La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), sous la conduite de son Comité de Normalisation, engage la marche vers une saison 2025-2026 plus rigoureuse. Dans une circulaire datée du 15 août, signée par la présidente Belinda Luntadila et le secrétaire général Jean Marie Mbuyi, l’instance dirigeante du football congolais appelle l’ensemble des ligues nationales et provinciales à finaliser les rapports de la saison écoulée (2024-2025) et à se préparer activement pour le coup d’envoi de la prochaine. La FECOFA prévoit un lancement officiel des championnats dès la première semaine de septembre, avec une saison qui s’étendra du 1er août 2025 au 31 mai 2026. Une précision qui reflète la volonté de respecter le calendrier sportif et d’éviter les retards chroniques des années précédentes. Autre exigence : les règlements spécifiques à chaque compétition doivent être soumis en amont à la FECOFA pour validation. Cette mesure vise à harmoniser les pratiques et assurer une meilleure gouvernance des compétitions à tous les niveaux national comme provincial. À travers cette démarche, la FECOFA entend redonner de la crédibilité à l’organisation du football congolais, encore marquée par des saisons inachevées ou mal structurées. C’est aussi un signal fort envoyé aux clubs, aux ligues et aux partenaires : la saison 2025-2026 devra rimer avec discipline, anticipation et professionnalisme. Nathan Kumba
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Mercato – Premier League : Yoane Wissa en route vers Newcastle, un nouveau cap pour l’international congolais
L’attaquant congolais Yoane Wissa est à un pas de franchiser une nouvelle étape majeure dans sa carrière. Selon plusieurs médias britanniques dont The Telegraph, Football Insider et TeamTalk, l’international de 27 ans, sous contrat avec Brentford depuis 2021, est tout proche de s’engager avec Newcastle United. Connu pour sa polyvalence offensive, capable d’évoluer aussi bien sur les ailes qu’en pointe, Wissa figure parmi les priorités de Newcastle pour renforcer sa ligne d’attaque en vue de la saison 2025-2026. Le club du nord-est de l’Angleterre souhaite finaliser le dossier rapidement, alors qu’il entame ce samedi son championnat face à Aston Villa. L’officialisation du transfert n’attendrait plus que la traditionnelle visite médicale, prévue dans les tout prochains jours. Bien que le montant de la transaction n’ait pas été révélé, plusieurs sources indiquant que l’offre formulée par Newcastle aurait convaincu Brentford. Depuis son arrivée en Premier League, Yoane Wissa a su s’imposer comme l’un des cadres offensifs de Brentford. Ses performances solides en club, combinées à ses récentes prestations avec les Léopards de la RDC, ont renforcé son attractivité sur le marché européen. Nathan Kumba
Pakistan – Mousson meurtrière : Plus de 650 morts, des régions entières sinistrées
Le Pakistan fait face à l’une de ses pires saisons de mousson. En seulement 48 heures, plus de 340 personnes ont perdu la vie, portant le bilan total à 657 morts et 888 blessés depuis le début des pluies diluviennes à la fin du mois de juin. Parmi les victimes, une centaine d’enfants. Les intempéries ont frappé de plein fouet la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, au nord du pays, où 307 décès ont été recensés, soit près de la moitié du total national. Des villages entiers, comme ceux du district de Buner, ont été ravagés : maisons effondrées, écoles détruites, routes coupées. D’autres régions n’ont pas été épargnées. Au Cachemire pakistanais, au moins sept morts ont été confirmés, tandis que dans le Cachemire sous administration indienne, 60 personnes ont péri dans un village himalayen, emportées par des glissements de terrain ou ensevelies sous les décombres de leur habitation. Face à l’urgence, plus de 2.000 secouristes ont été déployés. Mais les opérations sont rendues extrêmement difficiles. Les routes impraticables, les éboulements et la persistance des pluies forcent les équipes à progresser à pied. Un hélicoptère de secours s’est écrasé vendredi, tuant les cinq membres d’équipage, illustrant les conditions périlleuses d’intervention. « Les ambulances ne peuvent plus atteindre certaines zones. Nos hommes marchent des kilomètres avec du matériel pour sauver des vies », a déclaré Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des services de secours de la province. Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, subit de plein fouet les effets du changement climatique, avec une fréquence et une intensité croissantes des phénomènes extrêmes. La mousson, autrefois prévisible, devient chaque année plus destructrice. La rédaction
Sommet Trump-Poutine en Alaska : une rencontre sans accord concret sur l’Ukraine, mais des signaux d’ouverture
Le 15 août 2025, le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontrent à la base militaire d’Elmendorf-Richardson, à Anchorage, en Alaska, pour discuter de la guerre en Ukraine. Malgré des échanges qualifiés de « productifs » et « constructifs », aucun accord formel n’a été annoncé à l’issue de ce sommet de trois heures. Lors d’une brève déclaration conjointe, Donald Trump a évoqué des “progrès significatifs” et affirmé qu’il restait “très peu” de points à régler pour parvenir à une solution. Vladimir Poutine, de son côté, a exprimé l’espoir que “l’entente” trouvée en Alaska conduise à la paix en Ukraine. Cependant, aucun détail sur les discussions n’a été révélé, et aucune conférence de presse n’a été organisée. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa déception face à l’absence des représentants ukrainiens lors de ce sommet et a réaffirmé que toute décision territoriale concernant l’Ukraine ne pouvait se faire sans son implication. Il a également mis en garde contre une intensification des actions militaires russes dans les jours à venir. Ce sommet, bien que symbolique, n’a pas abouti à des avancées concrètes vers la fin du conflit en Ukraine. La communauté internationale reste divisée quant à l’efficacité de cette rencontre et attend de voir si des actions tangibles suivront ces déclarations d’intention. La rédaction
RDC – Kenya : Kinshasa dénonce une violation des règles diplomatiques après la nomination d’un consul à Goma par William Ruto
La récente décision du président kényan William Ruto de nommer un chef de poste consulaire à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a suscité une réaction ferme de la part du gouvernement congolais. Dans un communiqué officiel publié par le ministère des Affaires étrangères, Kinshasa condamne ce qu’elle qualifie de « violation flagrante » des procédures diplomatiques et du droit international. Goma, toujours sous occupation de la coalition rebelle M23/AFC soutenue par l’armée rwandaise, est au cœur d’un conflit sécuritaire aigu. Dans ce contexte, la nomination d’un représentant consulaire kényan dans une zone échappant au contrôle total de l’État congolais est perçue par Kinshasa comme un acte inopportun et provocateur. « Toute désignation d’un chef de poste consulaire d’un État étranger doit au préalable obtenir l’agrément du ministère congolais des Affaires étrangères », rappelle le communiqué, en s’appuyant sur la Convention de Vienne du 24 avril 1963 régissant les relations consulaires. Kinshasa attend désormais une saisine officielle de Nairobi par les canaux diplomatiques établis et se dit prête à y répondre dans les formes, conformément aux usages de courtoisie et de respect mutuel. Ali Biayi
RDC : Alain Bolodjwa prône une rupture populaire et un leadership citoyen face à la crise politique
Dans un contexte d’essoufflement démocratique et de méfiance croissante envers la classe dirigeante congolaise, l’opposant Alain Bolodjwa hausse le ton. Sur son compte X (ex-Twitter), il a lancé un appel à la prise de conscience collective, plaidant pour une rupture claire avec l’ordre politique actuel. « Si notre peuple veut réellement le changement, il doit se créer lui-même son propre leader », a-t-il affirmé, estimant que le renouvellement de la classe politique relève avant tout d’un acte de souveraineté populaire. S’inscrivant dans une dynamique de réveil citoyen, Bolodjwa invite les Congolais à ne plus attendre un salut venu d’en haut, mais à construire eux-mêmes un nouveau leadership, capable de porter leurs aspirations. Il évoque également l’article 64 de la Constitution, rappelant que le peuple a le droit de s’opposer à tout pouvoir illégitime. « Le monde nous observe alors qu’en interne, on ne voit que le désespoir », déplore-t-il, dénonçant l’inertie politique et l’absence de vision chez les dirigeants actuels. Nathan Kumba
RDC – Dialogue national : Francine Muyumba tacle les autorités et cite l’exemple Trump-Poutine
Dans un contexte mondial tendu, marqué par les rivalités entre grandes puissances, l’ancienne sénatrice Francine Muyumba a réagi à la récente rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, saluant un geste de « maturité politique » en dépit de leurs divergences idéologiques. Une référence internationale que la cadre du Front Commun pour le Congo (FCC) oppose, non sans critique, à la situation en République démocratique du Congo. Alors que la RDC traverse une crise politico-sécuritaire aiguë, Francine Muyumba déplore le manque de volonté des autorités congolaises d’initier un véritable dialogue inclusif. « En RDC, les dirigeants préfèrent conserver leur pouvoir au détriment de la paix. Ils refusent le dialogue national inclusif et sincère, alors que la nation s’effondre sous le poids de leur orgueil », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « La paix n’est pas une faveur, c’est un devoir sacré. Gouverner, ce n’est pas protéger un fauteuil, c’est protéger un peuple ». Plusieurs forces de l’opposition réclament, sous la médiation de la CENCO et de l’ECC, l’organisation rapide d’un dialogue national pour répondre aux multiples crises politiques, sécuritaires et sociales qui secouent le pays. Du côté du pouvoir, cette initiative semble reléguée au second plan. Les discussions entamées à Doha entre le gouvernement et les rebelles du M23 sont présentées comme priorité sécuritaire, tandis que l’inclusion récente d’un opposant et de membres de la société civile dans le gouvernement Suminwa II est mise en avant comme geste d’ouverture. Ali Biayi
RDC – Lokua Kanza à la Primature : transmission, culture et engagement au cœur de l’échange avec la Première ministre
Figure emblématique de la scène musicale congolaise et internationale, Lokua Kanza a été reçu ce vendredi 15 août par la Première ministre Judith Suminwa. Une rencontre empreinte de chaleur et de sens, placée sous le signe de la culture, de la transmission et du devoir de mémoire. Avec plus de trois décennies de carrière, l’artiste considéré comme l’un des plus grands ambassadeurs culturels de la République Démocratique du Congo a partagé sa vision d’un projet dédié à la formation artistique des jeunes. Une initiative qui vise à structurer un encadrement durable pour les talents émergents, en mettant l’accent sur le partage d’expérience, l’éducation musicale et la création d’espaces de transmission. Au cours de l’échange, Lokua Kanza a offert à la cheffe du gouvernement une œuvre dessinée de sa main, marquant ainsi une nouvelle facette de son parcours créatif, désormais élargi aux arts visuels. Ce cadeau, à forte portée symbolique, traduit sa volonté d’aller au-delà de la scène pour incarner un messager de mémoire et de valeurs. Judith Suminwa a salué l’engagement de l’artiste, le qualifiant de « modèle d’inspiration » pour la jeunesse et de « trait d’union entre l’héritage culturel et les aspirations modernes du pays ». Cet échange illustre une dynamique nouvelle : celle d’un État congolais qui reconnaît l’importance stratégique de la culture comme levier de développement, de cohésion sociale et d’influence. Lokua Kanza en est le parfait symbole : un artiste dont le talent s’accompagne d’un engagement profond envers son pays. Son exemple rappelle que la culture congolaise, riche, plurielle et vivante, peut être un moteur de transformation et un socle d’espérance pour les générations futures. S. Tenplar Ngwadi
RDC – M23 : Washington condamne la reprise des combats et appelle au respect du cessez-le-feu
Alors que la situation sécuritaire se dégrade à nouveau dans l’Est de la République démocratique du Congo, les États-Unis montent au créneau. Dans un message publié ce vendredi 15 août sur X (ex-Twitter), Massad Boulos, conseiller principal américain pour l’Afrique, a été fermement condamné à la reprise des hostilités entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles de l’AFC/M23, appuyés par les miliciens Wazalendo, dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu . « Nous avons besoin de coopération et d’un leadership fort pour assurer une mise en œuvre robuste et réussie de l’accord de paix », at-il déclaré, distinctif que « la violence compromet les progrès vers la paix et la prospérité ». Retour des affrontements malgré la déclaration de Doha Ces nouvelles tensions se produisent quelques semaines seulement après la signature d’une déclaration de principe à Doha, au Qatar, censée instaurer un cessez-le-feu entre le gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23. Cependant, des combats sont signalés dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, notamment dans la chefferie de Bwito, où un vague massif de déplacements est enregistré. Selon des sources locales, les affrontements impliquent non seulement le M23, mais également des combattants Wazalendo et des éléments présumés des FDLR, aggravant une situation humanitaire déjà critique. Face à cette résurgence de la violence, les notables du Nord-Kivu appellent les belligérants à la retenue et au strict respect du droit international humanitaire. Ils exhortent également la communauté internationale en particulier les États-Unis, l’Union européenne, l’Union africaine, la CIRGL et les autorités congolaises à intervenir de toute urgence pour protéger les civils. S. Tenplar Ngwadi
RDC – Cacao, café, palmier : Muhindo Nzangi lance une campagne nationale pour dynamiser les cultures d’exportation
Dans un contexte économique marqué par la nécessité de diversifier les sources de revenus, le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire en République démocratique du Congo passe à l’action. Le ministre Muhindo Nzangi a adressé, ce vendredi 15 août, une note officielle aux gouverneurs de province, leur demandant de préparer le terrain au sens propre pour une vaste campagne de promotion des produits agricoles d’exportation, en particulier le cacao, le café et le palmier à huile. Objectif : relancer la vocation exportatrice de l’agriculture congolaise Dans cette note stratégique, le ministre invite les gouverneurs à mobiliser les administrateurs de territoire ainsi que les chefs de chefferie ou de secteur, pour mettre à disposition dix hectares de terres cultivables à proximité des chefs-lieux de leurs entités respectives. Ces terrains devront accueillir des pépinières communautaires et des espaces de démonstration consacrés aux cultures ciblées. Le document précise que les inspecteurs d’agriculture territoriaux accompagneront les autorités locales dans l’identification, l’aménagement et la gestion de ces parcelles. Un rapport d’exécution est attendu sous 14 jours. Une fois réceptionné, le ministère s’engage à fournir immédiatement les intrants agricoles nécessaires au lancement effectif des plantations. La rédaction