Lancement de la campagne nationale « Congolais Telema » : La Première ministre Judith Suminwa appelle à l’unité nationale face à l’agression rwandaise

Après avoir officiellement lancé la campagne nationale « Congolais Telema » à Kinshasa le 1er mars 2025, en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique ainsi que les ministres des Sports et de la Communication, la Première ministre Judith Suminwa a poursuivi cette initiative à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central, le 5 mars 2025. Accueillie à l’aéroport de Matadi-Tshimpi par le gouverneur Grace Nkuanga Masuangi Bilolo, elle s’est ensuite adressée à une foule nombreuse réunie au stade Damar. Dans son discours, la Première ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à mettre un terme à l’agression rwandaise, soulignant que cette situation perdure depuis trois décennies. Elle a insisté sur l’urgence d’en finir avec cette guerre et a appelé à une solidarité nationale sans faille pour soutenir les forces armées et préserver l’intégrité du pays. « Trente ans de guerre, ça suffit ! », a-t-elle déclaré fermement. Elle a également encouragé les jeunes à s’enrôler dans l’armée et a rassuré la population quant à la gestion transparente des contributions financières destinées à l’effort de guerre. La campagne « Congolais Telema » vise à sensibiliser la population à l’importance de l’unité nationale et de la mobilisation générale face à l’agression en cours. Judith Suminwa a exhorté tous les Congolais à se rassembler derrière les autorités nationales pour défendre la souveraineté du pays. « Alignons-nous tous derrière le Chef de l’État pour vaincre cette guerre. Nous allons chasser les Rwandais qui ont envahi notre pays. Ne leur donnons pas la chance d’avancer. » Par ailleurs, la Première ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à résoudre les problèmes d’électricité, d’eau et d’insécurité dans la province du Kongo-Central. Elle a lancé un appel solennel à chaque citoyen afin qu’il contribue, selon ses moyens, à l’effort de guerre. Elle a insisté sur le fait que cette lutte transcende les différences sociales et géographiques et que seul un engagement collectif permettra de préserver la souveraineté nationale face à cette agression.

Accord minier et militaire : Vers un partenariat entre Kinshasa et Washington

Un récent article de la RTBF révèle que la République Démocratique du Congo (RDC) a proposé aux États-Unis un accord stratégique leur offrant un accès exclusif à certaines de ses ressources minières ainsi qu’à des projets d’infrastructure associés, en contrepartie d’une aide militaire. Cette proposition s’inscrit dans une démarche plus large de la RDC visant à renforcer ses relations internationales, notamment en matière de développement des ressources naturelles et de consolidation de sa sécurité nationale. Toutefois, les détails précis de l’accord, tels que les minerais concernés, les modalités de coopération militaire et la durée de l’engagement, n’ont pas été rendus publics. Ce projet fait écho à des négociations antérieures entre la RDC et d’autres puissances internationales, notamment les États-Unis, sur l’exploitation des ressources minières du pays. En octobre 2024, Washington avait entamé des discussions avec l’homme d’affaires Dan Gertler afin de lever les sanctions imposées à ce dernier en 2017, dans l’optique de rétablir sa participation dans l’exploitation des minerais stratégiques en RDC. Par ailleurs, un article du Monde, publié en août 2024, avait mis en lumière les difficultés liées à la traçabilité du coltan en RDC, un minerai crucial pour la fabrication des smartphones. Cette question a suscité des préoccupations aux États-Unis, en raison notamment du commerce illicite du coltan, qui complique davantage les enjeux géopolitiques liés à l’exploitation minière en RDC. Les discussions autour de l’exploitation des ressources minières congolaises demeurent complexes, impliquant une multitude d’acteurs internationaux. À travers cette proposition d’accord, la RDC cherche à concilier son développement économique et ses impératifs sécuritaires dans un contexte diplomatique de plus en plus sensible.

Contrôle citoyen en RDC : l’ACAJ Asbl multiplie des plaidoiries pour l’accès à l’eau potable et l’électricité 

Le Président de l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice, Maître Georges Kapiamba a échangé avec les responsables de la REGIDESO SA et la SNEL SA ce mercredi 05 mars à Kinshasa. À cette occasion, il a échangé avec les responsables des deux sociétés publiques autour de la fourniture à l’eau potable et à l’électricité à Kinshasa mais aussi dans toute la République. Et ce, après constaté beaucoup de failles dans la fourniture de ces produits précités dans les différentes villes du pays.  Après échanges, les responsables de ces deux sociétés ont répondu aux préoccupations de l’ACAJ et expliqué en détails les défis d’investissement et protection des patrimoines de leurs sociétés respectives contre diverses spoliations auxquels ils font face. Ils ont mentionné l’appui financier qu’ils reçoivent du gouvernement Congolais et ses partenaires, en particulier les BM (Banque Mondiale) et BAD (Banque Africaine de Développement). Après les avoir félicité pour leur disponibilité dans ce contrôle citoyen, l’ACAJ a encouragé les gestionnaires de la SNEL à tout mettre en œuvre pour éradiquer le délestage “devenu monnaie courante dans les grandes villes telles que Kinshasa et Lubumbashi; à ceux de la REGIDESO, elle a exprimé son admiration pour le programme de branchement à caractère social et le dialogue mis en place avec ses abonnés”.

Transport : Jean-Pierre Bemba accorde un moratoire sur le contrôle des permis de conduire

Dans un communiqué officiel publié le mardi 4 mars, le ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a informé l’opinion publique qu’un moratoire sur le contrôle des permis de conduire biométriques sécurisés avec puce est accordé jusqu’au 30 juin prochain. À cet effet, le ministre de tutelle, Jean-Pierre Bemba, invite tous les requérants âgés d’au moins 18 ans révolus à se rendre au site de la Commission Nationale de Délivrance des Permis de Conduire (CONADEP) le plus proche afin d’obtenir ce document de sécurité, conformément à la réglementation en vigueur. Cette mesure apporte un certain soulagement aux conducteurs, qui se plaignaient du fait que l’obtention du permis de conduire se faisait concomitamment avec son contrôle.

Éliminatoires Mondial 2026 : Cédric Bakambu et Axel Tuanzebe de retour, Gaël Kakuta absent sur la liste des 25 joueurs chez les Léopards de la RDC

Le sélectionneur des Léopards A de la République Démocratique du Congo, Sébastien Desabre, a publié, le mardi 4 mars, la liste de 25 joueurs convoqués pour les cinquième et sixième journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Ces rencontres, prévues contre le Soudan du Sud le 21 mars et la Mauritanie le 25 mars, constituent des étapes cruciales dans la course à la qualification. L’une des principales nouveautés de cette sélection est le retour de plusieurs cadres absents lors des dernières fenêtres internationales. Cédric Bakambu, non convoqué depuis la Coupe d’Afrique des Nations 2023, fait son grand retour pour renforcer l’attaque des Léopards. Grady Diangana, ailier percutant, et Axel Tuanzebe, défenseur central solide, réintègrent également l’effectif, apportant une expérience précieuse à une équipe déjà talentueuse. Liste des 25 joueurs retenus Gardiens de but : – Dimitry Bertaud – Lionel Mpasi – Timothy Fayulu Défenseurs : – Gédéon Kalulu – Axel Tuanzebe – Arthur Masuaku – Joris Kayembe – Enoch Inonga – Rocky Bushiri – Chancel Mbemba – Dylan Batubinsika Milieux de terrain : – Samuel Moutoussamy – Edo Kayembe – Charles Pickel – Noah Sadiki – Théo Bongonda – Grady Diangana – Ngal’Ayel Mukau – Meschack Elia – Silas Katompa Attaquants : – Cédric Bakambu – Fiston Kalala Mayele – Simon Banza – Samuel Essende – Yoane Wissa Ces deux rencontres revêtent une importance capitale pour les Léopards, qui cherchent à maintenir leurs chances de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Avec l’intégration de joueurs de qualité et le retour de cadres expérimentés, la sélection congolaise entend aborder ces échéances avec ambition et détermination.

Guerre à l’Est de la RDC : Georges Kapiamba appelle à une mobilisation internationale pour coincer le Rwanda par de multiples dénonciations de son soutien aux rebelles du M-23

Le président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Georges Kapiamba, a salué la décision de l’Allemagne de suspendre ses aides financières au Rwanda en raison de son implication au travers le soutien au groupe rebelle M-23, qui déstabilise l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), avec l’objectif de renverser le régime de Tshisekedi. Il a également lancé un appel vibrant à une mobilisation internationale renforcée, exhortant particulièrement les pays scandinaves à rejoindre l’initiative européenne pour dénoncer fermement les actions de pays de Paul kagame, qui est accusé d’appuyer la rébellion contre le pouvoir de Kinshasa. Selon Kapiamba, cette décision marque un tournant crucial dans la défense des principes du droit international et de la souveraineté des États. Il a souligné l’urgence de maintenir la pression sur le Rwanda et sur d’autres acteurs impliqués dans la prolongation du conflit en RDC. Pour lui, la suspension de l’aide constitue un signal fort de la communauté internationale face aux violations de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC. L’Allemagne avait annoncé, le 4 mars, la suspension de ses nouvelles aides financières au Rwanda en raison du rôle présumé de ce dernier dans le soutien au M-23, qui intensifie ses offensives dans l’est du pays. Cette décision a été suivie de mesures similaires prises par le Royaume-Uni et le Canada, deux autres pays préoccupés par l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de la région. Le M-23, bénéficiant de l’appui militaire rwandais, a récemment capturé plusieurs villes stratégiques, dont Goma et Bukavu, consolidant ainsi son contrôle sur des zones riches en ressources naturelles. Selon des rapports des Nations unies, entre 3 000 et 4 000 soldats rwandais combattraient aux côtés des rebelles, exerçant une influence déterminante sur leurs opérations. Face à cette situation, plusieurs pays occidentaux ont exprimé leur mécontentement en suspendant leur aide au Rwanda, appelant ce dernier à retirer ses troupes et à cesser son soutien au M-23. L’Allemagne a qualifié les agissements du groupe de violations graves de la souveraineté de la RDC et exigé une action immédiate. Dans ce contexte, Georges Kapiamba a rappelé l’urgence de la situation en RDC et l’importance de renforcer les efforts de paix pour éviter une escalade du conflit. La situation reste complexe, avec des implications graves pour la stabilité régionale, et la communauté internationale est de plus en plus sollicitée pour une action coordonnée visant à mettre fin aux hostilités et à favoriser une résolution pacifique du conflit. Les tensions autour du rôle du Rwanda dans l’escalade de la violence continuent de susciter des préoccupations majeures sur la scène internationale.

Attentat après le meeting de Nangaa à Bukavu: les victimes inhumées et le bilan passe à 17 morts et 60 blessés

Les explosions meurtrières qui ont frappé le rassemblement du groupe rebelle M-23 à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, le 27 février dernier, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), plongeant la région dans la désolation. Selon un dernier rapport, le bilan des victimes s’élève désormais à 17 morts et plus de 60 blessés. Parmi les personnes décédées, 12 ont été inhumées le 4 mars 2025 lors de funérailles empreintes d’émotion, exacerbant la douleur et la colère des familles endeuillées. Les autorités congolaises ont rapidement imputé la responsabilité de cette tragédie à l’armée rwandaise et aux rebelles du M-23, affirmant que des roquettes et des grenades avaient été utilisées contre la foule. Cet incident a intensifié les tensions déjà vives dans l’est de la RDC, une région en proie à des conflits armés et à des déplacements massifs de populations, aggravant ainsi la crise humanitaire. En réponse à ces événements, plusieurs pays ont exprimé leur ferme désapprobation. Le Canada a suspendu l’émission de permis d’exportation pour les biens et technologies contrôlés à destination du Rwanda et a annulé ses missions commerciales gouvernementales. L’Union européenne a convoqué l’ambassadeur rwandais pour lui faire part de ses préoccupations. Les États-Unis ont également imposé des sanctions financières contre le ministre rwandais James Kabarebe, qu’ils accusent d’avoir orchestré le soutien de l’armée rwandaise aux rebelles du M-23. De son côté, l’Allemagne a suspendu ses engagements financiers envers le Rwanda en raison de son implication présumée dans ce soutien. Le gouvernement rwandais a exprimé son mécontentement face à ces sanctions, les qualifiant de “honteuses” et rejetant fermement les accusations de soutien au M-23. Il a insisté sur la nécessité de privilégier des solutions politiques pour résoudre la crise en RDC. Cet événement tragique met en lumière les tensions géopolitiques croissantes dans la région des Grands Lacs, où les rivalités entre nations compliquent les efforts de paix et de réconciliation.

RDC: La militante Salomé Ekila qualifie Joseph Kabila d’un « criminel de guerre » et « génocidaire des congolais », qui ne peut mériter du respect 

Le coup de gueule de Salomé Ekila assassine Joseph Kabila qui était réapparut sur X récemment avec quelques touches sur le portrait de sa personnalité. La militante s’enflamme ce mardi 04 mars, au statut de « Panafricain », l’un des rangs qu’avait attribué l’ancien président congolais sur son compte X, créé et suspendu le même 25 février 2025. Un standing controversé par cette dernière, qui sans tabou, qualifie Raïs de « génocidaire des congolais », qui ne peut mériter du respect dans classe politique congolaise. Tout comme le compte X (l’ex Twitter), du prédécesseur de Félix Tshisekedi, définissait son retour sur la scène politique à l’ère que la République démocratique du Congo fait face à la guerre entre l’armée congolaise et ses alliés contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Maud-Salomé qualifie également le président du parti, Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), d’un « Criminel de guerre » et « vieux ami de kagame », le président rwandais en exercice. « Extraordinaire le nombre de personnes qui se précipitent pour défendre Kabila(…), heureusement que nous ne sommes pas tous amnésiques… Aussi, on serait censé donner du respect à ce criminel de guerre ayant participé au génocide des congolais, à l’assassinat d’un nombre effroyable de citoyens et à l’expropriation massive d’agriculteurs, des pêcheurs et d’autres », a-t-elle craché sur X. Joseph Kabila fait écho de la crise sécuritaire à l’Est Le Chef de l’Est de la RDC depuis près de 20 ans, s’est fait remarquer après sa Tribune au média sud-africain Sunday Times, d’être le Patron de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont s’inclut le M23, qui tente à renverser le régime de Kinshasa, avec l’appui de Kigali. Des soupçons que rejettent son Camp, remettant en cause la gouvernance de Félix Tshisekedi d’en être responsable de la guerre en cours. Salomé en proie au kabilisme La panafricaniste ne veut plus que la RDC réécrive l’histoire avec le roi du silence; ” Nous savons qui il est, ce qu’il a fait et quels projets, il continue de servir depuis toutes ces années “. Des mots croisés au stade où les dirigeants de la rébellion qui sont emparés de la région du Kivu, la majorité ést les proches de l’ex président Joseph Kabila, que à ces jours, ce cercle est déterminé à prendre de force le pouvoir au nom de “Libérateur”, avec le soutien de Paul kagame.

RDC-Kwango : l’ADASO vient en aide des civils déplacés suite aux attaques de tuerie perpétrées par la Milice Mobondo à Kwamouth

L’Association pour le développement et l’assistance sociale, ADASO en sigle, à travers l’ONG locale Opam Africa a distribué ce mardi 04 mars, des vivres, notamment ; les sacs de riz, haricots, biscuits… et une aide financière à plusieurs familles se trouvant à Kenge, Chef-lieu de la province de Kwango. Des personnes déplacées suite aux attaques de tuerie perpétrées par la Milice appelée ” Mobondo “, qui créent la désolation depuis de temps à autre dans la localité de Kwamouth et des villages environnants.  « On vient de loin à pieds avec les enfants. Nous avons tout perdu. Nous souffrons réellement manquant même des médicaments. Le gouvernement nous a abandonné mais vous, vous êtes venus. Que Dieu vous bénisse », a exprimé Marthe (nom d’emprunt), une jeune dame venue de Kwamounth. Le quotidien de ces déplacés est marqué par la précarité dû aux violences de ces conflits fonciers, dans la province de Mai-Ndombo, à l’ouest de la République démocratique du Congo, qui continuent à causer de centaines de morts et contraindre de milliers de personnes à fuir leur domicile. Pour survivre, certains sont dans l’obligation d’accepter des travaux pénibles pour une rémunération dérisoire. « Certains ici nous ont dit qu’ils font des travaux de champs trop dure et ne gagent pas grand chose juste pour leur repas, et les enfants ne peuvent pas aller à l’école faute de moyens », a lancé Bongo Manzambi Ruddy, chargé de logistique de l’ADASO qui apporte de l’aide. Au-delà de l’aide alimentaire et matérielle, Sodi Luadi, membre exécutif de l’ADASO appelle l’État congolais à intervenir pour fournir une assistance psychologique et morale indispensable à ces populations traumatisées. « Nous, entant que ONG, nous sommes intervenus avec le moyens de bord. Mais l’Etat doit faire plus, même apporter un soutien psychologique et moral ». Okoma Kombe Fleurette, secrétaire de la structure, tout comme Simer Mekampan Ruben, chargé de la sécurité de la structure ont appelé le gouvernement de Félix Tshisekedi à mettre en place des mesures pour protéger les enfants et à soutenir ces déplacés de la même manière que ceux qui ont fui le conflit armé à l’Est du pays.

Enlèvement des patients à Goma : l’ONU condamne cette violation du droit humanitaire

Le 28 février 2025, des combattants du groupe rebelle M23, soutenus par le Rwanda, ont enlevé au moins 130 patients dans les hôpitaux CBCA Ndosho et Heal Africa à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon des informations rapportées par Reuters, les assaillants ont kidnappé 116 patients de l’hôpital CBCA Ndosho et 15 de l’hôpital Heal Africa, les accusant d’être des soldats de l’armée congolaise ou des membres de la milice pro-gouvernementale Wazalendo. L’Organisation des Nations unies (ONU) a exprimé sa “grave préoccupation” face à ces enlèvements, les qualifiant de violations flagrantes du droit international humanitaire, lequel protège les patients et les infrastructures médicales en temps de conflit. L’ONU a exigé la libération immédiate des personnes enlevées. Cet incident survient dans un contexte de violences croissantes dans la région. Depuis le début de l’année 2025, les combats entre les forces congolaises et le M23 ont causé environ 7 000 morts et provoqué le déplacement de près de 500 000 personnes, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique. L’ONU suit attentivement la situation et appelle au respect du droit international humanitaire ainsi qu’à la protection des civils et des infrastructures médicales. Ces informations, confirmées par Reuters le 4 mars 2025, mettent en lumière la gravité des violences et des violations des principes humanitaires commises par les groupes armés dans la région.