RDC : Félix Tshisekedi se dit prêt à rencontrer Martin Fayulu pour sauver l’unité nationale

Quelques heures après le discours à la nation de l’opposant Martin Fayulu, le président Félix Tshisekedi a réagi via sa porte-parole Tyna Salama, exprimant son intérêt pour les propos de l’ancien allié de Lamuka. « Le président de la République salue le patriotisme et l’engagement de Martin Fayulu pour la cohésion nationale », a-t-elle écrit sur son compte X. Dans son allocution, Martin Fayulu avait exprimé le souhait d’un face-à-face direct avec Félix Tshisekedi afin de dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation. En réponse, le chef de l’État s’est dit disponible pour cette rencontre, soulignant la nécessité de préserver la République face aux menaces pesant sur ses institutions et son intégrité territoriale.

RDC : Jean-Jacques Mamba tance Martin Fayulu après son appel à la responsabilité politique

Dans un contexte politique tendu en République démocratique du Congo, Martin Fayulu a récemment lancé un appel solennel aux figures clés du pays, notamment Corneille Nangaa, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, les exhortant à assumer leurs responsabilités face à la crise nationale. Sa déclaration, pourtant, n’a pas laissé Jean-Jacques Mamba indifférent. L’ancien député et membre de l’AFC/M23 a vivement critiqué le discours de Fayulu, dénonçant un populisme marqué et une incohérence dans son approche. Mamba juge superflue la publicité faite autour de la volonté de Fayulu de rencontrer le président Félix Tshisekedi, estimant qu’une telle rencontre aurait dû se faire dans la discrétion. Il reproche notamment à Fayulu d’ajouter inutilement de la « théâtralité » à une démarche qui, selon lui, devrait rester pragmatique et constructive. Sur le sujet controversé de la présence de Joseph Kabila à Goma, Mamba défend fermement le droit de circulation de tous les Congolais, y compris d’un ancien chef d’État, sur l’ensemble du territoire national. Il condamne le discours de Fayulu qu’il considère comme discriminatoire, mettant en garde contre une stigmatisation injustifiée des populations de Goma, confrontées à l’insécurité mais toujours profondément patriotes. Jean-Jacques Mamba invite ainsi Martin Fayulu à privilégier l’apaisement et le dialogue, au lieu d’alimenter les tensions par des accusations répétées, plaidant pour une approche plus réaliste et un engagement politique responsable.

RDC : Martin Fayulu accuse Joseph Kabila et Corneille Nangaa dans la crise sécuritaire à l’Est

Martin Fayulu, figure majeure de l’opposition congolaise, a lancé un vibrant appel à la responsabilité ce lundi 2 juin, pointant du doigt Joseph Kabila et Corneille Nangaa face à la grave crise sécuritaire qui frappe l’Est de la République démocratique du Congo. Dans son adresse à la nation, Fayulu a insisté sur l’urgence d’un dialogue sincère comme unique voie pour restaurer la paix dans les zones en conflit, rejetant fermement la rébellion et toute forme de compromission. Concernant la présence de Joseph Kabila à Goma, le président de l’ECIDE n’a pas mâché ses mots : « Quittez Goma, cette ville martyre, aujourd’hui occupée avec la complicité des forces ennemies ». Il a affirmé qu’« aucune raison, même stratégique, ne saurait justifier une collaboration avec ceux qui déchirent notre pays ». Martin Fayulu a également dénoncé Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’accusant d’être complice des massacres qui touchent la population congolaise. « Aucune ambition ne vaut le prix de la souffrance de tout un peuple », a-t-il souligné avec force. S’adressant enfin au président Félix Tshisekedi, Fayulu a appelé à une rencontre franche et patriotique, sans compromissions, pour trouver une issue digne à cette crise existentielle : « Vous avez le devoir de ne pas laisser l’héritage du Congo être désintégré sous vos yeux ». Un message fort qui rappelle l’urgence d’une mobilisation nationale face aux défis sécuritaires persistants.

RDC: “L’immense richesse du Congo, pays de prédilection, fait perdre la tête à Kanambe, le Rwandais”, (Sa majesté Joseph Mukungubila) 

L’ancien président de la République joseph Kabila (monsieur M23) se trouve depuis jeudi 29 mai dernier, dans l’Est du pays, occupé par le Mouvement rebelle du M23.  Une situation que dénonce sa majesté Joseph Mukungubila. Ce dernier a dans sa récente lettre ouverte ouverte du 31 mai 2025, considéré que Joseph Kabila (le soldat du Goliath au corps chétif Paul Kagame) a perdu la tête à cause de l’immense richesse du Congo. Voici l’intégralité de sa lettre ouverte : Après plusieurs tentatives de vouloir venir récupérer le pouvoir à Kinshasa, cette fois-ci Kanambe finit par faire comprendre aux Congolais qu’il lui est toujours possible de prendre le pouvoir par la force. Comme si le sang des millions de Congolais n’était pas suffisant pour que ce génocidaire du peuple congolais veuille encore faire couler le sang de ce peuple martyr. Le voilà de nouveau à Goma avec l’intention de semer la terreur au milieu de ce peuple congolais, comme j’ai eu à le dire encore, peuple martyrisé à multiples reprises par le Rwanda. J’espère bien que la communauté internationale a eu cette fois-ci la compréhension de réaliser que ce petit pays, le Rwanda, a trop fait souffrir le peuple congolais. Et Dieu merci, Kanambe Hippolyte, le soldat de Kagame, ne s’en cache pas; par contre, il descend à Goma bien gardé par l’armée rwandaise. Vous vous rappellerez que lorsque Goma avait été attaquée et que, moi MUKUNGUBILA étant alerté par ma fille, la Princesse Esther, sur demande de l’autorité, j’avais pu réagir en m’agenouillant devant le Ciel et quelques secondes ou minutes après, on avait enregistré le revirement de situation; en sorte que, non seulement les nôtres fuyaient, mais en regardant derrière, ils avaient vu que le M23 fuyait également. C’est justement ce revirement de situation qui avait fait paniquer monsieur Paul Kagame, le Président rwandais, qui dans la panique, sans se gêner, va envoyer 10 000 militaires des forces spéciales rwandaises. Point n’est besoin de pouvoir m’attarder sur cela car le monde entier a vécu ça, et tous les décideurs de ce monde ont vu cela. Raison pour laquelle le Conseil de Sécurité avait pris des résolutions pour demander à Kagame d’évacuer tous ses militaires des terres congolaises. Bien sûr, Kagame se voyant pris la main dans le sac, parce que c’était trop flagrant, ne savait que penser ni que faire. De la même manière, monsieur Kanambe Hippolyte vient de se présenter à Goma, entouré de militaires rwandais sans gêne. Comme pendant toutes ces années, il était demeuré intouchable à cause du complot contre la terre de mes ancêtres, Kanambe ne se gêne plus pour montrer sa véritable face en tant qu’envahisseur. Moi MUKUNGUBILA Joseph, qui ait pu fustiger cet incirconcis rwandais, j’avais dit à mes compatriotes et notamment à nos militaires, que nous ne devrions pas laisser ces occupants piétiner notre souveraineté. Comme vous le savez, ces déclarations m’avaient valu de recevoir des attaques sanglantes de la part de monsieur Kanambe le Rwandais avec ses complices. Il est nécessaire que je rappelle ici que cette attaque contre ma résidence du Golf à Lubumbashi m’a coûté très cher, j’ai perdu plus de 300 de mes disciples alors qu’en ce moment j’étais en train de demander à mon avocat de signaler à la Monusco qui n’était pas loin de là. Malheureusement, ils avaient traîné pour nous en prétextant qu’ils étaient dans des réunions. Il est certes vrai que ce qui tracasse Kanambe, chers compatriotes et vous mes concitoyens du monde, ce sont les richesses de ce Congo qu’il s’est amassées immensément, en privant les autochtones de leurs richesses. Néanmoins, j’aimerais aussi aujourd’hui vous faire comprendre que ce pays, le Congo, n’est pas du tout un bien sans maître : Kanambe croyait que tout ce qu’il faisait était caché ou secret, mais non ! Si j’ai bonne mémoire, puis-je te poser la question, à toi Kanambe ? Pourquoi après avoir fait abattre mon frère Laurent Désiré, tu es allé, toi Kanambe, quelque part après bien sûr avoir répondu à l’invitation aux Etats-Unis d’Amérique ? Ces traîtres congolais t’ont conduit à l’intérieur du pays vers le Bandundu si je ne me trompe ? Qu’est-ce qu’ils te diront ? Ils vont te dire que si Laurent Désiré a été facilement assassiné, c’est parce qu’il est allé se réfugier derrière le totem du lion. “C’est pour cette raison que nous te conseillons de te couvrir de la peau du léopard. Parce que si toi aussi tu oses te couvrir de cette peau-là du lion, tu risques beaucoup, tu ne vas pas durer; parce que le lion lui-même est debout, il est là”. En donnant l’exemple de ce que vous avez mijoté en coulisse, il est clairement indiqué que vous en savez quelque chose. Quelque chose ? Comme quoi ? C’est-à-dire que si ces traîtres congolais t’ont dit de fuir ce totem-là du lion, alors ils savent très bien que ce pays n’est pas un bien sans maître. Le Congo a comme propriétaire : le Lion. Pourquoi est-ce que je vous révèle toutes ces choses, chers compatriotes ? Je les révèle juste pour vous dire, à vous mes compatriotes congolais, que ce pays, le Congo, est votre héritage. Donc vous n’avez pas à vous laisser effrayer par ces nomades tutsis. Parce qu’en s’affichant ouvertement, sans gêne, j’ai compris que ce Rwandais Kanambe l’a fait exprès pour vous terroriser, vous Congolais, comme il a toujours eu les moyens de vous maltraiter pendant tout le temps de sa gouvernance. J’ai été très choqué à mon retour dans le pays, d’apprendre qu’il était même en train de taper ses collaborateurs. Je ne sais pas s’il les gifle ou leur donne des coups de main. Cette façon d’agir, le monde me suit et qu’il soit témoin. Ce n’est pas une tyrannie qu’il est en train de reprocher au chef de l’État congolais. Permettez que je puisse rappeler à ce Rwandais, qu’il nous a maltraités pendant sa gouvernance. Depuis la Révolution française, il y a eu un mode de gestion

RDC : Le ministère de l’Environnement dément fermement les accusations de détournement au Fonds Forestier National

Ces derniers jours, des rumeurs infondées ont circulé sur les réseaux sociaux, accusant la ministre d’État, ministre de l’Environnement et du Développement durable, de détournement de fonds liés au Fonds Forestier National (FFN). Dans un communiqué officiel, le ministère rejette catégoriquement ces allégations qualifiées de « mensongères » et « sans fondement », dénonçant une campagne de désinformation orchestrée par des réseaux opposés aux réformes. Le FFN, établissement public autonome placé sous la tutelle du ministère, fait actuellement l’objet d’une suspension de ses principaux responsables – le président du Conseil d’administration Rigobert Kuta Mwana-Kuta et le directeur général Honoré Mulumba Kalala – pour mauvaise gestion, sur instruction directe de la Première ministre. Le ministère souligne qu’il est malveillant et infondé d’impliquer la ministre dans cette affaire qui relève strictement des organes de gestion du FFN. Le communiqué insiste sur la probité reconnue de la ministre, engagée dans la transparence et la bonne gouvernance, et affirme que cette tentative de déstabilisation ne fera que renforcer sa détermination à poursuivre ses réformes. Enfin, le ministère appelle à la vigilance des citoyens face à la désinformation et exhorte les institutions à faire respecter la vérité pour garantir la sérénité dans la gestion publique.

RDC : Joseph Kabila entame ses consultations à Goma pour aborder les défis sécuritaires dans l’Est

Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, a entamé ce jeudi une série de consultations dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. Installé dans l’une de ses résidences à Kinyogote, près du lac Kivu, il est présent dans la région depuis quatre jours. Lors de cette première rencontre, il a reçu des représentants des chefs religieux dans un échange qualifié de cordial et informel, avec une dizaine de personnes présentes autour d’une séance de questions-réponses. Ces consultations, annoncées comme des « consultations citoyennes » par l’équipe de Kabila, ont pour objectif principal de recueillir les préoccupations et propositions des forces vives locales face à la crise sécuritaire persistante dans l’est du pays. Elles s’inscrivent dans une démarche visant à mieux comprendre la situation sur le terrain. Vendredi, d’autres personnalités issues des sphères politique, administrative, sécuritaire, ainsi que des représentants de la société civile, sont attendues pour poursuivre ces échanges. Une source proche du dossier a expliqué que Joseph Kabila souhaite s’imprégner de la réalité locale en écoutant un large éventail d’acteurs, incluant les groupes politiques, administratifs, coutumiers, religieux, ainsi que les organisations féminines et communautaires. Au terme de ces consultations, l’ancien chef d’État prévoit d’organiser une conférence de presse à Goma. Les autorités locales et la population seront informées en temps utile afin de préparer leur participation à cet événement majeur. Cette démarche de Kabila, dans une région en proie à des violences récurrentes, pourrait marquer un tournant dans le dialogue autour des solutions à apporter à la crise sécuritaire au Nord-Kivu.

RDC : Le gouvernement réaffirme sa fermeté face aux critiques de Joseph Kabila

Face aux récentes critiques de l’ancien président Joseph Kabila, le gouvernement congolais a répondu avec fermeté. Dans un entretien exclusif, le porte-parole Patrick Muyaya a réaffirmé l’engagement total de l’exécutif à préserver l’intégrité territoriale et à relever les défis sécuritaires, notamment dans l’Est du pays. « Aucun centimètre de notre territoire ne sera concédé », a martelé Muyaya, soulignant la détermination du gouvernement à sortir vainqueur des tensions actuelles. Cette réaction fait suite à des déclarations de Kabila depuis l’étranger, où il dénonce la gouvernance en place, dans un contexte marqué par une enquête judiciaire évoquant son soutien présumé au mouvement rebelle M23/AFC. Pour le gouvernement, ces critiques relèvent d’un « retour politique sans vision », alors que les Congolais attendent des solutions concrètes. « Le président honoraire est un homme du passé, incapable de proposer un avenir », a ajouté Muyaya, insistant sur les efforts du pouvoir pour reconstruire un pays confronté à de multiples défis. Alors que Joseph Kabila tente de réintégrer le débat public, le gouvernement appelle à tourner la page et à concentrer les énergies sur la paix et l’unité nationale.

RDC : Jean Marc Kabund, ancien allié de Tshisekedi, tire des leçons du discours de Joseph Kabila

L’ancien colistier de Félix Tshisekedi, devenu aujourd’hui un opposant farouche, Jean Marc Kabund, a réagi au discours à la nation prononcé par l’ancien président Joseph Kabila. Un discours qui continue de faire écho dans le paysage politique congolais, suscitant réflexions et analyses. Sur son compte X (ancien Twitter), le président du parti Alliance pour le Changement a souligné que ce discours constitue « une leçon essentielle » : « Nul n’est fort éternellement. » Selon lui, il rappelle que dans une véritable démocratie, « le combat pour la démocratie ne doit jamais être criminalisé, car il vise à honorer les morts, à défendre les vivants et à préserver l’avenir des générations ». Kabund insiste sur le fait que le discours de Kabila transmet un message clair : « Aucun homme, aussi puissant soit-il, n’est plus grand que la nation qui l’a vu naître. » Il invite les détenteurs du pouvoir, présents comme futurs, à la responsabilité et à l’humilité, en soulignant que « la roue de l’histoire tourne inlassablement » et que chacun devra un jour répondre de ses actes devant l’histoire. Il recommande également le respect strict des lois, des règles démocratiques et du règlement de la République. « Préparez-vous à quitter le pouvoir avec responsabilité, car le moment viendra où il faudra répondre de ses actes », conclut-il, appelant à une gouvernance responsable et à une transition pacifique.

RDC : Seth Kukuni voit dans le discours de Joseph Kabila une déclaration de guerre contre la gestion de Tshisekedi

Après l’allocution à la nation de l’ancien président Joseph Kabila, les réactions ont été vives et multiples. Parmi elles, celle de l’opposant Seth Kukuni, qui s’est exprimé quelques heures plus tard pour analyser la portée du discours. Selon Kukuni, ce discours marque un tournant dans la crise politique en RDC, en appelant à une résistance accrue face à la gestion jugée calamiteuse du pays par Félix Tshisekedi. Il affirme que Kabila a lancé « une guerre juste » contre la tyrannie, l’usurpation du pouvoir, l’injustice, l’incompétence, ainsi que la déliquescence de l’État. Ce discours intervient dans un contexte de crise politico-sécuritaire profonde, qui nécessite selon Kukuni un dialogue national inclusif pour envisager un retour à la stabilité et à la paix. En attendant une éventuelle réponse du gouvernement, cette déclaration semble ouvrir la voie à une intensification du débat sur l’avenir politique de la RDC.

RDC : Joseph Kabila appelle à un sursaut patriotique pour sauver le pays

L’ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, a lancé un vibrant appel à la nation ce vendredi 23 mai, face à la dégradation de la situation politique et sécuritaire du pays. Dans un discours empreint de détermination, il a proposé un pacte citoyen visant à mobiliser les Congolais autour de 12 engagements fondamentaux. Ces engagements incluent la fin de la tyrannie, la restauration de l’État de droit, la réconciliation nationale, le retrait des troupes étrangères, l’arrêt de l’utilisation de mercenaires, ainsi que le rétablissement de la démocratie. Kabila a également souligné l’importance de relancer le développement, de renforcer l’autorité de l’État, de protéger les droits humains, de lutter contre la corruption, d’assurer une bonne gouvernance et de promouvoir la paix. Affirmant sa volonté de contribuer à la reconstruction de la RDC, Kabila a insisté sur le fait que son pays mérite mieux que l’image déformée que lui renvoient les dirigeants actuels. Cet appel au patriotisme s’inscrit dans un contexte où les défis socio-économiques et sécuritaires demeurent pressants.