Ce samedi 28 décembre, le président Félix Tshisekedi a officiellement lancé les travaux de modernisation de la route nationale n°2, un projet ambitieux visant à transformer l’axe routier Mbuji-Mayi-Kabinda-Mbanga. Ce tronçon de 280 kilomètres sera entièrement asphalté, marquant une étape majeure pour la connectivité dans cette région stratégique du pays. Le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, a précisé que ces travaux sont financés par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’Appui à la Connectivité et au Transport (PACT). « Ce projet a pour objectif d’assurer une connectivité pérenne entre les parties centre et est de la RDC », a-t-il souligné lors de la cérémonie de lancement. Le PACT ne se limite pas à l’asphaltage des routes. Il comprend également le bitumage d’autres tronçons stratégiques, tels que Mbuji-Mayi-Kabinda-Kasongo-Bukavu et Kanyabayonga-Butembo, soit un total de 1 180 kilomètres, pour un coût global de 1,5 milliard de dollars américains. Cette initiative vise à améliorer le transport terrestre et à renforcer l’infrastructure numérique du pays. En effet, le projet prévoit également la pose de fourreaux de fibre optique parallèlement à la construction des routes. Cette connectivité numérique, essentielle dans un monde de plus en plus interconnecté, promet de stimuler le développement économique local en facilitant le commerce et en améliorant l’accès aux services pour les populations vivant le long de ces axes routiers. Cette approche intégrée ouvre la voie à une transformation durable des infrastructures et à une croissance inclusive pour l’ensemble du pays.
Category: politique
RDC : Félix Tshisekedi inspecte les travaux de la route de Kalambambuji, espoir pour la population de Kananga
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a consacré l’après-midi de la Journée de Noël à l’inspection des travaux de la route de Kalambambuji, projet clé pour la population de Kananga. Le Chef de l’État a parcouru 25 km sur la Route Nationale 1 (RN1) jusqu’au village de Matamba, qui constitue le point de départ (PK0) de la route de Kalambambuji. Il a ensuite visité les PK8 et PK10, où se trouvent respectivement un concasseur et la base vie des entreprises chinoises en charge des travaux. Accompagné du ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), le Président a observé le premier tronçon asphalté de cette route et reçu des explications détaillées des entrepreneurs chinois ayant repris le chantier en septembre dernier. Selon ces derniers, l’installation de la base vie ainsi que le montage de l’usine de production de graviers et de béton permettront d’accélérer les travaux sur cette route surnommée “route de l’espoir”. Interrogé sur l’état d’avancement des travaux, le ministre des ITPR, Alexis Gisaro, a annoncé qu’en juin 2025, les 230 km de la route seront rendus praticables, en attendant les grands travaux d’assainissement et de pose de bitume. La remise complète de la route est prévue dans deux ans. La route de Kalambambuji revêt une importance stratégique pour le Kasaï central. Non seulement elle relie la ville de Kananga à l’océan Atlantique via le port de Lobito, mais elle contribue également au désenclavement du Grand Kasaï et à l’ouverture vers l’Afrique australe. En outre, elle favorisera le commerce transfrontalier entre le Grand Kasaï et l’Angola. Mardi, à son arrivée à Kananga, le Chef de l’État s’était adressé à la population réunie à la place de l’Indépendance, réaffirmant son engagement à achever la construction de cette route avant la fin de son mandat.
RDC – Kasaï-Central : Félix Tshisekedi promet la réalisation de la “route de l’espoir” et annonce des projets d’électrification à Kananga
Lors d’une allocution marquante ce mardi 24 décembre, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a exprimé sa gratitude envers la population de Kananga pour le soutien renouvelé lors des élections présidentielles de décembre 2023. Ce discours a permis au Chef de l’État de mettre en lumière plusieurs projets phares, notamment la construction de la route Kananga-Kalambambuji, surnommée la “route de l’espoir”. Dès le début de son intervention, le Président Tshisekedi a souligné l’importance stratégique de cette infrastructure pour le développement économique et social de la région. En utilisant la langue locale pour établir une meilleure connexion avec ses concitoyens, il a réaffirmé son engagement à achever ce projet avant la fin de son second mandat. « Faites-moi confiance, je ne terminerai pas ce mandat sans avoir achevé cette route », a-t-il assuré, insistant sur son intention de superviser personnellement les travaux. Le Chef de l’État a également abordé les chantiers en cours sur la Route Nationale 1 (RN1), qui relie Kananga à Tshikapa, tout en énumérant d’autres projets communautaires à inspecter lors de sa visite dans la province. Dans un élan de communication directe avec la population, Félix Tshisekedi a présenté les six axes prioritaires de son second quinquennat : – Création d’emplois, – Diversification de l’économie, – Amélioration de la sécurité, – Renforcement du pouvoir d’achat, – Accès élargi aux services de base, – Amélioration de l’efficacité des services publics. Ces engagements, selon lui, visent à répondre aux attentes croissantes des Congolais en matière de développement. Sur le plan institutionnel, le Président a également évoqué la possibilité d’une révision ou d’une modification de la Constitution. Une commission ad hoc sera mise en place dès le début de l’année 2025 pour examiner cette question. Sur le volet énergétique, Félix Tshisekedi a annoncé des avancées notables dans les projets d’électrification de la province. « Je suis heureux de vous annoncer la fin des études pour le barrage de Mbombo. Les travaux de construction commenceront en février 2025 », a-t-il déclaré. Le Chef de l’État a par ailleurs sollicité l’appui des autorités coutumières pour garantir la réussite de cette initiative. Après son allocution, le Président s’est rendu à l’Hôpital Général de Référence de Kananga pour inspecter les travaux de réhabilitation menés dans le cadre du Programme de Développement Local (PDL-145 T). L’établissement a été entièrement modernisé, avec des équipements de pointe, dont un laboratoire performant, un service de radiologie complet, des appareils d’échographie et un scanner de dernière génération. Le ministre de la Santé, Dr Roger Kamba, a profité de cette visite pour annoncer la construction d’un grand centre de recherche biomédicale sur le site de l’hôpital. Ce projet, une fois achevé, permettra aux populations locales d’accéder à des soins de santé de haute qualité, marquant ainsi une avancée majeure dans le secteur sanitaire de la région.
Kasaï-Oriental : Prince Héritier Mao Kabenge Kabua Ka Katenda Wa Mutombo accède à la tête des Bakua Kalonji
Prince Héritier Mao Kabenge Kabua wa Mutombo Katshi Ier est officiellement le nouveau grand chef de la chefferie des Bakua Kalonji, dans le territoire de Tshilenge, au Kasaï-Oriental. Cette décision découle d’un arrêt de réhabilitation rendu par la Cour d’État en novembre 2019 et publié le mercredi 22 janvier par la Cour de cassation. La Cour d’État a réhabilité le Prince Héritier Mao Kabenge après un long procès intenté contre la République démocratique du Congo (RDC). L’État était accusé d’avoir violé les articles 67, 74 et 80 de la loi organique du 7 octobre 2008, qui encadre la composition, l’organisation et le fonctionnement des entités territoriales décentralisées, ainsi que leurs rapports avec l’État et les provinces. Un long conflit autour de la succession La succession à la tête des Bakua Kalonji avait suscité de vives tensions depuis le décès, en 2010, de Kabengele Dibue Mutombo Katshi V, ancien grand chef de la chefferie. Contrairement aux dispositions coutumières, la famille régnante n’avait pas été consultée pour désigner son successeur. En 2012, une élection contestée avait été organisée par les autorités provinciales, regroupant 28 chefs de groupements. Celle-ci avait porté Kalala wa Mwela à la tête de la chefferie, malgré son inéligibilité au pouvoir coutumier. Deux ans plus tard, il fut remplacé par Ladislas Kadima Kabengele Nkaguvu, élu par les représentants des tribus, mais cette élection fut également jugée illégale pour non-respect des traditions coutumières. La réhabilitation du pouvoir légitime Après plusieurs années de litiges, la Cour d’État a tranché en faveur du Prince Héritier Mao Kabenge, reconnaissant ainsi son droit légitime à la succession. Cette décision marque la fin d’un conflit qui avait fragilisé l’autorité coutumière dans la chefferie des Bakua Kalonji. Avec cette réhabilitation, le Prince Héritier Mao Kabenge est désormais appelé à consolider l’unité des Bakua Kalonji et à restaurer l’autorité coutumière, tout en collaborant avec les autorités étatiques pour le développement de son territoire.
RDC : Météo capricieuse, le déplacement de Tshisekedi au Kasaï reporté
Les mauvaises conditions météorologiques ont contraint le Président Félix Tshisekedi à reporter son déplacement dans la région du Kasaï. L’avion présidentiel n’a pas pu atterrir à l’aéroport de Kananga ce lundi 23 décembre 2024 en raison de fortes pluies. Le cabinet du Président a annoncé que la tournée présidentielle, initialement prévue pour ce lundi, débutera finalement ce mardi 24 décembre 2024 dans les provinces du Kasaï Central, du Kasaï Oriental et du Kasaï. Malgré ce contretemps dû aux aléas climatiques, le déplacement du Chef de l’État dans cette région demeure une priorité.
RDC : Le gouvernement annonce le lancement du centre de formation « Mosala » pour dynamiser l’emploi des jeunes
Lors de la 27ᵉ réunion du Conseil des ministres, présidée par le Président Félix Tshisekedi, le gouvernement congolais a acté le démarrage des travaux de construction du Centre de Ressources Mosala (CDR) à Kinshasa. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une série d’initiatives visant à redynamiser le secteur de la formation professionnelle en République Démocratique du Congo (RDC). Le ministre de la Formation Professionnelle a également annoncé un partenariat stratégique signé le 24 novembre 2024 entre le Ministère de la Formation Professionnelle, l’Institut Shandong Business de Chine et l’UNESCO. Ce mémorandum d’entente, fruit des discussions lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), vise à moderniser le système d’enseignement technique et de formation professionnelle en RDC. Le programme, dont le lancement est prévu pour 2025, se décline en plusieurs volets essentiels : • Fourniture d’équipements modernes : Les établissements de formation bénéficieront d’équipements à la pointe de la technologie. • Création de nouvelles filières : De nouveaux métiers innovants seront développés, en adéquation avec les exigences du marché de l’emploi. Le CDR Mosala, dont les travaux ont commencé dans la commune de Limete à Kinshasa, représente une avancée significative dans le cadre du programme Kin-Emploi, lancé en 2021 grâce à un partenariat entre la RDC et la Belgique. Ce centre ambitionne de former 5 000 jeunes Congolais, dont 2 500 femmes, à travers des programmes adaptés aux besoins du marché. L’entreprise congolaise CMK a été sélectionnée pour réaliser ces travaux, qui devraient s’étendre sur une période de 18 mois, sous la supervision de l’Agence de Coopération Belge (ENABEL). Ces deux initiatives, saluées par le Conseil des ministres, témoignent de l’engagement du gouvernement congolais à promouvoir l’inclusion sociale, l’innovation et la coopération internationale. Elles représentent une étape capitale dans la lutte contre le chômage et la promotion de l’entrepreneuriat en RDC, offrant ainsi de nouvelles perspectives à la jeunesse congolaise.
RDC : Judith Suminwa à la rescousse de l’ONATRA
La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a tenu une séance de travail ce 19 décembre 2024 avec les représentants syndicaux de l’Office National des Transports (ONATRA), dans le but d’apporter une solution aux revendications des agents de cette entreprise publique, actuellement en grève sèche. Soucieuse de relancer les activités de cette société de transport, souvent paralysée par des mouvements de grève, la cheffe du gouvernement a promis le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. Un premier versement est prévu pour le 24 décembre. Dans le même cadre, une commission a été créée pour récupérer les biens spoliés de l’ONATRA et garantir la régularité des rémunérations des agents. À cet effet, la direction générale est appelée à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre ces résolutions. De son côté, Armand Osasse, président de l’intersyndicale de l’ONATRA, a salué les initiatives prises par la Première ministre et son gouvernement. Il a également annoncé la suspension de la grève en signe de satisfaction.
RDC : La CENI promet à la Conférence Épiscopale Nationale du Congo de renforcer sa crédibilité pour de meilleures élections en 2028
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a promis, jeudi 19 décembre 2024, lors d’une rencontre organisée à Kinshasa avec la Commission Épiscopale Justice et Paix (CEPJ), un organe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), de renforcer davantage sa crédibilité en vue des prochaines élections nationales en République Démocratique du Congo. « Le processus électoral en cours, bien qu’imparfait, représente un saut qualitatif indéniable. Nous avons posé les bases pour des élections encore meilleures en 2028 », a déclaré Didi Manara, 2e Vice-Président de la CENI. Ces propos ont été adressés à la CEPJ, une branche de la CENCO chargée d’observer le processus électoral. Cette dernière avait présenté à la CENI un rapport d’évaluation des élections en RDC, rapport que la CENI a jugé comme une « minimisation » de ses efforts, mettant en lumière les difficultés sur le terrain et attribuant à la CENI certaines responsabilités qui ne relèvent pas de sa compétence. « Lors de notre dernière rencontre à l’occasion de la publication de votre rapport final d’observation électorale, la CENI avait fait remarquer qu’il reflétait uniquement une approche orientée vers les défis et difficultés rencontrés, tout en occultant délibérément les efforts et les avancées significatives de la CENI. Au lieu de reconnaître les progrès accomplis, il s’efforçait de minimiser nos réalisations et innovations, donnant une image tronquée du processus électoral, prétendant que rien n’a marché », a affirmé Didi Manara. Selon lui, l’interprétation de la CEPJ/CENCO est « inexacte et susceptible d’induire en erreur les partenaires nationaux et internationaux dans leur appréciation du processus électoral en RDC ». Il a souligné que la CENI a déployé des efforts considérables malgré un contexte difficile marqué par des défis sécuritaires à l’Est, ainsi que des contraintes logistiques et climatiques, pour organiser les élections de décembre 2023. Il a également rappelé les mesures prises par la CENI face aux irrégularités constatées : « Lorsque des tentatives de fraude ont été détectées, la CENI a pris des mesures fermes en sanctionnant plus de 80 candidats, sans considération de leur rang ou affiliation politique, affirmant ainsi son indépendance et son engagement pour des élections libres et crédibles. Face aux irrégularités, la CENI n’a pas hésité à annuler les élections dans deux circonscriptions électorales, Masi-Manimba et Yakoma, et à reprogrammer les scrutins pour le 15 décembre 2024, dont les résultats ont été publiés le mercredi 18 décembre grâce à la transparence du Centre Électoral Bosolo ». De son côté, Cyrille Ebotoko, chargé du Programme Éducation Civique et Élections au sein de la CEPJ, a salué le partenariat existant entre la CENI et la CENCO, appelant à le consolider dans l’intérêt supérieur de la nation. Lors de la partie interactive qui a suivi, le 2e Vice-Président de la CENI a répondu à plusieurs questions des participants venus des quatre coins du pays.
Contrat sino-congolais : Félix Tshisekedi donne des instructions aux Chinois pour la construction des infrastructures routières
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a eu une séance de travail ce vendredi 20 décembre 2024 à la Cité de l’Union Africaine avec les cadres du groupe d’entreprises chinoises (GEC). Cette rencontre visait à faire le point sur les chantiers de construction des infrastructures dans le cadre du contrat sino-congolais. Selon la presse présidentielle, le chef de l’État s’est particulièrement engagé sur la construction des routes Kalamba-Mbuji-Kananga, la rocade de la ville de Kinshasa, ainsi que le bitumage de la route nationale n°1, reliant Kinshasa à Lubumbashi. « Le président de la République a donné des instructions que nous allons suivre dans les séances techniques », a déclaré Freddy Shembo, directeur général de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions. Il a ajouté : « Cette séance visait également à effectuer les réglages nécessaires afin d’accélérer les projets déjà entamés et de trouver des mécanismes efficaces, car ce sont des projets très importants pour l’action du Chef de l’État ». Il convient de rappeler que le contrat sino-congolais est un contrat gagnant-gagnant signé en 2009 entre le gouvernement congolais et des opérateurs économiques chinois. Ce contrat, principalement axé sur l’échange entre minerais et infrastructures, a été révisé en 2022 par les deux gouvernements.
RDC : L’ACAJ dénonce le manque de transparence dans la désignation d’Aristote Nguru comme juge à la Cour constitutionnelle
Les deux chambres du Parlement de la République Démocratique du Congo, dans l’exercice de leur pouvoir constitutionnel, se sont réunies en Congrès ce vendredi 20 décembre 2024 pour désigner un nouveau juge à la Cour constitutionnelle. À l’issue de ce processus, le Parlement a opté pour Aristote Nguru, qui succède au juge Corneille Wasenda N’songo, arrivé en fin de mandat. Dans un communiqué rendu public ce jour, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a exprimé ses regrets concernant le processus de désignation, qu’elle juge ni rigoureux ni transparent. Rappelons que la Cour constitutionnelle, organe chargé d’assurer la primauté effective de la Constitution, est composée de neuf membres. Ces derniers sont nommés par le Président de la République, répartis comme suit : trois à son initiative personnelle, trois choisis par le Parlement, et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.