Le procureur général près la cour d’appel de Kinshasa/Gombe a adressé une invitation officielle à Florimond Muteba, président de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), pour se présenter à son cabinet le lundi 17 mars 2025 à 10 heures. Bien que le motif de cette convocation n’ait pas été précisé, Florimond Muteba est reconnu pour son engagement inébranlable dans la lutte contre la corruption et les anti-valeurs. Récemment, il a exprimé son opposition à la médiation proposée par la présidence angolaise pour un dialogue entre le gouvernement congolais et les rebelles du M-23/AFC. Dans un communiqué, Muteba a dénoncé l’influence des dirigeants africains sur Félix Tshisekedi, affirmant que ce dernier est poussé vers des négociations avec le président rwandais Paul Kagame dans un contexte de rapport de forces désavantageux. Il met en garde contre les risques de concessions imposées par des adversaires et des puissances extérieures, soulignant ainsi les enjeux cruciaux auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée.
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Conflits armés en RDC : L’Angola et la SADC œuvrent pour la paix et la stabilité
Luanda, la capitale angolaise, se prépare à accueillir le 18 mars des pourparlers directs entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle M23. Cette initiative, orchestrée par l’Angola, a pour but d’établir un accord de paix durable et de réduire les tensions persistantes dans la région. Depuis 2022, le M23, actif principalement dans l’est de la RDC, a intensifié ses opérations, s’emparant de villes stratégiques et exacerbant les relations avec le Rwanda, accusé de soutenir le groupe rebelle, bien que Kigali démente ces allégations. Cette escalade a entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, aggravant ainsi la crise humanitaire. Le rôle clé de l’Angola dans la médiation L’Angola s’impose comme un acteur central dans les efforts de paix, notamment à travers le “Processus de Luanda” lancé en 2022. Ce processus a permis d’organiser plusieurs sommets pour désamorcer les tensions entre la RDC et le Rwanda, avec des engagements en faveur du retrait du M23 et des discussions politiques inclusives. Le président angolais, João Lourenço, désigné facilitateur par l’Union africaine, a coordonné des réunions visant à harmoniser les initiatives politiques et militaires concernant la crise dans l’est de la RDC. Réactions des acteurs concernés Le gouvernement congolais a salué l’initiative angolaise tout en restant discret sur les détails de sa participation aux pourparlers. De son côté, le M23 a qualifié cette initiative de “victoire de la raison” et a confirmé sa présence. Sommet extraordinaire de la SADC En parallèle, la SADC tiendra un sommet extraordinaire le 13 mars 2025 pour discuter de la situation sécuritaire en RDC. Les chefs d’État des pays membres se réuniront par vidéoconférence sous la présidence d’Emerson Mnangagwa, président du Zimbabwe. L’objectif principal est d’examiner les récents développements sécuritaires en RDC et d’évaluer les recommandations issues du dernier sommet de la Troïka de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité. Les initiatives menées par l’Angola et la SADC témoignent des efforts concertés de la communauté internationale pour restaurer la paix et la stabilité en République démocratique du Congo.
Dialogue avec le M-23 : Patrick Muyaya appelle à la prudence
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a abordé la question des négociations avec le M-23 lors d’un briefing mardi 11 mars, en collaboration avec le ministre des Travaux publics. Cette intervention fait suite à une déclaration de Tina Salama, porte-parole du Président de la République, qui a annoncé que le pays prenait acte de l’initiative angolaise visant à rassembler le gouvernement de Kinshasa et les groupes armés actifs dans l’Est du pays. Cette annonce a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux, certains interprétant les propos de Tina Salama comme un abandon de la position ferme du président Félix Tshisekedi, qui avait jusqu’alors refusé de négocier avec les rebelles. Patrick Muyaya a précisé que le Président angolais, en tant que médiateur dans le cadre de la résolution 2773, a un rôle important à jouer. Il a également indiqué que le gouvernement congolais se prononcera prochainement sur cette initiative, tout en appelant la population à faire preuve de prudence et à « mettre de l’eau dans son vin » concernant les attentes autour de ce dialogue potentiel.
RDC : L’appel à l’union nationale de Félix Tshisekedi rejeté par l’oppositionRDC : L’appel à l’Union nationale de Félix Tshisekedi rejeté par l’opposition
Président Félix Tshisekedi a tendu la main aux partis politiques congolais le samedi 22 février, les invitant à participer à la formation d’un gouvernement d’union nationale afin de surmonter les multiples crises qui frappent la République Démocratique du Congo (RDC). Toutefois, cette proposition a été fermement rejetée par les principaux partis d’opposition. La coalition Lamuka, qui regroupe plusieurs partis d’opposition, a exprimé sa conviction que le seul chemin vers la résolution des crises actuelles réside dans un dialogue inclusif, tel qu’encouragé par les Églises catholique et protestante. « La voie à suivre aujourd’hui, c’est le dialogue. C’est la seule solution pour résoudre les trois crises graves auxquelles fait face notre pays », a déclaré Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, soulignant l’importance de repenser les priorités nationales avant toute formation de gouvernement. Alain Bolodjwa, du parti Levons-nous et bâtissons, a vivement critiqué la démarche du président Tshisekedi. Selon lui, « nous ne résoudrons pas le problème si nous n’avons pas compris ce qui n’a pas marché » avec le gouvernement actuel. Il a insisté sur le fait que le problème ne réside pas dans la distribution de postes, comme le propose le président, mais dans les causes profondes de l’échec du gouvernement. « Il semble que, pour M. Tshisekedi, il suffirait d’offrir des postes à l’opposition pour que tout aille mieux. Mais il ne se pose pas la question de ce qui n’a pas fonctionné avec l’actuel gouvernement, surtout dans un contexte de guerre », a-t-il affirmé. De son côté, Hervé Diakese, porte-parole d’Ensemble pour la République, a mis en lumière la véritable priorité du président, selon lui. « Félix Tshisekedi est davantage préoccupé par la sauvegarde de son pouvoir, issu d’une tricherie en récidive, que par la résolution des crises du pays », a-t-il dénoncé. Il estime que le président se concentre sur des enjeux personnels au lieu de se focaliser sur les défis économiques, sociaux et sécuritaires urgents que rencontre la RDC. Face à ces critiques acerbes, la proposition de Tshisekedi semble de plus en plus compromise. L’opposition, au lieu d’accepter une simple redistribution des rôles, privilégie le dialogue comme solution pour sortir le pays de l’impasse. Le rejet de l’union nationale souligne non seulement un manque de confiance envers l’approche du président, mais aussi une volonté de réexaminer en profondeur les fondements du gouvernement actuel avant de s’engager dans toute nouvelle structure de pouvoir. En fin de compte, bien que l’appel de Tshisekedi ait été entendu, l’opposition préfère chercher une issue à travers des discussions ouvertes et sincères, sans compromis précipités. Le dialogue, dans cette perspective, reste la clé de voûte d’une véritable réconciliation nationale, capable de résoudre les crises internes du pays.
RDC : Augustin Kabuya recadre sévèrement Joseph Kabila après ses récentes déclarations
Le secrétaire général et président intérimaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, n’a pas tardé à réagir aux récentes déclarations de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, sur la gouvernance actuelle du pays. Surnommé “le gardien du temple”, Augustin Kabuya estime que Joseph Kabila n’est pas bien placé pour parler de démocratie. « Dans un pays sérieux, Kabila peut-il parler de démocratie ? Demandez-lui s’il peut se rendre calmement dans les familles de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana en tenant un tel discours ? », s’interroge-t-il lors d’une interview accordée à un média local. Il poursuit en déclarant : « Il a incendié notre permanence, il y a eu des morts, des veuves et des orphelins. En tout cas, le monde entier a compris qui il est après sa sortie médiatique. » Pour Augustin Kabuya, c’est la justice divine qui a fait que Joseph Kabila se dévoile publiquement. Il affirme également que l’ancien président se cache derrière Corneille Nangaa et que Paul Kagame serait leur parrain. D’après l’UDPS, cette prise de parole de Joseph Kabila confirme les accusations selon lesquelles il serait impliqué dans la rébellion menée par Nangaa dans l’est du pays.
RDC: “il faut qu’on lance un mandat d’arrêt contre ce monsieur qui veut rendre légale les massacres commis par le M23” ( Lettre ouverte du 23 février 2025 de Sa Majesté Joseph Mukungubila)
Mes très chers compatriotes, tout ce qui vient de nous arriver, que nous considérons comme étant notre victoire dans cette guerre, mérite à ce que vous puissiez rendre gloire à l’Éternel Dieu du pays (Congo) au lieu d’attribuer cette gloire à un homme. La couronne d’épine vous parle : c’est écœurant de vous entendre parler avec joie de l’avoir emporté sur ces Rwandais, le M23. Il n’est pas louable de vous empêcher de pouvoir glorifier Dieu du pays et de regarder ailleurs. C’est de l’ingratitude pure et simple. Moi je pense, que nous n’avons pas la courte mémoire qui puisse nous faire ignorer que la position de la communauté internationale (cette communauté internationale à laquelle je dis merci pour cet élan de décisions) était très claire. Sa position était celle de nous exhorter à pouvoir aller au dialogue. Et moi MUKUNGUBILA, moi seul, j’avais pris l’option de pouvoir refuser ce dialogue et les raisons, vous pouvez facilement les dénicher. J’avais trouvé que ce serait injuste d’accepter le dialogue immédiatement après que ce M23 a endeuillé les familles qui vivaient paisiblement à Goma. J’avais dit non ! Et si j’ai bonne mémoire, c’est à mon “non” au dialogue, que la communauté internationale, pour la toute première fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, fit entendre sa voix “plus jamais ça”. Dans un sursaut de réactions, c’est avec bonheur dans mon cœur que j’entends la communauté internationale accepter de ressentir la douleur comme moi, en ce concernant mes frères et sœurs congolais qui venaient d’être massacrés par l’armée rwandaise, sous étiquette du M23. Mon cœur va déborder de joie en étant encouragé par mes compatriotes congolais qui, eux aussi, dans un sursaut d’élan, vont pouvoir se ranger derrière moi, à l’unanimité. Lorsqu’on vît ces deux mouvements religieux prendre l’initiative de se rendre auprès du M23, j’avais tancé cela, ensemble avec toute la communauté congolaise. Point n’est besoin de m’attarder sur cela. Il est important de souligner cependant, que la presse congolaise, pour ne pas citer les journalistes, avait élevé la voix, s’adressant aux politiques congolais : parmi tous les politiques, personne d’entre vous ne se lève aujourd’hui au moment où notre pays vient d’être attaqué. Depuis un certain temps, vous vous attelez à chercher les quotas et c’est ce qui fait votre plaisir. Quand nous sommes attaqués vous êtes cloués sous le lit (notez bien). D’où venait ce langage ? C’est parce que nous tous, nous étions dans la panique. On ne savait pas ce qui arriverait le lendemain. Raison pour laquelle tout le monde se taisait. Pendant ce temps, je ne sais pas si cela peut être jeté dans le panier des oubliettes. Moi, MUKUNGUBILA, je me suis levé et je n’ai pas entendu qui que ce soit, j’ai entendu le son de ma voix seul. Et c’est moi qui ai donné au peuple congolais cet élan de dire “non” au dialogue. Comme le disait la voix de la presse, effectivement, certains pour ne pas dire nombreux de ces politiques, se sont mis à évacuer leur famille vers l’Europe pour être plus précis. C’est faux ou c’est vrai ? C’est vrai. J’ai appris toute cette manœuvre d’évacuation des familles, rien ne m’a échappé. Il faut noter en passant que moi, Joseph MUKUNGUBILA, je viens à peine d’arriver de l’exil. Et comme c’est ma voix qui a parlé, donc je me suis dit que c’est moi que ceux qui sont ennemis du pays veulent égorger, puisque c’est moi qui ai dit “non” au dialogue. Et Dieu merci, la communauté internationale m’a entendu. Et Dieu merci tous ceux qui se retrouvent en dehors de nos frontières se sont rangés derrière MUKUNGUBILA pour dire non au dialogue. C’est ce qui amènera la communauté internationale à pouvoir dire non au dialogue. Et voilà la victoire dont vous êtes en train de parler et vous taper la poitrine. Vous ne trouvez pas que c’est de la méchanceté et de la malhonnêteté de ne pas donner gloire à ce Dieu qui vous a donné cette victoire écrasante ? Ils m’envoyaient des messages de remerciement pour me dire “maintiens ta position”. Et cette victoire, elle est à moi. Mes très chers compatriotes, je dis encore, un point troublant et j’en suis très sidéré, c’est d’entendre quelqu’un qui vient plaider pour le M23 de manière éhontée, oubliant que les familles endeuillées, que ce soit à Goma ou à Bukavu, sont encore en train de pleurer. Et eux, viennent encore plaider pour le M23. Est-ce que ce n’est pas logique que je puisse demander au président Félix Tshisekedi de lancer un mandat d’arrêt contre ce monsieur, contre ces gens ? Notre pays, n’est-il pas souverain ? Si notre pays est souverain, il faut qu’on lance un mandat d’arrêt contre ce monsieur qui veut rendre légal les massacres commis par le M23 dans notre pays. Vraiment c’est intolérable ! Et aller jusqu’à traiter le président Félix Tshisekedi de tyran ! Mes chers compatriotes, je vous dis, cette défaite de ce sanguinaire leur a fait très mal à telle enseigne qu’il commence à délirer. Quelles que soient vos appréciations quant au président Tshisekedi, il est le chef de ce pays, il est le chef du peuple que vous venez de massacrer. Le traiter de tyran voudrait dire quoi ? Et même quand vous vous adressez à la communauté internationale, je comprends que vous grinciez des dents car Dieu du pays vous a assené une défaite cuisante. De la même manière, c’est toi qui étais entré dans notre pays sans le visa pour demander un séjour chez nous. Tu étais entré avec une arme donnée par Kagame, et cette arme ne l’as-tu pas utilisée ? Tu légalises maintenant les actions du M23. Ça se comprend maintenant car, qui se ressemble s’assemble. Dieu merci de nous avoir accordé la grâce de respirer encore, sinon nous allions être dispersés en brousse par ces criminels, par ces assassins. C’est vous qui pouvez vraiment tenir un tel langage pour traiter Tshisekedi de tyran. Je
RDC : Joseph Kabila brise le silence et accuse le régime Tshisekedi
L’ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a enfin décidé de sortir de son silence en réagissant à l’agression dont la République Démocratique du Congo est victime. Intervenant dans un média sud-africain, Joseph Kabila estime que la crise sécuritaire en RDC nécessite bien plus qu’une solution militaire et pointe du doigt la mauvaise gouvernance du régime actuel comme l’une de ses causes profondes. « Toute tentative de résolution de cette crise qui ignore ses causes profondes, à commencer par la gouvernance actuelle de la RDC, ne pourra pas aboutir à une paix durable », a déclaré Joseph Kabila dans une tribune publiée par sa cellule de communication. Il ajoute : « Pour restaurer la paix et la stabilité dans l’Est du pays, il est crucial de s’attaquer à la question des groupes armés nationaux et étrangers présents sur le sol congolais. Cependant, contrairement à ce que les autorités de Kinshasa veulent faire croire, la crise ne se limite pas aux actions incontrôlées du M-23, présenté à tort comme un groupe anarchiste et un simple proxy d’un État étranger sans revendications légitimes, ni à un simple désaccord entre la RDC et le Rwanda. » Alors que le gouvernement de Kinshasa mise sur le soutien diplomatique et militaire de l’Afrique du Sud, l’ancien président congolais s’oppose à cette approche et critique ouvertement son successeur, Félix Tshisekedi. « Le monde observe pour savoir si l’Afrique du Sud, connue pour son humanisme et ses valeurs, continuera d’envoyer des troupes en RDC pour soutenir un régime tyrannique et combattre les aspirations du peuple congolais », a-t-il déclaré. Il est important de rappeler que le président Félix Tshisekedi a, à plusieurs reprises, accusé Joseph Kabila d’être le commanditaire du mouvement rebelle AFC, qui mène conjointement des opérations avec le M-23 dans l’Est du pays.
Guerre en RDC : « Je ne veux pas négocier avec le M23. Nous allons reprendre Goma soit par le dialogue, soit par une reconquête militaire », affirme Félix Tshisekedi
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a accordé une interview exclusive au journal américain The New York Times, publiée ce samedi 22 février, dans laquelle il s’est exprimé sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Le chef de l’État congolais a réitéré son refus de dialoguer avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda et en pleine offensive dans la région. Il affirme néanmoins que la reprise de Goma se fera soit par le dialogue, soit par la force militaire. « Je ne veux pas négocier avec le M23, qui est une coquille vide. Nous allons reprendre Goma soit par le dialogue, soit par une reconquête militaire », a-t-il déclaré. Ces propos interviennent alors que les États-Unis viennent de sanctionner un responsable politique rwandais, James Kabarebe, et que la communauté internationale multiplie les condamnations et recommandations à l’égard de Kigali, accusé de soutenir les rebelles du M23 dans leur affrontement contre l’armée congolaise et ses alliés. La diplomatie, une priorité pour Kinshasa afin de faire taire les armes Alors que l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23, contrôle Goma et Bukavu, les deux grandes villes de la région, et étend sa présence dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, le gouvernement congolais mise avant tout sur la diplomatie. Kinshasa multiplie les démarches auprès des instances régionales et internationales, mais récolte principalement des condamnations et des recommandations à l’encontre du Rwanda. Un dialogue direct avec le M23 de plus en plus improbable La plateforme AFC, dirigée par l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, affiche sa volonté de renverser le régime de Félix Tshisekedi par la force, tout en laissant la porte ouverte à un dialogue direct avec Kinshasa. Cette option est soutenue par plusieurs membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), notamment Nairobi, Kampala et Kigali. Cependant, Kinshasa reste ferme dans son refus de dialoguer avec le M23, qu’il qualifie de groupe « terroriste ».
Guerre dans l’Est de la RDC : L’appel patriotique de Vicky Mukeba à la jeunesse congolaise
Préoccupé par la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, Vicky Mukeba exhorte l’ensemble de la jeunesse congolaise à rester positive face à l’agression rwandaise. « Nous demandons aux jeunes de rester positifs. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes sont en train d’être manipulés. Nous leur disons qu’il n’est pas trop tard pour vaincre l’ennemi. Nous devons rester unis pendant cette période pour faire face à l’ennemi », a-t-il déclaré à la rédaction de Congopresse.net Pour ce cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le combat mené par le Rwanda, à travers ses supplétifs du M23/AFC, ne vise pas un individu en particulier, mais bien la République Démocratique du Congo dans l’unique but de balkaniser le pays. « Très chers jeunes, réveillez-vous ! Nous devons taire toutes nos divergences et sauvegarder notre intégrité territoriale. Nous appelons tous les jeunes à la mobilisation et nous portons un seul message : le Congo ne sera pas divisé. Nous n’allons pas laisser notre pays tomber entre les mains des ennemis », a-t-il ajouté. De surcroît, Vicky Mukeba a exhorté la jeunesse à parler d’une seule voix et à ne pas céder à la manipulation ou à l’intimidation. Dans l’Est de la RDC, la situation sécuritaire demeure préoccupante, les rebelles multipliant leurs efforts pour conquérir de nouvelles localités. Kinshasa a dénoncé, mercredi dernier, l’intention du régime belligérant de Kigali de vouloir renverser par la force le pouvoir de Félix Tshisekedi.