En visite officielle à Kinshasa, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique, Maxime Prévot, a été reçu ce mardi 19 août 2025 par le Bureau de l’Assemblée nationale congolaise, après un entretien préalable avec le président Félix Antoine Tshisekedi. Au cœur des discussions : la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la RDC et l’accompagnement des processus de paix en cours, notamment ceux engagés dans les cadres diplomatiques de Washington et Doha. Le chef de la diplomatie belge a réaffirmé le soutien « indéfectible » de Bruxelles à ces démarches multilatérales, saluant les efforts du gouvernement congolais pour y parvenir. « L’objectif de ma visite est clair : éviter que ces initiatives ne rejoignent la longue liste des accords sans lendemain », a déclaré Maxime Prévot, appelant les institutions congolaises à jouer un rôle moteur dans leur concrétisation. Il a notamment exhorté le Parlement à s’impliquer davantage dans l’élaboration de réformes législatives stratégiques, en matière de sécurité, de gouvernance et de développement. Le diplomate a également assuré que la Belgique se tient prête à fournir un appui technique aux réformes structurelles en cours, et à renforcer la coopération parlementaire. Il a en outre souligné que son gouvernement mène un plaidoyer actif pour que la situation humanitaire et sécuritaire en RDC reste au centre de l’agenda diplomatique européen. Par ailleurs, Maxime Prévot a exprimé son inquiétude face à la crise humanitaire persistante et aux violations massives des droits humains dans les zones sous occupation, au moment où les regards des Congolais et de la communauté internationale convergent vers les processus de Washington et de Doha. Il a exhorté les autorités congolaises à instaurer un climat de confiance, notamment en assainissant l’environnement des affaires, condition essentielle pour favoriser le retour des investisseurs et la relance économique dans les zones touchées. En réponse, le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a salué le soutien constant de la Belgique, partenaire historique de la RDC, aux efforts de paix en cours. Il a mis en avant le rôle proactif du Parlement congolais dans l’accompagnement de ces processus, à travers une diplomatie parlementaire engagée. Celle-ci vise à sensibiliser les parlements du monde entier sur l’urgence d’un soutien accru à la stabilité de la RDC. Vital Kamerhe a également évoqué les démarches de plaidoyer déjà entreprises auprès de l’Union interparlementaire, de l’Union européenne, de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ainsi que de l’Union parlementaire africaine. Il a réitéré l’engagement de l’Assemblée nationale à accompagner toutes les initiatives du gouvernement visant à restaurer la paix, l’unité nationale et la sécurité sur l’ensemble du territoire. Cette convergence de vues entre Kinshasa et Bruxelles ouvre la voie à une coopération parlementaire renforcée, en soutien aux efforts diplomatiques et humanitaires en cours dans la région des Grands Lacs. La rédaction
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AfroBasket 2025 : La RDC s’arrête en barrages face au Cameroun, les rêves de quarts s’envolent
Nouvelle déception pour la RDC à l’AfroBasket. Opposés au Cameroun ce mardi 19 août à Luanda, les Léopards ont été éliminés dès les barrages qualificatifs pour les quarts de finale, s’inclinant 77-68 face à des Lions Indomptables plus constants et mieux structurés. Malgré une belle réaction d’orgueil, notamment dans les deuxième et quatrième quart-temps remportés avec intensité, les Congolais ont payé cher leurs temps faibles dans les autres périodes. L’écart creusé en début de match n’a jamais pu être complètement comblé. Le Cameroun, emmené par un collectif solide et des cadres efficaces, a su gérer les temps forts et faire preuve de sang-froid dans les moments cruciaux. La RDC, de son côté, a manqué de régularité et d’une véritable stratégie de gestion de match pour espérer créer l’exploit. Cette élimination, quatre ans après une sortie précoce à Kigali en 2021, relance les interrogations autour de la préparation de l’équipe, de la vision du staff technique et de la structuration du basket national. Si des individualités talentueuses émergent, le collectif peine toujours à convaincre. Emmanuel Kalasa
RDC : la FECOFA endeuillée rend hommage aux victimes de l’accident tragique du FCF Gilette à Beni
La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a exprimé sa profonde tristesse suite à l’accident de circulation survenu le 17 août 2025 à Beni, dans le Nord-Kivu, ayant coûté la vie à six joueuses et à un entraîneur du Football Club Féminin Gilette. Dans un communiqué officiel publié le 19 août, le Comité de normalisation (CONOR), dirigé par Belinda Luntadila Nzuzi, a présenté ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées, à la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF) ainsi qu’à l’ensemble du monde sportif congolais. « Ce drame nous touche profondément. Nos pensées accompagnent les victimes et leurs proches », a déclaré Jean Marie Mbuyi Kalonji, secrétaire général du CONOR. Ce tragique accident a bouleversé la communauté du football féminin congolais, notamment à Beni, déjà marquée par des années d’insécurité. Le club FCF Gilette perd ainsi une part précieuse de son effectif, frappé en plein élan. La FECOFA a, par ailleurs, réaffirmé sa solidarité avec les familles et son engagement à soutenir le football féminin, durement éprouvé. Un appel à la compassion et à la mobilisation a été lancé afin d’accompagner les victimes dans cette douloureuse épreuve. La rédaction
RDC – Belgique : Maxime Prévot chez Félix Tshisekedi pour remettre la crise congolaise au cœur de l’agenda européen
En tournée diplomatique et humanitaire en Afrique centrale et orientale, le vice-Premier ministre belge, Maxime Prévot, a été reçu ce mardi 19 août 2025 par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa. Un échange dense de près de deux heures, marqué par une convergence de vues sur la gravité de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prévot a exprimé, avec gravité, la volonté de la Belgique de replacer la crise congolaise au centre des préoccupations européennes. « La Belgique reste extrêmement préoccupée par les atrocités qui se déroulent dans l’Est du Congo. Nous avons salué, comme il se doit, les efforts réalisés par Washington et Doha pour pouvoir esquisser les pourtours d’une paix potentielle dont la population a urgemment besoin », a-t-il déclaré. Le diplomate belge a salué les efforts diplomatiques entrepris par Washington et Doha, mais s’est montré lucide sur le décalage persistant entre les engagements politiques et la réalité du terrain. « Le mois qui s’est écoulé depuis la signature est probablement l’un des plus meurtriers. Il y a encore trop de violences, trop de viols, trop de tueries », a-t-il déploré. Plus inquiétant encore, Maxime Prévot a pointé du doigt l’ancrage territorial du M23, qu’il accuse de « se comporter comme un État parallèle » : justice, administration, pouvoir coutumier, tout serait en train d’être systématiquement remplacé dans les zones sous contrôle rebelle. « Ce n’est pas acceptable », a-t-il martelé. Le ministre Maxime Prévot a réaffirmé la volonté de la Belgique de jouer un rôle actif, tant sur le plan diplomatique qu’humanitaire, dans la recherche d’une solution durable à la crise qui sévit dans l’Est de la RDC. À ses yeux, l’inaction ou l’indifférence ne sont plus une option, au regard des souffrances infligées aux populations civiles. « Il est de notre responsabilité collective de ne pas détourner le regard. Il faut accompagner les initiatives existantes, mais aussi rappeler que sans engagement sincère de toutes les parties concernées, aucune paix ne sera viable », a-t-il ajouté, appelant à une mobilisation conjointe des partenaires européens autour de cette urgence humanitaire et sécuritaire. En parallèle à ses échanges avec les autorités congolaises, Maxime Prévot s’est entretenu avec plusieurs acteurs humanitaires et représentants de la société civile congolaise, afin de mieux cerner les besoins immédiats sur le terrain et renforcer les mécanismes de soutien international. Son passage en RDC illustre donc la volonté belge de maintenir une diplomatie active dans la région des Grands Lacs, en phase avec les principes de solidarité, de justice internationale et de respect des droits humains. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Tina Salama, marraine de la 1ère Semaine de l’Étudiant, salue la vision du Chef de l’État pour une jeunesse entreprenante
Le Musée National de la RDC a accueilli le lancement officiel de la toute première édition de la Semaine de l’Étudiant, un événement majeur placé sous le signe de l’innovation, de l’engagement et de la réflexion sur l’avenir des jeunes Congolais. Marraine de cette édition inaugurale, Tina Salama, porte-parole du Président de la République, a exprimé sa fierté et son engagement à travers une déclaration publiée sur son compte X : « Un honneur d’être la marraine de la 1ère édition de la Semaine de l’Étudiant. Monde académique et vie professionnelle : deux univers interconnectés », a-t-elle affirmé, soulignant l’urgence de bâtir des ponts solides entre la formation universitaire et les réalités du marché de l’emploi. Tina Salama a également salué les efforts du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour dynamiser l’entrepreneuriat des jeunes, notamment à travers la création de structures d’appui à l’écosystème entrepreneurial, un pilier essentiel de sa politique en faveur de l’émergence d’une jeunesse active, responsable et actrice du développement national. Cette Semaine de l’Étudiant, organisée par TBC Academia, vise à valoriser le rôle stratégique des étudiants dans la construction du Congo de demain. Conférences, ateliers pratiques, expositions de projets et panels sur le leadership et l’innovation rythmeront cette série d’activités. À travers cette initiative, le gouvernement réaffirme son ambition de faire de la jeunesse congolaise un moteur de changement et un levier du progrès socio-économique du pays. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Rappatriement à Kinshasa de la dépouille mortelle d’Héritier Kabwiku, cadre du Fonds Forestier National victime d’une fusillade en Ituri
Trois semaines après l’attaque meurtrière qui a coûté la vie à Kabwiku Menayame Héritier, cadre du Fonds Forestier National (FFN), la dépouille de ce dernier a été rapatriée à Kinshasa ce mardi 19 août 2025. Le corps, arrivé de Kisangani, repose désormais à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire. Chef de bureau au recouvrement, Héritier Kabwiku était en mission officielle à Bunia, dans la province de l’Ituri, lorsqu’il a été pris pour cible dans une embuscade tendue par des hommes armés le 30 juillet dernier. L’attaque a fait trois morts, dont le défunt, et plusieurs blessés, parmi lesquels Jean Paul Ngiti Singoma, chef de bureau à la direction des finances du FFN. Le reste de la délégation a pu être évacué sain et sauf. Dans un communiqué, la direction du FFN a exprimé ses condoléances à la famille du disparu et à l’ensemble de son personnel, saluant également l’implication des autorités provinciales et de la hiérarchie du Fonds dans le processus de rapatriement. « Nous faisons confiance à la justice congolaise, les suspects sont déjà aux arrêts. Le FFN suit de près le déroulement de l’enquête », a déclaré Arnold Mbolekuni, chargé de communication de l’institution. Elohim Mfinda
RDC – Médias : Héritier Lelo plaide pour un concours national de matricule afin de moraliser la profession journalistique
Face à la montée inquiétante de la désinformation en République démocratique du Congo, le journaliste d’investigation Héritier Lelo Mbenza, fondateur du média en ligne Yaelnews, appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour redorer le blason du journalisme congolais. Dans une déclaration publique, le journaliste, surnommé « le Génie de la presse congolaise », interpelle le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, sur la nécessité d’organiser un concours national de matricule professionnel, destiné à encadrer et distinguer les véritables professionnels des médias. Cette initiative viserait à lutter contre la prolifération des « madiats » — un terme local désignant les journalistes corrompus — dont les pratiques douteuses alimentent les fake news, le chantage médiatique et la manipulation de l’opinion publique. « On parle de conférences contre la désinformation, mais tant que les journalistes n’auront pas de conditions sociales décentes, rien ne changera », affirme Héritier Lelo. Il propose ainsi un système de matricule renouvelable tous les deux ans, inspiré du secteur judiciaire, comme outil de régulation et de responsabilisation. Selon lui, ce mécanisme permettrait non seulement d’identifier les journalistes accrédités, mais aussi de sanctionner efficacement les abus, jusqu’au retrait du matricule pour les récidivistes. « La communication est la racine de toute chose. Il est temps que la RDC organise le secteur pour éviter que la presse ne soit perçue comme un terrain d’aventure », insiste-t-il. La rédaction
RDC : seulement 17 universités désormais habilitées à former des médecins
La profession médicale se resserre en République Démocratique du Congo. Dans une décision majeure, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a publié une liste restreinte de 17 universités désormais accréditées à délivrer une formation en médecine, à l’issue d’un audit national de viabilité mené en décembre 2024. Seuls les diplômés de ces établissements seront dorénavant exemptés du Test préalable à l’inscription au Tableau de l’Ordre des Médecins (TOM), une épreuve obligatoire pour l’exercice légal de la médecine en RDC. Cette mesure ne s’applique qu’aux institutions ayant déjà atteint le niveau de diplomation au grade de docteur en médecine. Parmi les universités accréditées figurent les grandes institutions publiques comme l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université de Lubumbashi (UNILU), l’Université de Kisangani (UNIKIS), ou encore l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM). Plusieurs universités privées obtiennent également le feu vert, dont l’Université Protestante au Congo (UPC), l’Université Catholique du Graben (UCG) et l’Université Notre Dame de Tshumbe (UNITSHU). Cette initiative s’inscrit dans une volonté de rehausser les standards de formation médicale, alors que le secteur est souvent critiqué pour la prolifération d’établissements peu outillés. Le CNOM entend ainsi garantir une meilleure compétence des futurs médecins et renforcer la confiance du public envers le système de santé national. La rédaction
Lualaba : Christian Makabu, entre engagement social et plaidoyer pour une jeunesse autonome
En visite à Kolwezi le 17 août 2025, Christian Makabu a marqué les esprits par un geste empreint d’humanité : une descente à l’orphelinat Casa Maman Deborah pour venir en aide aux enfants privés de soutien familial. Portant des vivres et des denrées de première nécessité, il a partagé un moment chaleureux avec ces jeunes, dans un élan qu’il y a lieu de comparer à celui du Christ dans les Évangiles : « Laisser venir à moi les petits enfants… » Ce geste symbolique n’est pas isolé. Christian Makabu, philanthrope et entrepreneur engagé, est aussi le président de l’ASBL Jeunesse Constructive du Congo (JCC), une structure citoyenne œuvrant pour la responsabilisation de la jeunesse congolaise. À travers sa conférence Empowered, organisée à deux reprises en 2025, il a rassemblé des centaines de jeunes autour de thématiques liées à l’auto-prise en charge, au leadership et à l’innovation locale. Créée en 2011, la Fondation Christian Makabu renforce cette dynamique d’action sociale avec trois axes prioritaires : l’agriculture, l’éducation et l’entrepreneuriat. L’objectif est clair : identifier, former et accompagner des talents congolais dans leur quête d’autonomie économique et d’impact sociétal. Actuel secrétaire exécutif national en charge de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat, Makabu cumule aussi la direction générale de Make Holding, une société spécialisée dans la sécurité. Son parcours, à la croisée du social, de l’économique et du leadership civique, en fait une figure montante de l’engagement jeune au service du développement de la RDC. Elohim Mfinda
Pékin : Marie-Thérèse Sombo plaide pour une éducation intelligente, inclusive et éthique
La République démocratique du Congo a marqué sa présence à la Conférence mondiale sur l’éducation intelligente, tenue le 19 août 2025 à Pékin, par la voix de sa ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire, de la recherche scientifique et des innovations, Marie-Thérèse Sombo. Représentant le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa, la ministre a salué l’initiative chinoise qui vise à faire de la technologie un levier de transformation des systèmes éducatifs mondiaux. Elle a souligné l’alignement de cette vision avec la stratégie nationale congolaise, résolument tournée vers la digitalisation et la modernisation de l’enseignement supérieur. Dans son allocution, Marie-Thérèse Sombo a défendu le concept d’une « éducation intelligente mondiale » fondée sur trois piliers essentiels : – L’accès universel aux outils, contenus numériques et infrastructures éducatives ; – La responsabilité éthique, garantissant la protection des données, la non-discrimination et le respect des identités culturelles ; – La coopération active entre États, universités, entreprises et communautés pour un partage équitable des savoirs. Cette rencontre mondiale s’inscrit dans un contexte où la RDC ambitionne de rendre son système éducatif plus compétitif grâce aux TIC, à la réforme LMD et à la mobilité académique. Une dynamique que la ministre Sombo entend renforcer par des partenariats internationaux durables. Elohim Mfinda