons être partisans pour telle ou telle autre raison que chacun de nous connaît selon sa situation.
Après les élections de 2018,notre province s’est dotée des animateurs de ses institutions.
Élections de ceux-ci soient elles, nous savons tous qu’au niveau du Fcc, alors majoritaire, il y a eu des personnes qui ont décidé du ticket, pour l’exécutif provincial, Mputu Paul et Mbombaka, à l’assemblée provinciale, Makombo et consorts.
Pourquoi l’hypocrisie ne nous quitte pas? Pensons- nous que dans l’hypocrisie on resolvera un problème ?
Autant de voix se sont levé pour décrier le FCC, autant d’autres ont soutenu l’USN comme solution.
A ce jour, tous ceux qui sont dans la jungle sont de l’USN. Qui voulez-vous qui apportent la solution ?
Retenons, si vous préparez la pierre même avec du bon  » MOSAKA » ,vous finirez du bois ou de braises, de l’eau et du seul, votre précieux repas de pierre ne sera jamais cuit.
Du reste,je me vois le petit doigt de la main ; sans avoir touché à la nourriture qu’on mange, on lave les mains avec ce doigt.
Voici le malheur : on part chercher le guérisseur pour un enfant malade par pirogue, celui qui rame devant ou derrière est le sorcier, que veut- on?
Je souhaite bonne chance à toute personne qui s’implique pour solutionner la crise de Mai Ndombe, et je souhaite que l’USN joue son vrai rôle.
Si ceux qui ont désigné ces animateurs ne parlent pas sincèrement entre eux et en face des désignés pour placer la province avant tout,crions même à haute voix, le singe ne tombera jamais du fait de nos bruits pour être mangé.
Le gouverneur et son vice étaient Fcc, aujourd’hui tous de l’USN; le bureau de l’assemblée provinciale, idem.
J’assume, je suis resté au Fcc, et pour ça, je me réserve d’intervenir chez les saints,je préfère garder mes défauts où je suis.
Toutefois, je ne laisse pas aux prédateurs, aux m’as tu vu, aux seuls égoïstes, cette province.
 » si le malade est guéri, on n’a plus besoin de nom du sorcier mais, s’il ne l’est pas, un vrai voyant sera invité.
En définitif,filles et fils de Mai Ndombe retenons:
 » S vous accueillez le chef avec des rameaux, les épines vous piquent et le chef n’en souffre pas; et le chef doit se méfier des applaudissements car le moustique en est mort ».
A chacun sa leçon à tirer.

Honorable Willy BOLIO, élu de Bolobo, avant d’être remplacé par un nouveau choix.

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