Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, s’est rendu dans le Sud-Ubangi et l’Équateur pour superviser les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs faisant partie de 10 provinces qui constituent l’aire opérationnelle 1.
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Situation sécuritaire : les FARDC signalent la présence de 365 militaires rwandais sur le sol congolais pour renforcer le M-23
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé, ce jeudi 16 février, la présence de plus de 365 militaires rwandais qui sont venus le même jour pour épauler le mouvement du 23 mars. « Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo informent la communauté tant nationale qu’internationale que ce jeudi 16 février 2023, le RDF/M23 a fait traverser de l’est à l’ouest, par la frontière de Kasizi, plus de 356 militaires rwandais : ces derniers sont passés par Kibumba (Mwaru) et ont pris la direction du Parc National des Virunga avec comme objectif renforcer l’axe Ouest », peut-on lire dans un communiqué signé par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu. Ce redéploiement de la force négative intervient quelques mois après l’arrivée de la force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) dans la partie Est de la RDC, jugée jusque-là “inefficace” par la population congolaise.
Non homologation du Stade des Martyrs : Sama Lukonde exhorte ses membres du gouvernement à finaliser les travaux de réhabilitation le plus vite possible
Quelques jours après l’annonce de non homologation du Stade des Martyrs par la CAF, le premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge a, dans une réunion du Comité de conjoncture économique, appelé ses membres du gouvernement d’amorcer les travaux de réhabilitation de ce cercle sportif le plus rapidement possible afin que les clubs congolais ainsi l’équipe nationale reprennent leurs activités. « Le gouvernement a reçu l’instruction ferme de la part de son Chef de tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient exécutés en temps utiles pour permettre à notre équipe nationale de football de pouvoir s’entraîner en préparatifs du championnat africain », a annoncé Aimé Boji Sangara, le ministre du budge. Le ministre du budget, qui a fait le compte rendu de cette réunion, a aussi ajouté que le gouvernement suit de près ce dossier et a donné des instructions claires pour que la réhabilitation soit finalisée le plus vite possible. La Confédération Africaine de Football (CAF), a placé le Stade des Martyrs sur la liste des Stades qui ne vont pas accueillir les compétitions africaines.
IXes Jeux de la francophonie : une trentaine de volontaires des pays francophones de l’Afrique intègrent le comité d’organisation
Le comité d’organisation des IXes Jeux de la francophonie sera, désormais, complété par plusieurs volontaires principalement des pays francophones de la région Afrique avec au moins une trentaine des jeunes, qui sont mis à la disposition de ces jeux, au terme de la signature de la convention entre le ministre de l’intégration régionale Didier Mazenga et l’administrateur de l’organisation internationale de la francophonie, Geoffroi Monptit. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina et le Directeur du Comité national M. Isidore Kwandja Ngembo, ainsi que d’une trentaine d’étudiants des différentes universités de Kinshasa. « Les Jeux de la Francophonie constituent une occasion idéale pour rapprocher tous les jeunes autour des valeurs de la Francophonie. Je vous invite à vous approprier ce rendez-vous unique que votre pays s’apprête à accueillir » a dit l’administrateur de l’OIF aux étudiants présents, avant de signer la convention et d’annoncer l’arrivée prochaine des jeunes volontaires francophones attendus. Par ailleurs, le Ministre de l’Intégration régionale a, quant à lui, réitéré la détermination du Gouvernement Congolais à tout mettre en œuvre pour organiser «cette année les meilleurs Jeux en vue de matérialiser la volonté exprimée par le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo» a-t-il ajouté.
RDC : la CENI prolonge l’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a prolongé, dans la première aire opérationnelle, le processus d’identification et d’enrôlement. Et ce, allant du 24 janvier au 17 février 2023. Cette option de la CENI, annoncé dimanche 22 janvier par le rapporteur Patricia Nseya, fait suite à un constat selon lequel un nombre important de la population congolaise ne s’est pas encore enrôlé jusqu’ici. C’est ainsi que la Centrale électoral a accordé un délai supplémentaire de 25 jours aux 10 provinces pilotes, pour donner l’occasion à tous les congolais de se faire enrôler. Cette prolongement vient de répondre vivement aux différentes sollicitations des missions d’observation électorale, notamment l’ECC et la CENCO qui ont signalé des diverses disfonctionnements dans ces opérations. Par ailleurs la centrale électoral a annoncé le début, ce lundi 25 janvier 2023, de cette même opération dans la deuxième aire opérationnelle.
Visite du Pape François en RDC : Sama Lukonde accueille avec joie cette nouvelle
Le nonce apostolique a, au cours d’une communication en présence notamment du premier ministre, annoncé ce jeudi 3 mars, la visite apostolique du Pape François en RDC. Réunis avec le Cardinal Fridolin Ambongo, le Président de la CENCO, Monseigneur Marcel Utembi, le Chapelain du Pape, Monseigneur Donatien N’shole et des évêques venus de toutes les provinces du pays, le premier ministre s’est montré joyeux d’apprendre cette nouvelle qui constitue selon lui, une réponse positive à l’invitation que le Président Félix Tshisekedi avait adressée au Pape François pour une visite en République Démocratique du Congo. “C’est un message de joie qu’ils ont transmis. Joie d’accueillir l’annonce de la venue de sa sainteté le Pape François entre le 2 et le 5 juillet de cette année. Je voudrais à la suite de cette annonce qui a été faite, adresser d’abord un mot de remerciement à sa Sainteté le Pape d’avoir répondu positivement à une demande qui a été faite par son Excellence, Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi”, a déclaré le chef du gouvernement. Signalons que la CENCO, par l’entremise de son président, le Monseigneur Marcel Utembi, a aussi exprimé sa joie d’apprendre cette importante nouvelle. “L’importance d’une telle visite est évidente dans la mesure où le Pape vient raffermir dans la Foi les fidèles catholiques en RDC et raviver l’espérance du Peuple congolais qui a besoin de la paix, de la sécurité et du bien-être”, a-t-il déclaré. Signalons que le Pape François effectuera sa visite apostolique particulièrement à Kinshasa et à Goma, du 2 au 5 de juillet.
Culture : la Rumba Congolaise inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (UNESCO)
C’est ce mardi 14 décembre 2021 que la rumba congolaise a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. “Elle est considérée comme une partie essentielle et représentative de l’identité du peuple congolais et de ses populations de la diaspora. Elle permet également la transmission de valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi la promotion d’une cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire”, lit-on sur le site de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Signalons que la ministre de la Culture, des arts et du patrimoine, Catherine Katungu Furaha avait lancé, mardi 17 août à Kinshasa, la campagne de la promotion en faveur de l’inscription de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo sur la liste représentative du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.
Commission Africaine de l’Aviation Civile : pour non payement de cotisation, la RDC privée de parole et vote à la 33ème session
Il s’est tenu du 1er au 3 décembre à Kigali au Rwanda, la 33ème session plénière de la commission africaine de l’aviation civile. Au cours des ces 3 jours d’assise, qui ont réuni les délégués venus de plus des 50 États membres, la République Démocratique du Congo a été réduite au simple rôle d’observateur, suite au non payement de cotisation. La RDC est reprochée de n’avoir rien payé depuis plusieurs années. Le pays de Félix Tshisekedi a été privé de parole du premier au dernier jour. Lors des débats aux grands enjeux en plénière, ces experts ont tout simplement regardé les autres discuté sans parlé. À l’issue de la session, le ministre congolais des transports, voies de communication et désenclavement, Chérubin Okende, a lancé un appel à la prise de conscience nationale afin d’éviter la honte au pays en se mettant en ordre de cotisation.
RDC: Impacts négatifs d’un taux élevé des réserves de change à la banque centrale dans le social de la population (Tribune Erik Binga)
La politique monétaire au Congo semble fortement être dépendante des humeurs de chaque régime en place, ceci conduit souvent à une politisation de la banque centrale et à un populisme sur les fluctuations des réserves de change sans tenir compte de ses impacts sur le panier de la ménagère. Les réserves de change sont des réserves en monnaies étrangères ou en or détenues par les banques centrales. Leur importance économique varie fortement selon la situation des différents pays. L’utilité des réserves de change dans un pays Si un pays présente un déficit commercial (importations supérieures aux exportations), il doit trouver un moyen de financer ce déficit. Ce financement peut se faire en contractant de la dette auprès des autres pays, ou en vendant des actifs domestiques (actions, immobilier…). Un autre moyen de payer les importations est de puiser dans ses réserves, en l’occurrence les réserves de change. Par souci de simplicité, nous considérons le déficit commercial comme équivalent au déficit courant. On peut, en simplifiant les raisonnements, comparer un pays à une personne. Une personne qui dépense plus qu’elle n’a de revenus, comme un pays en situation de déficit commercial, peut emprunter les sommes nécessaires pour payer ses dépenses, vendre une partie de son patrimoine ou puiser dans son épargne. Comment les réserves de change arrivent-elles à la banque centrale ? Quand une entreprise locale exporte comme la Gecamines, par exemple aux Etats-Unis, elle reçoit des dollars en paiement. Au moment où elle les change en monnaie nationale, ces dollars peuvent être rachetés par la banque centrale contre sa monnaie nationale qu’est le Franc congolais. L’entreprise exportatrice (Gecamines) reçoit donc sa monnaie domestique (FC) dans laquelle elle pourra payer ses impôts et ses salaires, et la banque centrale a augmenté ses réserves de change en dollars. Qui possède le plus de réserves de change dans le monde? Les pays en développement ont, ces dernières années, amassé d’importantes réserves de change. La Chine est, de loin, le pays qui possède le plus de réserves de change (environ 3 000 milliards de dollars). Suite aux crises récurrentes de balances des paiements et de change ayant frappé plusieurs pays en développement dans les années 1990 (Mexique, Asie du sud-est…), de nombreux pays ont cherché à amasser le plus possible de réserves de change pour se prémunir contre ce type de crises. Les conséquences réelles de l’augmentation des réserves de change sur l’économie natioanle Cependant, augmenter considérablement le niveau des réserves de change n’est pas nécessairement une bonne chose pour un pays. Cela revient à limiter ses importations, donc sa consommation, de façon à dégager une épargne (généralement en dollars). Cette épargne sera ensuite placée (souvent aux Etats-Unis), principalement en titres de dette publique qui sont actuellement faiblement rémunérés. Autrement dit, quand un pays comme la RDC accumule de grandes réserves de change, la situation est un peu la même que celle d’un individu qui se « serrerait la ceinture » pour dégager une épargne placée à des taux de rentabilité très faibles. Il n’est pas certain que cette stratégie soit la plus pertinente en termes de politiques économiques. Erik Binga/ Conseiller en communication et médias
RDC : Une congolaise tuée après avoir été battue…puis jetée dans la rivière Kafue en Zambie
Une jeune dame congolaise répondant au nom de Martine Mbwaya Misakabu, en visite familiale à Lusaka en Zambie depuis le mois de juillet dernier, est morte après avoir a été “sauvagement battue et jetée dans la rivière Kafue le samedi 11 septembre dernier vers 13 heures. C’est sa famille vivant à Kinshasa qui a fait cette révélation. Selon cette famille citée par ACTU7.CD , Martine Mbwaya Misakabu, a été victime d’une jalousie de la femme [ de nationalité zambienne] de son frère qui l’a accueillie en visite familiale à Lusaka. “C’est depuis le mois de juillet 2021 que Martine Mbwaya Misakabu était en visite chez son frère qui vit à Lusaka en Zambie. Elle était censée retourner au Congo à la fin du mois de septembre. Et pendant son séjour à Lusaka, son frère avait l’habitude de la faire visiter la capitale Zambienne pour qu’elle voit à quoi ça ressemble. Or, sa belle-sœur (la femme de son frère) qui est de nationalité Zambienne n’était pas du tout contente de toutes les fois que son mari (le frère à la victime) a organisé ces visites avec sa sœur”, témoigne Julie Nzeba Misakabu, sœur aînée de la défunte (Martine Mbwaya Misakabu). Une version non présentée sur places. Les faits sont présentés tel que Martine Mbwaya Misakabu s’est noyée pendant qu’elle se positionnait au bord de la rivière Kafue pour prendre un seflie. “Martine Mbwaya Misakabu et ses 7 amis ont décidé de se rendre à la falaise de la rivière Kafue après la Chilanga Mulilo pour une aventure samedi 11 septembre vers 13 heures. Pendant qu’elle était à la falaise, apparemment la défunte s’est rendue au bord de la rivière pour une séance photo. C’est à ce stade qu’elle a essayé de prendre une photo de selfie et alors qu’elle essayait de se positionner, elle a glissé et est tombée dans la rivière Kafue”, a dit à Kafue Times (l’un des quotidiens basé à Lusaka), la belle-sœur de la victime qui ajoute qu’elle a vécu cette scène. Au niveau de la famille de Martine Mbwaya Misakabu, cette version ne passe pas. Un membre de cette famille a même révélé au média que Martine Mbwaya Misakabu n’a jamais eu des amis à Lukasa. “Comment une personne en visite familiale chez son frère à Lusaka, une ville qu’elle a visitée pour la première fois de sa vie, pouvait du coup se taper des amies, en plus sept (7)”, s’étonne Julie Nzeba Misakabu, soeur aînée de la victime. Celle-ci balaye d’un revers de la main les faits tels que présentés par la presse zambienne “qui cherche à protéger l’image de la Zambie, alors qu’il s’agit d’un meurtre”. “Ma sœur (Martine Mbwaya Misakabu) a été juste victime de la jalousie de sa belle-sœur. Je suis même tentée de dire que c’est de la sorcellerie ça. Comment une belle-sœur peut arriver à se faire des idées que Martine Mbwaya flirterait avec son propre frère ? Les visites que notre frère organisait pour Martine Mbwaya Misakabu étaient à prendre dans le cadre du tourisme”, précise-t-elle. Et de renchérir : “c’est par contre la femme de mon frère qui a invité Martine Mbwaya Misakabu à une fête traditionnelle dans un site à Lusaka. Et c’était le long de la rivière. Elle est allée samedi, le jour où ma sœur a été tuée, à l’hôtel où elle résidait. À l’insu de notre frère qui était au travail. Martine Mbwaya Misakabu a accepté de se rendre à cette fête connaissant qu’elle était entre les mains de la femme de son frère. Dommage qu’elle perde la vie, agressée, torturée et battue sauvagement en pleine fête, avant d’être jetée dans l’eau”. La presse Zambienne annonce que le corps de cette congolaise a été repêché de la rivière Kafue, et a été déposé à la morgue de l’hôpital général de Kafue en attendant l’enterrement. Notons qu’une fois que les pompiers ont récupéré le corps de la rivière, ils l’ont ramené à la morgue. “Pourtant, Martine Mbwaya Misakabu porte des traces d’agression sur son corps. Elle a été retrouvée bien que noyée, mais avec du sang sur son corps. Son corps saignait et elle vomissait du sang”, renchérit un membre de la famille de l’illustre disparue. Le père biologique de la défunte s’est rendu depuis le début de la semaine à Lusaka pour exiger des enquêtes afin d’elucider les conditions dans lesquelles sa fille a perdu la vie à 27 ans. Pendant ce temps, aucune expertise n’a été faite par la Police scientifique zambienne pour élucider les circonstances de la mort de Martine Mbwaya Misakabu.