La ministre d’État congolaise, ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner, a foulé le sol chinois à Changsha, capitale de la province du Hunan, pour participer à la réunion ministérielle des coordinateurs de la mise en œuvre des actions de suivi du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA). Cet événement, qui a débuté ce mercredi 11 juin 2025, marque une étape importante dans le renforcement des relations économiques et diplomatiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Chine. Accompagnée du ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, Mme Wagner a pris part aux travaux des plénières, axés sur l’évaluation et l’amélioration des mécanismes de coopération sino-africaine. En marge de la réunion ministérielle, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a multiplié les rencontres avec ses homologues africains, dont Mme Wagner. Lors de cet entretien bilatéral, M. Wang a insisté sur la nécessité pour les deux pays de mettre en œuvre le consensus atteint par les chefs d’État, notamment en approfondissant la coopération mutuellement bénéfique. Il a souligné la volonté de la Chine d’aider la RDC à transformer ses abondantes ressources naturelles en véritables leviers de développement. “Le vaste marché chinois restera toujours ouvert à ce pays africain”, a-t-il assuré. Mme Wagner a, quant à elle, réaffirmé l’attachement de la RDC au principe d’une seule Chine. Elle a également exprimé le souhait de son pays d’approfondir la coopération avec la Chine, sur une base mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. La ministre d’État a par ailleurs assuré que la RDC soutenait activement l’Initiative Ceinture et Route (ICR) et les autres initiatives mondiales proposées par la Chine.
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L’affaire Mutamba exacerbe les tensions entre Justice et Exécutif en RDC : Récusation du procureur général et questions sur l’indépendance de la justice
Un nouvel épisode controversé secoue le paysage politique et judiciaire de la République démocratique du Congo. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a franchi un cap en récusant le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde. Cette décision survient dans un contexte déjà tendu, marqué par une demande adressée à l’Assemblée nationale en vue de la levée de son immunité parlementaire dans le cadre d’une enquête pour “soupçons de détournement de fonds publics” liés à la construction de la prison centrale de Kisangani. Cette démarche, qualifiée de “rare à ce niveau de responsabilité”, souligne les tensions latentes entre le pouvoir exécutif et l’appareil judiciaire. Elle remet en question “l’articulation entre les prérogatives du ministre de la Justice et l’indépendance du ministère public”, un enjeu crucial pour le bon fonctionnement de l’État de droit. La situation est d’autant plus délicate que le ministre Mutamba, en tant que chef de l’administration de la justice, est censé garantir son impartialité. L’affaire Mutamba s’inscrit dans une série d’événements récents où le ministre a été accusé d’interférer dans des affaires judiciaires en cours. L’analyste rappelle notamment la suspension controversée, en 2024, de magistrats impliqués dans l’expulsion contestée d’un diplomate français à Kinshasa. Ces “recours à des mesures administratives contre des magistrats”, tout comme la récusation actuelle, mettent en lumière les “tensions persistantes entre certaines autorités politiques et judiciaires”. Elles soulèvent “la question du fonctionnement harmonieux des institutions dans le respect des principes d’équilibre et de séparation des pouvoirs”, fondements essentiels d’une démocratie solide. L’évolution de cette affaire, riche en implications juridiques et institutionnelles, sera scrutée de près. Son impact sur le climat politique en RDC et sur la confiance du public dans l’indépendance de la justice pourrait être significatif.
12e Conférence des gouverneurs : Jacques Kyabula appelle à une plus grande écoute et à des actions renforcées du gouvernement central
Lors de la 12e session de la Conférence des gouverneurs, qui s’est tenue à Kolwezi dans la province du Lualaba, les exécutifs provinciaux ont exprimé leur frustration face au non-respect des recommandations de la session précédente. Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a souligné l’impact négatif de cette situation sur la décentralisation et le développement national. Il a déclaré : « La plupart des résolutions adoptées lors de la dernière session demeurent sans effet, compromettant ainsi l’efficacité des efforts de décentralisation ». Les gouverneurs ont également mis en exergue l’absence d’opérationnalisation de la Caisse nationale de péréquation, censée réduire les disparités entre les provinces. Par ailleurs, ils ont dénoncé l’augmentation des motions abusives dans certaines assemblées provinciales, source d’instabilité pour les gouvernements locaux. Un autre sujet préoccupant est la progression du VIH/SIDA, nécessitant une réponse rapide et mieux coordonnée, avec des moyens adéquats. Les gouverneurs appellent ainsi le gouvernement central à une écoute attentive et à une action décisive pour adresser ces enjeux cruciaux.
RDC – Accusations de Bemba, Kamitatu contre-attaque : « Mensonges, manipulations et insultes à l’intelligence des Congolais »
Les récentes allégations du Vice-Premier Ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, accusant Joseph Kabila, Moïse Katumbi et la CENCO d’un complot visant à éliminer physiquement le Président Félix Tshisekedi, continuent de susciter une vague d’indignation. Olivier Kamitatu, proche de Moïse Katumbi, a réagi avec véhémence, dénonçant des “mensonges, manipulations et calomnies” qui visent à semer la division et à nuire à ses alliés politiques. Dans une série de messages postés sur son compte X (anciennement Twitter), Olivier Kamitatu a qualifié les accusations de Bemba “d’aussi grotesques qu’infondées”. Il s’est indigné notamment de l’implication de l’Eglise Catholique, “boussole morale de 50 millions de Congolais”, qu’il considère comme “une insulte à la foi et à l’intelligence collective”. Concernant Moïse Katumbi, Kamitatu a fermement démenti l’accusation selon laquelle il aurait fui Lubumbashi. Il a précisé que son départ avait été autorisé “officiellement par l’aviation civile et la DGM [Direction Générale de Migration, ndlr] avec le cachet de la DGM sur son passeport”. Il a également qualifié de “dilatoires, sans preuves aucunes” les autres accusations portées contre Katumbi, notamment celles liées à l’affaire de la piste de Mulonde et à la tentative de piratage du serveur de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante). Enfin, Kamitatu a balayé d’un revers de main les allégations concernant des versements massifs de fonds au Rwanda par Joseph Kabila. Soulignant que “le budget de l’État en 2001 n’était que de 300 millions de dollars”, il a qualifié “d’aberration comptable” l’invocation de “versements imaginaires de 15 milliards de dollars”. “Les mensonges de Bemba ne sont pas anodins, ils empoisonnent la cohésion nationale et insultent l’intelligence des Congolais, qui rejettent ces manipulations éhontées”, a conclu Olivier Kamitatu, appelant le leader du MLC (Mouvement de Libération du Congo) à cesser de propager de telles allégations. Cette réaction énergique témoigne des fortes tensions politiques qui traversent actuellement la scène congolaise et de l’importance des enjeux liés à la cohésion nationale.
Crise de gouvernance à l’ARSP : Malaise entre le Directeur Général Miguel Kashal et l’administrateur Christian BASEME
Une crise interne majeure secoue actuellement l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le secteur Privé (ARSP). Le Directeur Général, Miguel Kashal, est au cœur d’un conflit ouvert avec certains membres du Conseil d’administration, notamment l’administrateur Christian BASEME. Ce différend, aux implications lourdes, suscite un vif malaise au sein de l’institution et appelle à une intervention urgente des pouvoirs publics. Selon des sources proches du dossier, la gouvernance de l’ARSP est profondément fragilisée par un « manque de transparence flagrant ». Il est reproché à Miguel Kashal de « fonctionner en dehors des normes légales », en excluant systématiquement le Conseil d’administration, perçu comme « purement symbolique ». Cette gestion qualifiée de « personnelle et autoritaire » a ébranlé la confiance interne. L’affaire a pris une tournure plus grave avec la diffusion sur les réseaux sociaux d’accusations visant M. Christian BASEME, suspecté d’avoir « falsifié et divulgué des bordereaux bancaires liés à l’ARSP ». Cette accusation paraît paradoxale à plusieurs observateurs qui s’interrogent : « Pourquoi un administrateur chercherait-il à nuire à l’institution qu’il est censé défendre ? » Face à cela, Christian BASEME est resté silencieux, alimentant ainsi les tensions. Un point de rupture a été atteint lors d’une réunion extraordinaire du Conseil déclenchée après ces révélations. Celui-ci a décidé de « lancer un audit rigoureux de tous les départements, avec un accent particulier sur la direction financière ». Cette décision a été mal accueillie par le Directeur Général, qui a fait part de son « désaccord », laissant planer des doutes sur d’éventuelles tentatives pour « entraver le contrôle ». Plusieurs sources estiment que l’article mettant en cause Christian BASEME pourrait être une « manœuvre de représailles » destinée à « dissuader le Conseil de poursuivre ses investigations », de peur que des irrégularités plus importantes ne soient découvertes. La situation demeure donc tendue, menaçant la crédibilité de l’ARSP. Il apparaît essentiel que les autorités compétentes interviennent rapidement. Une investigation judiciaire est désormais nécessaire pour « faire la lumière » sur ces allégations et garantir une gouvernance saine, condition indispensable à la pérennité de cette autorité stratégique.
RDC – Christian Bahati torpille Bemba : « Incohérences, échec sécuritaire, et leçons malvenues »
Les récentes déclarations de Jean-Pierre Bemba Gombo, ministre des Transports, continuent de provoquer des remous au sein de la classe politique congolaise. Loin de calmer le jeu, Christian Bahati, analyste politique, est monté au créneau pour critiquer avec virulence le parcours et les propos de l’ancien vice-président, contestant ouvertement sa légitimité à donner des leçons à qui que ce soit. Au centre des critiques, la remise en question par Bemba de la nationalité de Joseph Kabila, insinuant qu’il ne serait pas Congolais d’origine. Pour Christian Bahati, cette attaque est une incohérence flagrante. Il rappelle que Bemba lui-même a été propulsé sur la scène politique grâce à son père, Jeannot Bemba Saolona, qui l’a publiquement présenté comme son fils. “De la même manière, Mzee Kabila nous a présenté Joseph comme son fils. Si Mzee était congolais, alors son fils l’est naturellement aussi”, argumente Bahati. L’analyste ne s’arrête pas là. Il pointe également du doigt l’échec de Bemba à enrayer la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays lorsqu’il occupait le poste de ministre de la Défense. Selon Bahati, “90 % des localités du Grand Kivu sont tombées aux mains des groupes armés pendant son mandat”. Il s’indigne : “Il n’a rien dénoncé par honte. Aujourd’hui, en tant que ministre des Transports, il s’érige en donneur de leçons, oubliant qu’il est incapable de résoudre les embouteillages à Kinshasa”. Autre point soulevé par Christian Bahati : le choix des tournées de Jean-Pierre Bemba. Originaire de la province de l’Équateur, notamment des localités de Gemena et Gbadolite, le ministre des Transports a privilégié des déplacements dans d’autres provinces, en particulier dans l’Est. “Pourquoi n’a-t-il pas commencé par ses terres natales ? A-t-il peur d’y faire face à son passé, notamment les crimes commis avant l’avènement de l’AFDL ?”, questionne Bahati, suggérant que Bemba éviterait délibérément d’assumer une part d’histoire encore sensible dans sa région d’origine. Enfin, Christian Bahati s’attaque aux accusations portées par Bemba contre la CENCO et l’ancien président Joseph Kabila, qu’il accuse d’avoir préparé un coup d’État. “Par quel canal Bemba a-t-il eu connaissance d’un tel projet ? Et s’il le savait, pourquoi n’a-t-il jamais dénoncé ? Était-il complice ?”, conclut l’analyste. Face à cette escalade verbale, Christian Bahati appelle les autorités à se recentrer sur la cohésion sociale et l’unité du pays, qu’il considère comme l’urgence absolue pour la population, plutôt que de s’enliser dans des débats clivants et porteurs de haine. Il exhorte également Jean-Pierre Bemba à rendre compte de son propre bilan lorsqu’il était ministre de la Défense, rappelant que la critique constructive ne suffit pas, elle doit être accompagnée d’une évaluation honnête de ses actions passées. Ce jeune notable du Sud-Kivu appelle ainsi à une plus grande responsabilité politique et à une culture de la transparence.
RDC : Félix Tshisekedi annonce l’Assurance Maladie Obligatoire lors de la 12e Session de la Conférence des Gouverneurs de Province à Kolwezi
Ce mardi 10 juin, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a ouvert la 12e Session de la Conférence des Gouverneurs de Province à Kolwezi, marquant une étape significative dans son engagement pour le bien-être des Congolais. Avec la mise en œuvre progressive de l’Assurance Maladie Obligatoire comme l’une des mesures phares, le chef de l’État a souligné l’importance d’une réforme qui vise à transformer le paysage de la santé en RDC. Lors de son discours, le Président Tshisekedi a expliqué comment cette initiative découle d’un dialogue social inclusif conduit au sein du Conseil National du Travail. Les modalités de cotisation, établies de manière équitable, prévoient une contribution de 2 % à la charge des employeurs et de 0,5 % pour les travailleurs. Cette approche collaborative témoigne de la volonté du gouvernement de créer un système qui bénéficie à tous les acteurs de la société. L’Assurance Maladie Obligatoire ambitionne d’élargir l’accès aux soins de santé, tout en renforçant la protection financière des ménages. En mobilisant des ressources domestiques, la RDC espère réduire sa dépendance à l’aide internationale, un enjeu essentiel dans la construction d’un avenir durable pour le pays. Le Président a également souligné une attention particulière accordée aux catégories les plus vulnérables, notamment les Forces Armées, la Police, les agents de l’État et les populations indigentes. “C’est un acte fort de justice sociale et de reconnaissance envers ceux qui protègent notre pays”, a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un système de santé inclusif qui répond aux besoins de tous. Cet engagement de la part de Félix-Antoine Tshisekedi est accueilli avec espoir par la population congolaise, et marque une avancée significative vers la réalisation d’un système de santé accessible et équitable pour tous les citoyens.
RDC – Fierté et développement à Kolwezi : Félix Tshisekedi inaugure de nouvelles infrastructures majeures avant la 12e Conférence des gouverneurs
À son arrivée à l’aéroport national de Kolwezi, le président Félix Tshisekedi a procédé à l’inauguration de trois importantes infrastructures publiques réalisées grâce aux fonds propres de la province. Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre de la politique provinciale de développement impulsée par les autorités locales. Les infrastructures inaugurées comprennent le Village des Congrès, un centre international destiné à accueillir des événements d’envergure nationale, une salle polyvalente moderne, ainsi que deux nouveaux bâtiments administratifs du gouvernorat provincial. Ces réalisations témoignent d’une volonté claire de renforcer les capacités institutionnelles et événementielles de la province. La cérémonie a été marquée par trois temps forts : un mot d’accueil prononcé par la gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka, une allocution des responsables des entreprises de construction ayant réalisé les ouvrages, puis la traditionnelle coupure du ruban symbolique, suivie d’une visite des sites par le chef de l’État lui-même. Selon la gouverneure Fifi Masuka, « des milliers de personnes se sont rassemblées le long de l’avenue de l’aéroport pour saluer le passage du cortège présidentiel, dans une ambiance festive et sous haute sécurité. » La présidence de la République a confirmé l’importance de cette visite qui intervient à la veille de l’ouverture officielle de la 12e Conférence des gouverneurs, prévue pour ce mardi 10 juin. Ce forum doit réunir les chefs des exécutifs provinciaux et le gouvernement central pour débattre des enjeux cruciaux de gouvernance et de développement territorial.
RDC : le procureur général presse l’Assemblée nationale d’autoriser des poursuites contre Constant Mutamba
Ce lundi 09 juin, à la plénière de l’Assemblée nationale, Firmin Mvonden, procureur général près la Cour de cassation, a formellement demandé l’autorisation d’engager des poursuites contre Constant Mutamba, ministre d’État à la Justice. Cette requête intervient dans le cadre d’une affaire de détournement présumé de 19 millions de dollars liés à un projet de construction d’une prison à Kisangani (province de la Tshopo). Si l’Assemblée nationale donne son accord, le ministre Mutamba disposera d’un délai de 24 heures pour présenter sa démission avant que son procès ne commence devant la Cour de cassation. Déjà autorisé à ouvrir une enquête contre Mutamba, Mvonden rappelle que le ministre a été entendu à deux reprises par le parquet général, sans que ses explications ne parviennent à innocenter les faits reprochés. Au contraire, ces auditions ont consolidé les charges retenues, en particulier celle de « détournement de deniers publics ».
RDC : Le Rwanda se retire de la CÉÉAC, dénonçant une « dérive » pro-Congo en pleine crise dans l’Est
Le 7 juin 2024, le Rwanda a officiellement quitté la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CÉÉAC), exprimant son désaccord face à ce qu’il considère comme une « dérive » de l’organisation en faveur de la République démocratique du Congo (RDC). Cette décision intervient dans un contexte de fortes tensions entre Kinshasa et Kigali, liées au conflit armé dans l’est de la RDC. Lors de la dernière Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CÉÉAC, la présidence tournante censée revenir à Kigali a été prolongée d’un an au profit du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Ce choix a provoqué le départ de Kigali, qui dénonce une partialité de la communauté à l’égard de la RDC. Cette rupture intervient alors que des pourparlers de paix se tiennent sous la médiation américaine, visant à désamorcer le conflit qui agite notamment la région de Goma, où le groupe armé M23 maintient une présence illégale. Le Conseil de sécurité de l’ONU, par la résolution 2773 adoptée le 21 février 2025, a exigé le retrait complet de ce groupe et le soutien rwandais à sa menace sur la stabilité régionale. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, rejette l’idée d’un impact négatif de ce retrait sur les négociations en cours : « La RDC est encore agressée par le Rwanda, mais la décision de la CÉÉAC reflète cette réalité sans compromettre les discussions menées sous médiation américaine et de l’Union africaine. » De son côté, le chef de la diplomatie rwandaise reproche à Kinshasa de rester « obsédé par une solution militaire », soulignant ainsi l’impasse persistante malgré les efforts diplomatiques. Le départ de Kigali fragilise la cohésion de la CÉÉAC au moment où la stabilité de la région dépend d’une résolution politique et sécuritaire urgente. Le dialogue reste toutefois maintenu, mais la méfiance croissante entre les deux pays illustre les défis majeurs à surmonter pour une paix durable.