- Kagame et son acolyte Williams Ruto, président du Kenya, ont refusé de se présenter à l’organisation de la 11ème sommet Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, malgré la présence marquante du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres et des plusieurs dirigeants africains.
Parmi les autorités ayant pris part, on note la présence du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, du président de l’Union Africaine Moussa Faki et des présidents Burundais, Congolais, Sud-Africain et Ougandais, mais sans le Rwandais Paul Kagame et le Kényan William Ruto. Leur absence laisse à croire que ces deux chefs d’Etat seraient en froid avec Kinshasa depuis le remplacement du commandant en chef de cette Force. Les responsables rwandais et Kényan se trouvent, pour leur part, à Londres pour le couronnement de Charles III.
De son côté, fidèle à ses convictions, Félix Tshisekedi, devant Guterres a, sans ambages, cité Paul Kagame et son régime comme les principaux auteurs des massacres qui sévissent en RDC.
« C’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons 10 années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un État signataire, je citais la République du Rwanda, qui sous couvert du mouvement terroriste du M23, pourtant défait et qu’il a ressuscité s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Et ceci, en totale violation de l’engagement régional N•3 de l’accord cadre dont il est signataire, de même que les chartes des Nations-Unies et de l’Union Africaine dont il est partie prenante, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles », a déclaré Félix Tshisekedi, dans son discours devant tous les participants.
Une rencontre qui se déroulait dans un climat de recherche de la paix et de la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo avec en toile de fond la mise en œuvre de l’accord de Nairobi et la feuille de route de Luanda à travers notamment le cantonnement des éléments du M23 et le déploiement des Forces régionales de la Communauté de l’Afrique de l’Est.