Dans un contexte marqué par la transformation digitale du secteur financier, la Banque centrale du Congo (BCC) a franchi une étape décisive le 04 septembre avec le lancement officiel de Visa Pay, une application mobile innovante développée par Visa RDC. L’annonce a été faite par le gouverneur de la BCC, André Wameso, lors d’une cérémonie à Kinshasa. Conçue pour répondre aux défis d’inclusion financière en RDC, Visa Pay se positionne comme un outil accessible aussi bien aux clients bancarisés qu’aux non-bancarisés. Cette plateforme permet de payer et être payé, transférer et recevoir de l’argent, acheter en ligne, faire des dépôts ou retraits en agence, tout en assurant un haut niveau de sécurité. Son principal atout : l’interopérabilité. Visa Pay fluidifie les transactions entre les différentes plateformes financières présentes sur le territoire, répondant à un besoin longtemps exprimé par les utilisateurs et les opérateurs économiques. Pour le gouverneur Wameso, cette innovation représente bien plus qu’un simple confort technologique : « Cette digitalisation va permettre que plus d’échanges se fassent en francs congolais, ce qui va nous aider à stabiliser notre monnaie nationale. » Même son de cloche chez Sophie Kafuti, directrice générale de Visa RDC : « Nous voulons faire de la RDC un leader régional en matière de technologie financière ». La mise en œuvre de Visa Pay s’inscrit pleinement dans la stratégie de la BCC visant à réduire l’usage du cash, à promouvoir la bancarisation et à renforcer l’inclusion financière, notamment dans les zones rurales et auprès des populations marginalisées. L’innovation s’aligne également avec les objectifs du gouvernement congolais en matière de modernisation économique et de stabilisation monétaire. Avec ce lancement, la RDC amorce une étape cruciale dans la modernisation de ses systèmes de paiement, en misant sur la technologie pour dynamiser les échanges économiques, sécuriser les flux financiers et réduire les inégalités d’accès aux services financiers. La rédaction
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Mondial 2026 – Groupe B : deux plaintes pourraient bouleverser le classement final
La phase qualificative pour la Coupe du monde 2026 dans le groupe B pourrait connaître un tournant décisif, alors que deux plaintes officielles sont toujours en attente de jugement par la FIFA et la CAF. La première émane du Soudan, qui conteste depuis mars 2025 l’éligibilité d’Assane Diao, aligné par le Sénégal malgré ses apparitions avec l’Espagne U21. Si la FIFA tranche en sa faveur, le Soudan obtiendrait une victoire sur tapis vert et grimperait à 15 points, à égalité avec les Lions de la Teranga. De son côté, la RDC a saisi la CAF au sujet du joueur Jusif Ali, titularisé par le Soudan lors du match de novembre 2023. Les Congolais affirment qu’il n’était pas en possession d’un passeport soudanais valide. Une décision favorable à la RDC lui permettrait de récupérer trois points cruciaux, passant de 16 à 19 unités, ce qui lui redonnerait la tête du groupe. À deux journées de la fin, ces deux décisions pourraient complètement rebattre les cartes dans un groupe extrêmement disputé. Nathan Kumba
RDC – Moyen-Orient : Kinshasa condamne les frappes israéliennes à Doha et appelle à la retenue
La République démocratique du Congo a exprimé, ce 9 septembre, sa vive tristesse face aux frappes israéliennes exercées à Doha, au Qatar. Dans un communiqué officiel, le gouvernement congolais qualifie ces attaques de « violation de la souveraineté » qatarie et d’élément aggravant dans un contexte régional déjà instable. Kinshasa réaffirme sa solidarité avec le Qatar, saluant son rôle de médiateur pour la paix. Elle appelle à la désescalade, au respect du droit international et à la protection des civils. La RDC exhorte enfin toutes les parties à éviter toute action compromettant les efforts diplomatiques, et à œuvrer pour un cessez-le-feu durable au Moyen-Orient. Emmanuel Kalasa
Apple iPhone 17 : design affiné, puissance renforcée et prix jusqu’à 1 200 dollars
Apple a dévoilé ce mardi sa très attendue gamme iPhone 17, composée de quatre modèles : iPhone 17, iPhone 17 Air, iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max. Chaque version introduit des avancées marquantes tant en matière de performance que de design. L’iPhone 17 standard affiche un écran OLED de 6,3 pouces, avec un taux de rafraîchissement ProMotion jusqu’à 120 Hz et une luminosité de 3 000 nits. Il est équipé de la nouvelle puce A19, plus performante et économe. Les versions Pro, elles, embarquent la puce A19 Pro, un triple capteur photo de 48 MP avec un zoom optique jusqu’à 8x, et une autonomie renforcée. La nouveauté phare reste l’iPhone 17 Air, ultra-fin avec seulement 5,6 mm d’épaisseur et un châssis en titane. Quant aux modèles Pro, ils s’adressent clairement aux amateurs de photographie et de gaming, avec des finitions haut de gamme et des performances poussées. Apple a également levé le voile sur les AirPods Pro 3 et la Apple Watch Series 11, renforçant ainsi l’écosystème de ses appareils connectés. Les précommandes démarrent le 12 septembre, avec une commercialisation à partir du 19 septembre 2025. Les prix varient entre 799 et 1 200 dollars. En RDC, la disponibilité dépendra des revendeurs locaux. Emmanuel Kalasa
France : la chute de François Bayrou ouvre une nouvelle ère politique
Le gouvernement de François Bayrou n’a pas survécu au vote de confiance du 8 septembre 2025. Avec 364 voix contre, 194 pour et 15 abstentions, l’Assemblée nationale a scellé la fin d’un mandat de moins de neuf mois, marquant une première sous la Ve République : jamais un Premier ministre n’avait été renversé par une motion qu’il avait lui-même sollicitée. Nommé en avril 2024, Bayrou portait un projet réformateur ambitieux mais clivant, dans un contexte de tensions sociales croissantes et de fragilité parlementaire. Sa démission, désormais actée, plonge l’exécutif dans une période d’incertitude à fort potentiel de recomposition politique. Dans les rangs de l’opposition, Jean-Luc Mélenchon n’a pas tardé à saluer « une victoire populaire », estimant que le rejet du gouvernement reflète une rupture profonde entre l’exécutif et le pays réel. Il y voit un signal fort envoyé par la population, amplifié par les mobilisations sociales prévues le 10 septembre, qui auraient précipité la décision de Bayrou d’engager ce vote risqué. Alors que la France entre dans une nouvelle séquence politique, l’Élysée doit désormais désigner un nouveau Premier ministre capable de restaurer la confiance, rassembler une majorité stable et apaiser une opinion publique en ébullition. Nathan Kumba
Diplomatie : Kinshasa redéploie ses pions à l’étranger avec trois nouvelles nominations
Le Président de la République démocratique du Congo a procédé à une série de nominations diplomatiques stratégiques, marquant une nouvelle étape dans la relance de la présence congolaise sur la scène internationale. Trois ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires ont été désignés pour porter la voix de Kinshasa dans des capitales clés. Selon l’ordonnance présidentielle rendue publique ce lundi 08 septembre, Mutombo Kambila Patrick est nommé ambassadeur au Botswana, Micheline Matadi NeMuleba Mukaji représentea la RDC auprès de Chypre, tandis que Tshiala Tshisuku Fanny assumera ses fonctions en République portugaise. Ces nominations traduisent la volonté des autorités congolaises de mener une diplomatie proactive, axée sur la diversification des partenariats et le renforcement de la coopération bilatérale. L’accent est mis sur des zones géographiques stratégiques, aussi bien en Afrique australe qu’en Europe, où la RDC cherche à accroître son influence politique, économique et culturelle. En multipliant ses représentations, Kinshasa entend non seulement défendre ses intérêts à l’étranger, mais aussi attirer de nouveaux investissements et tisser des alliances solides pour soutenir son développement. La rédaction
RDC : Félix Tshisekedi réunit les institutions pour évoquer la sécurité à l’Est et la rentrée parlementaire
À la veille de son départ pour un séjour à l’étranger, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé ce lundi 8 septembre une réunion interinstitutionnelle à la Cité de l’Union africaine, axée sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays et les enjeux de la rentrée parlementaire. Autour du Chef de l’État, plusieurs hautes personnalités ont pris part à cette séance de travail : le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, la Première ministre Judith Suminwa, ainsi que le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta. À l’issue de la réunion, Vital Kamerhe a livré le compte rendu à la presse, insistant sur les deux principaux sujets abordés. La première préoccupation du Chef de l’État concerne la crise persistante dans l’Est de la RDC, notamment dans le territoire d’Uvira, au Sud-Kivu. Selon Kamerhe, une mission gouvernementale y est déjà déployée pour évaluer la situation et proposer des solutions concrètes. « Le Chef de l’État est préoccupé par cette situation et y cherche des solutions à travers une mission gouvernementale qui est diligentée à Uvira, en vue de trouver la solution à cette question », a indiqué Vital Kamerhe. Le second point a porté sur la rentrée parlementaire. Les échanges ont permis de souligner la nécessité d’une coordination fluide entre les institutions, dans un contexte politique chargé, marqué par les défis sécuritaires et socio-économiques que traverse le pays. « le Président de la République a exhorté les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat d’assurer une rentrée parlementaire sereine, axée sur les priorités nationales c’est-à-dire celles du peuple congolais », a rapporté Vital Kamerhe. Selon lui, le Chef de l’État s’attend à « une rentrée parlementaire qui préserve la souveraineté de notre pays à travers les discours et l’intégrité de notre territoire et surtout les droits humains, ainsi que la sécurité des nos populations à l’Est. ». Dans un autre registre, la collaboration entre les deux chambres du parlement et le gouvernement, pour accélérer les différentes réformes qui sont en chantier, a été aussi abordée. « Le Président de la République voudrait qu’on imprime une nouvelle dynamique aux réformes en cours et c’est à travers le ministre ayant les relations avec le parlement dans ses attributions que nous allons collaborer avec Madame la Première ministre et l’ensemble du gouvernement, parce que les réformes viennent de tous les secteurs de la vie nationale », a affirmé Vital Kamerhe. En conclusion de son intervention, l’élu de Bukavu a déclaré : « le Chef de l’État voudrait absolument que nous travaillions en parfaite collaboration avec le gouvernement pour faire triompher la cause du pays. En ce moment où le pays est dans une phase cruciale, le Président de la République continue de se déployer diplomatiquement pour la sécurité du pays ». S. Tenplar Ngwadi
Éliminatoires Mondial 2026 : Kinshasa s’enflamme avant le choc RDC – Sénégal
À la veille du duel explosif entre la République démocratique du Congo et le Sénégal, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026, les deux sélectionneurs ont donné le ton lors de leurs déclarations d’avant-match, attisant la tension d’un affrontement très attendu. Leader de son groupe, la RDC veut confirmer sa montée en puissance sous les ordres de Sébastien Desabre. « Nous sommes premiers, mais ce n’est qu’une étape. Face au Sénégal, il faudra de la discipline, de la concentration et du caractère », a souligné le technicien français, appelant ses joueurs à l’humilité : « On ne gagne pas un match avec les statistiques, mais avec l’état d’esprit. » En face, le sélectionneur sénégalais Pape Thiaw assume la pression et refuse de se laisser impressionner. « La RDC ne me fait pas peur. C’est une bonne équipe, mais nous sommes le Sénégal. Nous venons à Kinshasa pour prendre des points », a-t-il prévenu. Au-delà des mots, ce choc entre deux poids lourds du football africain s’annonce comme un test grandeur nature. Kinshasa, théâtre du match ce 9 septembre, se prépare à vibrer au rythme d’un duel sous haute intensité, où chaque détail comptera. Emmanuel Kalasa
RDC : Kinshasa salue le rapport de l’ONU et appelle à une mobilisation internationale contre l’agression rwandaise
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a salué ce dimanche les conclusions du rapport de la Mission d’établissement des faits du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, qui jette une lumière crue sur la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu entre janvier et juillet 2025. Le document, qualifié de « cristallisation juridique » par Kinshasa, établit clairement que la crise dans l’Est congolais dépasse le cadre d’une rébellion locale. Il s’agit, selon les experts onusiens, d’un conflit armé international, caractérisé par la présence avérée de troupes rwandaises sur le territoire congolais. Une reconnaissance qui, pour la RDC, consacre le pays comme victime d’une agression d’État à État. Le rapport documente de manière précise une série de crimes graves et systématiques imputés au mouvement rebelle M23 et à ses soutiens rwandais : massacres de civils, déplacements forcés, violences sexuelles, recrutement d’enfants soldats, ainsi que des attaques ciblées contre des infrastructures civiles comme les écoles et les hôpitaux. Certains de ces actes, commis selon un ciblage ethnique, pourraient, à la lumière du droit international, relever du crime de génocide. Concernant les accusations formulées à l’encontre des Forces armées de la RDC (FARDC), Kinshasa rappelle que le rapport a été transmis au gouvernement 72 heures avant sa publication. Des observations écrites ont été soumises pour contester certaines affirmations, et l’exécutif congolais a fermement rejeté tout lien de collusion entre les FARDC et les FDLR, soulignant l’existence de directives présidentielles claires interdisant tout contact avec ce groupe armé. Le gouvernement assure par ailleurs que des sanctions disciplinaires et judiciaires sont systématiquement engagées contre tout militaire suspecté de dérives. Le rapport documente de manière précise une série de crimes graves et systématiques imputés au mouvement rebelle M23 et à ses soutiens rwandais : massacres de civils, déplacements forcés, violences sexuelles, recrutement d’enfants soldats, ainsi que des attaques ciblées contre des infrastructures civiles comme les écoles et les hôpitaux. Certains de ces actes, commis selon un ciblage ethnique, pourraient, à la lumière du droit international, relever du crime de génocide. Concernant les accusations formulées à l’encontre des Forces armées de la RDC (FARDC), Kinshasa rappelle que le rapport a été transmis au gouvernement 72 heures avant sa publication. Des observations écrites ont été soumises pour contester certaines affirmations, et l’exécutif congolais a fermement rejeté tout lien de collusion entre les FARDC et les FDLR, soulignant l’existence de directives présidentielles claires interdisant tout contact avec ce groupe armé. Le gouvernement assure par ailleurs que des sanctions disciplinaires et judiciaires sont systématiquement engagées contre tout militaire suspecté de dérives. S. Tenplar Ngwadi
CEEAC : le Burundais Ézéchiel Nibigira nommé président de la Commission, la situation en RDC au cœur des préoccupations
Réunis ce dimanche 7 septembre à Sipopo, en Guinée Équatoriale, les Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont désigné à l’unanimité l’ambassadeur Ézéchiel Nibigira, ressortissant du Burundi, à la tête de la Commission de l’organisation régionale. Il succède au Capverdien Gilberto da Piedade Verissimo, arrivé en fin de mandat. Entérinée sur la base d’un rapport favorable des ministres de la communauté, la nomination d’Ézéchiel Nibigira intervient à l’issue du septième sommet extraordinaire de la CEEAC, organisé à Sipopo, près de Malabo. Ce sommet, dédié notamment au renouvellement de l’Exécutif communautaire, s’est ouvert dans une ambiance solennelle au Centre international des conférences de Sipopo, avec des allocutions marquantes d’Abdou Abarry, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, du président sortant Verissimo, ainsi que du président en exercice de la CEEAC, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Le nouveau président de la Commission de la CEEAC a immédiatement prêté serment devant les Chefs d’État présents, marquant le début officiel de son mandat de cinq ans. Le sommet a salué sa nomination et appelé à renforcer l’intégration sous-régionale sous sa direction. Outre les questions institutionnelles, les dirigeants ont consacré une part importante de leurs échanges à la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils ont exprimé leur vive inquiétude face à la persistance de groupes armés soutenus de l’extérieur, et appelé à l’application immédiate de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies. La Conférence a également salué les initiatives diplomatiques en cours à Lomé, Doha et Washington, les considérant comme des leviers pour le retour à la paix dans la région des Grands Lacs. Cinq Chefs d’État ont personnellement pris part à ce sommet : Teodoro Obiang Nguema (Guinée Équatoriale), Félix Tshisekedi (RDC), Évariste Ndayishimiye (Burundi), Faustin-Archange Touadéra (RCA) et Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon). Les autres pays membres étaient représentés par leurs délégations. Le président Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa en début de soirée. S. Tenplar Ngwadi