À quelques semaines de la tenue du Festival Bana Ubangi, le Groupe des Leaders du Mouvement Citoyen (GLM-C) convoque une Assemblée Générale ce samedi 30 août 2025, à 14h, dans la commune de Ngaliema (Rue Abibo n°13, près de l’Hôtel Flora, arrêt Kingu, route de Matadi). Selon un communiqué signé le 16 août par Guerschom Bategi, Directeur de cabinet du Président national du GLM-C, cette rencontre statutaire vise à affiner l’organisation de la deuxième édition du festival, vitrine culturelle en plein essor dédiée à la jeunesse ubanguienne. Les membres cofondateurs et ceux désireux de le devenir devront s’acquitter d’une cotisation de 10 dollars, tandis que les membres effectifs sont appelés à verser 5 dollars, afin de soutenir financièrement l’événement. Le respect de l’horaire fixé est fortement recommandé. Lancé il y a un an, le Festival Bana Ubangi s’est imposé comme un espace d’expression artistique, de cohésion citoyenne et de mise en lumière des talents émergents de l’Ubangi et d’ailleurs. Pour le GLM-C, il s’agit d’un levier stratégique pour renforcer l’engagement culturel et social de la jeunesse congolaise dans la capitale. Folguy ISANGA
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CAF Interclubs 2025-2026 : la RDC absente, Les Aigles du Congo privés d’une envolée continentale
La non-participation de la République démocratique du Congo aux compétitions interclubs de la CAF pour la saison 2025-2026 ne relève pas d’un simple incident administratif. Elle illustre un mal plus profond : l’enlisement du football congolais dans une crise de gouvernance chronique, dont les principales victimes sont les clubs les plus méritants, à commencer par le FC Les Aigles du Congo. Récemment couronné champion national pour la première fois de son histoire, le jeune club kinois incarnait un souffle nouveau : encadrement dynamique, vision structurée et ambition assumée. Cette victoire, fruit d’une saison maîtrisée, devait marquer son entrée sur la scène continentale. Mais le rêve s’est brusquement brisé. En cause : l’incapacité de la FECOFA à respecter les injonctions du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui avait exigé une clarification rapide sur la fin du championnat ou la désignation des clubs qualifiés. Résultat : aucun club congolais ne disputera les compétitions de la CAF cette saison, sauf revirement inattendu. Au-delà de l’injustice sportive, cette exclusion révèle l’impuissance des instances à défendre l’intérêt général face aux rivalités internes. Les Aigles du Congo, promesse d’un avenir meilleur, se voient ainsi cloués au sol. Nathan Kumba
RDC : Ensemble pour la République fustige une « dérive autoritaire » après la réquisition de la peine de mort contre Joseph Kabila
La réquisition de la peine capitale à l’encontre de l’ancien président Joseph Kabila continue de faire des remous sur la scène politique congolaise. Ce samedi 23 août, le parti Ensemble pour la République, formation politique de l’opposant Moïse Katumbi, a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire » orchestrée par le régime Tshisekedi. Dans une déclaration signée par son secrétaire général, Dieudonné Bolengentenge Balea, le parti accuse le pouvoir en place d’instrumentaliser la justice à des fins politiques. « Aujourd’hui, c’est Joseph Kabila. Demain, ce sera chaque Congolais qui ose dire NON », peut-on lire dans le document. Pour Ensemble, cette procédure judiciaire marque une tentative claire d’exclure l’ancien chef de l’État du jeu politique, au risque d’embraser davantage un pays déjà fragilisé. La formation katumbiste alerte : une telle manœuvre compromet gravement les efforts de paix menés à Doha et à Washington, et risque de précipiter la RDC dans une spirale de violences et de règlements de comptes. Le parti en appelle à une mobilisation nationale et internationale face à ce qu’il qualifie de « simulacre de justice », et plaide pour *un dialogue inclusif sous médiation crédible* afin d’éviter un naufrage politique. La rédaction
Sécurité aéroportuaire et environnement : L’ONU lance le projet FIRE pour éliminer les mousses anti-incendie toxiques en Afrique
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ont annoncé le lancement du projet FIRE (Fortifying Infrastructure for Responsible Extinguishment), une initiative ambitieuse visant à éliminer progressivement l’utilisation de mousses anti-incendie contenant des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), aussi appelées « produits chimiques éternels », dans plusieurs aéroports stratégiques africains. Les pays ciblés par cette transition sont l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Ces cinq États figurent parmi les hubs aériens majeurs du continent. Doté d’un budget de 82,5 millions de dollars, dont 10 millions de dollars financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et 72,5 millions de cofinancement par des partenaires, le projet FIRE ambitionne d’introduire des alternatives plus sûres, tout en garantissant l’efficacité des interventions d’urgence dans les infrastructures aéroportuaires. Pour Anil Sookdeo, expert principal des produits chimiques au FEM, ce projet constitue « un exemple de la manière dont l’action sectorielle peut transformer les chaînes de valeur mondiales en faveur d’une élimination des substances dangereuses ». Il espère également qu’il « servira de modèle pour une adoption généralisée de mousses sans PFAS dans le secteur aérien ». Sheila Aggarwal-Khan, directrice de la Division Industrie et Économie du PNUE, souligne que cette transition prouve que « la protection de la santé et de l’environnement peut parfaitement coexister avec la rentabilité opérationnelle des aéroports ». Les PFAS, réputés pour leur persistance dans l’environnement et leurs effets nocifs sur la santé humaine, sont de plus en plus bannis à travers le monde. Le projet FIRE place donc le continent africain à l’avant-garde d’une réforme environnementale cruciale pour la sécurité aérienne et la santé publique. La rédaction
RDC : Félix Tshisekedi ordonne une riposte anticipée contre les inondations à Kinshasa
À quelques semaines de la saison des pluies, le président congolais Félix Tshisekedi met son gouvernement en alerte maximale. Lors du Conseil des ministres du 22 août, il a sommé le ministre des Finances, Doudou Fwamba, de débloquer sans délai les fonds nécessaires à la mise en œuvre des mesures de prévention des inondations, notamment dans la capitale Kinshasa, régulièrement touchée par des crues dévastatrices. Chaque année, les pluies torrentielles submergent les quartiers de Kinshasa, conséquence directe d’un urbanisme non planifié, de l’obstruction des caniveaux et de l’inefficacité des mécanismes d’anticipation. Cette fois, le chef de l’État entend passer de la réaction à l’action préventive. Tshisekedi a également exigé un encadrement rigoureux des opérations, mettant en garde contre les lenteurs administratives et les détournements qui ont, par le passé, sapé l’efficacité des plans d’urgence. Ce recentrage sur l’anticipation marque une volonté claire de changer de paradigme : prévenir plutôt que subir. Encore faudra-t-il que les intentions présidentielles se traduisent rapidement sur le terrain. Nathan Kumba
Kinshasa : Le gouverneur Bumba lance l’opération “Retour à la norme” pour restaurer l’ordre urbain
Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, a donné ce vendredi 22 août 2025 le coup d’envoi de l’opération “Retour à la norme” dans la commune de la Gombe. Objectif : rétablir l’ordre public, améliorer la salubrité et renforcer la discipline dans l’espace urbain de la capitale. Déployée après une phase de sensibilisation, cette vaste campagne d’assainissement et de réorganisation vise à éradiquer l’occupation anarchique de l’espace public et à lutter contre les incivilités urbaines. Parmi les mesures phares : – démolition de constructions illégales, kiosques et points de vente installés sur les emprises publiques ; – retrait des véhicules abandonnés et des déchets le long des routes ; – destruction d’habitations précaires en bordure des rivières ; – fermeture de marchés pirates et de garages clandestins ; – lutte contre le vagabondage et les nuisances sonores. Soutenue par la Police nationale, la Brigade spéciale pour l’environnement et la Régie d’assainissement de Kinshasa (RASKIN), l’opération marque une volonté ferme de restaurer l’ordre dans la capitale. « Toute personne qui enfreindra la loi sera sévèrement sanctionnée », a prévenu le gouverneur Bumba, qui affirme que la campagne s’étendra progressivement à toutes les communes de Kinshasa. Folguy ISANGA
RDC : La FIFA donne son feu vert à Wan-Bissaka, qui rejoint officiellement les Léopards
C’est désormais officiel : Aaron Wan-Bissaka, défenseur de West Ham et ancien international espoir anglais, représentera la République Démocratique du Congo. La FIFA a validé ce mercredi 21 août le changement de nationalité sportive du joueur, né à Londres de parents congolais. Longtemps espéré par les supporters, le latéral droit de 26 ans rejoint enfin les Léopards, après avoir décliné plusieurs convocations. Cette décision marque un tournant dans sa carrière internationale et offre un renfort de poids à la sélection congolaise. Convoqué par le sélectionneur Sébastien Desabre pour les 7e et 8e journées des éliminatoires du Mondial 2026, Wan-Bissaka pourrait faire ses grands débuts dès septembre face au Soudan du Sud, puis contre le Sénégal à Kinshasa. Une arrivée qui s’inscrit dans la stratégie de rajeunissement et de compétitivité de l’équipe nationale. La rédaction
RDC : Kinshasa lance sa première émission d’euro-obligations pour financer ses infrastructures
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, lors du Conseil des ministres du 22 août 2025, le lancement imminent de sa première émission d’euro-obligations, d’un montant de 1,5 milliard de dollars américains. Cette initiative vise à financer des projets d’infrastructures prioritaires et à améliorer la connectivité nationale, conformément au Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028, sous l’égide du président Félix Tshisekedi Tshilombo. Cette décision intervient dans un contexte économique marqué par une stabilité notable. À fin juillet 2025, l’inflation annuelle s’établit à 7,8 %, tandis que la dépréciation du franc congolais est limitée à 1,1 % par rapport à décembre 2024. La croissance économique est estimée à 5,3 % pour l’année en cours. Par ailleurs, les agences de notation Standard & Poor’s et Moody’s attribuent respectivement à la RDC les notes B et B3, avec des perspectives stables. Depuis le début de l’année, le gouvernement congolais a mobilisé plus d’un milliard de dollars sur le marché intérieur via des émissions de Bons et Obligations du Trésor, témoignant de la confiance des investisseurs locaux. L’émission d’euro-obligations s’inscrit dans cette stratégie de diversification des sources de financement, visant à attirer des capitaux internationaux pour soutenir le développement du pays. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, souligne que cette opération reflète l’engagement du gouvernement en faveur de réformes structurelles ambitieuses. Il s’agit notamment du développement d’infrastructures d’intérêt national, de la consolidation de la résilience économique et du renforcement des bases d’une croissance inclusive, diversifiée et durable. Le processus d’émission des euro-obligations devrait s’achever avant le 30 juin 2026. Le gouvernement congolais espère ainsi renforcer sa présence sur les marchés financiers internationaux et accélérer la mise en œuvre de projets structurants pour le développement du pays. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Sécurité, économie et environnement au menu du 55ᵉ Conseil des ministres présidé par Félix Tshisekedi
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé ce vendredi 22 août à la Cité de l’Union Africaine la 55ᵉ réunion du Conseil des ministres. Une séance stratégique consacrée à l’évaluation de la gouvernance nationale, dans un contexte marqué par des tensions sécuritaires, une conjoncture économique exigeante et des enjeux environnementaux croissants. Les membres du gouvernement ont examiné plusieurs dossiers prioritaires, dont un point central sur l’état de l’administration du territoire. Une attention particulière a été portée à la situation sécuritaire et humanitaire sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones sous tensions à l’est du pays, où les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23/AFC se poursuivent. Invité à prendre la parole, le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) a exposé l’évolution récente du marché de change ainsi que la dynamique des prix des biens et services. Cette intervention intervient alors que le franc congolais subit des pressions sur les marchés, dans un climat international incertain. À l’agenda figurait également la préparation active de la participation de la RDC à la Conférence des Parties (COP30), prévue à Belém do Pará, au Brésil. Cette rencontre est stratégique pour Kinshasa, qui se positionne comme un acteur clé dans la lutte mondiale contre le changement climatique, en tant que pays forestier majeur. Le Conseil a en outre évoqué les préparatifs du Forum africain sur la Justice transitionnelle, prévu en 2025, avec pour ambition de renforcer le cadre des droits humains et la consolidation de la paix post-conflit. S. Tenplar Ngwadi
Conflit à l’Est de la RDC : Washington appelle Kigali au retrait et exhorte Kinshasa à respecter l’accord de paix
Alors que les tensions restent vives dans l’Est de la République démocratique du Congo, les États-Unis ont lancé ce vendredi, depuis le Conseil de sécurité de l’ONU, un appel clair au Rwanda : retirer immédiatement ses troupes du sol congolais. Dans la même déclaration, Washington a également invité les autorités congolaises à honorer les engagements pris dans le cadre de l’accord de paix signé à Washington en début d’année. Cette double injonction américaine intervient dans un climat de violences persistantes entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles de l’Alliance du Fleuve Congo/M23. Les combats se sont intensifiés ces dernières semaines, aggravant la situation humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu. Pour les États-Unis, ces négociations constituent une opportunité majeure de restaurer la paix et de favoriser le retour des déplacés internes et réfugiés, alors que la sous-région est menacée par une instabilité chronique. La rédaction