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Police de circulation routière et tranquillité publique : que faut-il faire pour mettre fin aux tracasseries ?

Par Samuel Nagwedji

En RDC, particulièrement à Kinshasa, les conducteurs de véhicules à usage commercial sont victimes de toute forme de tracasseries routières. Cette situation a été, lundi 05 juin, le motif de la grève des chauffeurs des taxis et taxis bus.

Tracasserie un jour, tracasserie pour toujours. Voilà l’impression que donne la situation quotidienne à laquelle font face les automobilistes. Et ce, malgré plusieurs revendications.

La mission de la police de circulation routière se résume en une réglementation préventive de la circulation routière en vue d’éviter le trouble de l’ordre public dans ce secteur.

En réalité, la Police spéciale de roulage (PSR), en tant que composante de la Police Nationale et faisant parti de la Police administrative spéciale, ses éléments ont comme tâche principale, le maintien de l’ordre dans la circulation routière. Dans d’autres termes, la mission de la PSR consiste à protéger les usagers de la route en leurs évitant les accidents et les embouteillages de la route. Ce qui n’est pas toujours le cas. Certains agents de l’ordre font le contraire de leurs missions dévolues.

Dans l’accomplissement pratique de leurs missions, les agents de la PSR disposent d’un texte réglementaire qui requiert 35 circonstances sur lesquels une infraction est possible ou valide. C’est qu’on appelle 35 contravention routières.Ces 35 contraventions routières, constituent d’une part, une véritable et un redoutable contrepoids à la disposition des policiers de circulation routière en tant que premier organe de contrôle de l’efficacité de la circulation routière et d’autre part, elles apparaissent comme un filet très étendu auquel il est presque impossible d’échapper.

Le respect de ces contraventions octroi la qualité d’un bon conducteur et c’est à la suite d’une formation que l’on détermine la qualité d’un bon conducteur modèle. Tout conducteur est avisé de passer à la formation d’où on lui délivre ce que nous appelons communément un permis de conduire plus d’un brevet ou un diplôme de mécanique auto ou de mécanique générale. Alors celui-ci a le droit de tenir le volant et de sillonner sur l’étendue nationale.

Cette illustration d’un conducteur modèle assimilée aux contraventions routières permet de saisir la pratique formelle de a circulation routière. En effet, la réalisation de celle-ci reste visiblement difficile du fait qu’un bon grand nombre des véhicules de transport en commun n’est en état de remplir certaines conditions illustrées ci-haut.

En effet, la pratique formelle de la circulation routière met en évidence une largesse en faveur des usagers qui est la courtoisie routière. Malgré toutes ces dispositions, les tracasseries demeurent persistantes.

Que faut-il faire pratiquement pour mettre fin à cela?

Dans les pays des hommes normaux, l’action gouvernementale doit répondre efficacement à cette problématique, au risque d’inquiéter la tranquillité sociale. Il appartient donc aux pouvoirs publiques d’assumer ses responsabilités.

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