Célébrée chaque 4 mars depuis 2009, la Journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle a pour objectif de sensibiliser la communauté internationale aux violations des droits humains que représentent ces abus. En République Démocratique du Congo (RDC), cette journée permet de faire le point sur les actions entreprises pour combattre ce fléau, qui affecte encore profondément le pays. La RDC a adopté la loi n°22/065 du 26 décembre 2022, qui protège et répare les victimes de violences sexuelles liées aux conflits et aux crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Cette législation, en vigueur depuis 1993, offre un cadre de soutien aux victimes, incluant des réparations juridiques, médicales et psychologiques, et vise à renforcer la lutte contre l’impunité. Des initiatives notables ont été mises en place, telles que la formation d’investigateurs par l’UNICEF et la mise en œuvre d’un code de conduite pour prévenir les abus sexuels au sein des organisations humanitaires. En parallèle, des projets comme “Prévention et réduction des violences sexuelles en milieux scolaires”, soutenus par le Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC), œuvrent à protéger les élèves contre ces violences. Cependant, malgré ces progrès, l’exploitation sexuelle demeure un problème majeur, particulièrement dans l’est du pays, où l’insécurité et les conditions de vie précaires aggravent la situation. De plus, la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle a connu une inquiétante augmentation, nécessitant une réponse renforcée des autorités et des partenaires internationaux. Des actions pour la Journée mondiale ont été menées par des organisations féminines, soutenues par le HCR, notamment en 2021 à Kananga. Cependant, pour 2025, aucune information détaillée sur les programmes officiels du gouvernement n’a encore été publiée. En conclusion, bien que la RDC ait fait des progrès significatifs dans la lutte contre l’exploitation sexuelle, des efforts continus et renforcés restent nécessaires pour garantir une protection efficace des victimes et poursuivre la lutte contre ce fléau dans tout le pays.
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Projet du gouvernement d’union nationale : Maître Hervé Tshibangu éventre le boa
En marge de la composition du gouvernement d’union nationale, un projet du Président de la République, Félix Tshisekedi, face à la crise sécuritaire qui gangrène actuellement le pays, plusieurs voix ne cessent de se lever pour prendre position sur cette initiative. Dans une interview exclusive accordée au média Congopresse.net, Maître Hervé Tshibangu, haut cadre de la structure politique Union des Valeurs Tshisekedistes (UVT), trouve salvatrice l’idée de la cohésion nationale, surtout pendant cette crise sécuritaire. Il souligne que cette initiative permettra de bien diagnostiquer les problèmes qui rongent le pays afin d’y trouver des remèdes conséquents. « Il ne s’agit pas ici de qui que ce soit, mais il s’agit de la patrie. C’est une initiative très louable que le chef de l’État ait accepté d’appeler tous les fils dignes de cette nation à se tenir ensemble, main dans la main, contre l’adversité », a déclaré Maître Hervé Tshibangu. Très connu pour ses multiples actions humanitaires à travers le pays, Hervé Tshibangu condamne fermement l’agression rwandaise à l’Est de la RDC. Il n’a pas manqué l’occasion de désapprouver les revendications des rebelles qui commettent des crimes contre l’humanité à longueur de journée dans la région de l’Est de la RDC. « J’ai moi-même été confronté à mes droits jusqu’à ce que je me sois battu pour les recouvrer. Mais je n’ai jamais fait appel à la rébellion. Je suis resté dans mes droits sans verser de larmes pour mes frères congolais », a-t-il conclu. Rappelons que le président de la République, Félix Tshisekedi, a mandaté son conseiller en matière de sécurité, Eberande Kolongele, afin de rencontrer les différentes forces politiques en vue de la formation imminente du gouvernement d’union nationale.
RDC : Judith Suminwa sensibilise la jeunesse contre la corruption
Dans une salle du centre culturel bondée de plus de 2 000 jeunes venus des quatre coins de la ville-province de Kinshasa, la Première ministre Judith Suminwa a lancé, ce lundi 3 mars 2025, la campagne nationale de sensibilisation et de mobilisation des jeunes contre la corruption et en faveur du patriotisme. Cette initiative est portée par la ministre de la Jeunesse, Noëlla Ayeganagato.
RDC : Dans sa quête de positionnement, Jean-Marc Kabund échange avec Martin Fayulu
Quelques jours après sa libération de la prison centrale de Makala, Jean-Marc Kabund, président du parti Alliance pour le Changement et engagé dans l’opposition, multiplie les rencontres avec divers acteurs politiques pour discuter des enjeux actuels. Ce lundi 3 mars 2025, Martin Fayulu, figure emblématique de l’opposition, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu au bureau de travail de Jean-Marc Kabund. Cette visite avait un double objectif : témoigner son soutien après près de trois ans d’incarcération et échanger sur les perspectives d’avenir, notamment la crise sécuritaire à l’Est du pays marquée par l’agression rwandaise. Cette rencontre intervient dans un contexte particulier, alors que le président de la République, Félix Tshisekedi, a tendu la main à l’ensemble de la classe politique, y compris l’opposition, en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale. L’objectif affiché est de mieux faire face à la situation sécuritaire préoccupante à l’Est du pays. Bien qu’aucune déclaration officielle n’ait filtré à l’issue de cet échange, plusieurs observateurs estiment que ces deux personnalités politiques pourraient envisager la formation d’un front commun au sein de l’opposition, en perspective des prochaines échéances politiques.
Culture : L’artiste musicien Fabregas promet une aide financière aux FARDC/Wazalendo engagés sur le front
L’artiste musicien Fàbregas, alias Métis Noir, ne reste pas indifférent face à la crise sécuritaire qui touche l’est de la République Démocratique du Congo, marquée par l’agression rwandaise. Ce leader du groupe musical Vila Nova a annoncé un soutien financier pour encourager les militaires congolais engagés sur le front. « Nous sommes heureux de vous annoncer que 20 % des recettes de notre concert de ce vendredi 7 mars 2025 seront reversées aux soldats et à la population de l’Est de la RDC », a déclaré Fàbregas sur sa page officielle Facebook. Auteur de la chanson à succès “Ya Mado”, le maestro de la musique congolaise souligne que ce soutien constitue une contribution directe à l’effort humanitaire en faveur de ceux qui défendent le pays face à l’agression rwandaise. Le groupe musical Vila Nova et son leader séjournent déjà en Zambie, où ils se produiront lors d’un grand concert ce vendredi 7 mars 2025. Les amoureux de la rumba congolaise sont invités à y prendre part.
Procès Bukanga Lonzo : Matata Ponyo et ses coaccusés absents à la Cour constitutionnelle
Le procès sur le détournement présumé des fonds destinés au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo, dont la reprise était prévue ce lundi 3 mars 2025, n’a finalement pas eu lieu en raison de l’absence des principaux accusés. Alors que les juges de la Cour constitutionnelle étaient présents en salle d’audience, Matata Ponyo, Déogracias Mutombo et Kristo Gobler ne se sont pas présentés pour des raisons qui restent, à ce jour, inconnues. Pour rappel, le ministère public accuse ces trois personnalités, à savoir l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, l’ex-ministre des Finances Déogracias Mutombo et l’opérateur économique Kristo Gobler, d’avoir détourné plus de 115 millions de dollars américains. Ces détournements auraient été facilités par des avantages financiers indus, des surfacturations, la création de sociétés écrans ainsi que des violations des procédures administratives.
RDC : Adhésion officielle au Conseil des pays producteurs d’huile de palme
La ministre déléguée en charge de la Coopération internationale et de la Francophonie, Bestine Kazadi, a annoncé ce lundi 3 mars l’adhésion de la République Démocratique du Congo (RDC) au Conseil des pays producteurs d’huile de palme. Elle a expliqué avoir présenté l’intérêt stratégique de cette adhésion afin de relancer la filière avec des pratiques durables et respectueuses de l’environnement, d’attirer des investissements et de créer des opportunités pour le peuple congolais. « Face à l’agression rwandaise sur le sol congolais, il est crucial de diversifier notre économie. La RDC, autrefois deuxième pays exportateur mondial d’huile de palme, possède les atouts nécessaires pour redevenir un acteur majeur sur la scène internationale », a déclaré Bestine Kazadi.
Choléra en RDC : Flambée épidémique et appel à un renforcement urgent des capacités sanitaires
L’unité de traitement du choléra de l’hôpital général d’Uvira, située dans la province du Sud-Kivu, a été confrontée à un afflux massif de cas le 2 mars 2025. Au moins 40 patients ont été hospitalisés, mais les conditions de prise en charge sont devenues critiques, l’unité étant débordée et les malades contraints de s’allonger à même le sol en raison du manque de place. Cette situation a entraîné un appel immédiat des autorités sanitaires locales pour un renforcement des ressources afin de faire face à cette crise sanitaire. Cette flambée de choléra survient dans un contexte déjà préoccupant, après une première alerte lancée le 26 janvier 2025. À cette date, la République Démocratique du Congo (RDC) avait signalé 3 853 nouveaux cas de choléra et 67 décès, soit un taux de létalité de 1,7 %. Les provinces les plus touchées étaient le Haut-Lomami, le Haut-Katanga, le Tanganyika et le Nord-Kivu. La situation sanitaire dans le pays reste fragile, exacerbée par la multiplication d’épidémies telles que la rougeole et le paludisme, ce qui augmente les risques de propagation de ces maladies infectieuses. Les autorités sanitaires nationales et internationales doivent redoubler d’efforts pour renforcer les mesures de prévention, de contrôle et de prise en charge afin de limiter la propagation du choléra et d’autres pathologies. Face à cette situation alarmante, des actions immédiates doivent être entreprises pour garantir une prise en charge efficace des patients et un soutien renforcé aux zones les plus affectées. La coordination des efforts de santé publique, l’augmentation des ressources disponibles et la mobilisation de la communauté internationale sont des éléments clés pour endiguer cette épidémie et protéger la population congolaise.
Affaire Bukanga-Lonzo : Matata Ponyo et ses coaccusés face à la justice pour détournement de fonds
Le procès de l’ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, a repris ce lundi 3 mars 2025 devant la Cour constitutionnelle, après plusieurs mois de report. Aux côtés de Matata Ponyo, l’homme d’affaires sud-africain Christo Stephanus Grobler et l’ex-gouverneur de la Banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo, sont poursuivis pour leur implication présumée dans un vaste détournement de fonds liés au projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo, lancé en 2014. L’affaire porte sur l’octroi de plus de 200 millions de dollars destinés à ce projet ambitieux, censé moderniser l’agriculture congolaise. Selon l’accusation, une partie importante de ces fonds aurait été détournée via des mécanismes frauduleux tels que des surfacturations, des sociétés écrans et des avantages financiers indus octroyés aux prévenus. Malgré son ambition de relancer le secteur agricole, le projet a été marqué par une mauvaise gestion et un échec retentissant à atteindre ses objectifs de développement. Initialement prévu pour le 11 novembre 2024, le procès avait été reporté à plusieurs reprises. Sa reprise intervient alors que John-Prospère Moke Mayele vient de prendre ses fonctions en tant que procureur général près la Cour constitutionnelle, en remplacement de Jean-Paul Mukolo Nkokesha. Cette affaire emblématique met en lumière les défis de gouvernance et de transparence dans la gestion des projets publics en RDC, suscitant de nombreuses interrogations sur la lutte contre l’impunité dans le pays.
Musique : L’artiste Samarino se raille de la Socoda sur le montant d’argent de ses revenus des droits d’auteur
Le jeune artiste chanteur et interprète de la République démocratique du Congo, évoquant au pays, Samarino se moque publiquement de la somme d’argent de ses revenus des droits d’auteur, qui lui serait contactée auprès de la Société congolaise de gestion des droits d’auteur et des droits voisins (SOCODA), d’où il est probablement affilié. ” imaginez, au regard de tout mes hits, qu’on m’appelle pour me dire; qu’il y a 200 dollars, pour toi à la socoda “, a fait savoir, dans une publication ce dimanche 2 mars, sur son compte Facebook. Un message qu’il accompagne avec les stickers des rires. Une société au cœur de polémique Comme Samarino, sont nombreux des artistes congolais affiliés à la SOCODA, qui ne cessent de cracher sur la gestion de cette société qui a été créée en 2011, par l’ordonnance présidentielle pour la défense, l’exploitation, l’administration et la gestion de tous droits d’auteur dans le sens le plus large du mot et de tous droits connexes, en RDC et à l’étranger, pour elle-même, ses mandants et pour des sociétés correspondantes. Depuis l’avènement l’année dernière de Yolande Elebe, au sein du ministère de la culture, cette écrivaine avait fait “des droits d’auteur et droits voisins”, l’une des ses priorités. D’après les informations qui parvenaient à Congo presse, le Ministère de la culture avait constaté une ” direction bicéphale ” à la Socoda, une cacophonie qui mettait en cause l’applicabilité de cette question dans le pays où la musique est considéré comme le premier loisir. Socoda dans la continuité de déception Le Ministère de la Culture, art et patrimoine sous Yolande Elebe, était au point de passer l’administration de la Société congolaise des droits d’auteur aux corps politiques, cet organisme piloté par les créateurs des œuvres de l’esprit et les artistes congolais. L’équipe administrative de la Socoda a été soumise des pourparlers par le ministre de la culture, pour revenir à la bonne conduite. La publication de l’artiste Samarino, auteur de plusieurs titres à succès, démontre la persistance de la crise au bureau de la Socoda.