Le gouvernement Congolais ne baisse pas les bras. Le premier lot de poissons chinchards est arrivé ce lundi 29 novembre, au port de Matadi, dans la province du Kongo-Central. Les importateurs et plusieurs habitants de la ville de Matadi ont accueilli ce lot en présence du gouverneur intérimaire, du maire de Matadi, d’une délégation du ministère de l’économie nationale que les importateurs et plusieurs habitants de Matadi qui ont accueilli ce lot. Il s’agit de plusieurs tonnes de chinchards, première livraison, dans le cadre de l’accord signé entre le gouvernement congolais représenté par le ministre de l’économie nationale Jean-Marie KALUMBA et la Namibie sur le quota de pêche. D’après les informations parvenues à la rédaction de congopresse.net, le processus de livraison se poursuit et des efforts sont conjugués pour envahir, dans un bref délai le marché avec différents produits surgelés. Le gouvernement est donc activé pour l’exécution rapide d’autres commandes. Entre-temps, des importateurs appuyés par le gouvernement s’organisent avec le réseau des distributeurs et les modalités de vente seront bientôt fixées après concertation entre le ministère de l’économie nationale et d’autres parties prenantes à ce processus. La nouvelle est saluée par plusieurs congolais qui devront acheter ces produits aux “prix justes”, à l’approche des festivités de fin d’année. Pour rappel, depuis son accession au ministère de l’économie nationale, Jean-Marie KALUMBA YUMA s’est engagé dans la quête du “juste prix ” des produits et services, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs. En effet, le gouvernement s’était engagé à appuyer les importateurs nationaux qui vont respecter la loi qui régit le secteur avant d’envisager d’autres mesures coercitives contre les récalcitrants. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les accords signés par le ministre de l’économie nationale lors de ses derniers voyages notamment en Namibie et en Espagne pour approvisionner le marché national. D’autres produits sont attendus dans les tout prochains jours, confirment le cabinet du ministre de l’économie nationale.
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Économie : le ministre Jean-Marie Kaluba très déterminé à rationaliser les prix des produits et tarifs des services de santé
Le einistre de l’économie nationale a clôturé, mardi 23 novembre, les consultations qu’il a initiées depuis quelques semaines sur la rationalisation des structures des prix et des tarifs du secteur de la santé. Ces échanges ont permis à Jean-Marie kalumba de recevoir les propositions de différents protagonistes et services intervenants dans le secteur de la santé pour un meilleur accès à toutes les couches sociales aux soins de santé de qualité au coût équilibré. “Il ressort clairement de différents échanges que les produits et services de santé de qualité sont encore considérés comme un luxe inacceptable à la majorité de nos concitoyens, qui se voient ainsi privés de la jouissance d’un droit constitutionnel “, a déploré le numéro un de l’économie nationale. Il explique cette situation par, notamment une taxation exagérée qui alourdit considérablement les structures de prix et des tarifs. A titre d’exemple, le ministre a évoqué le cas de certains produits pharmaceutiques importés qui voient leurs prix être majorés à près de 120% de la valeur CIF à cause des différentes taxes, alors que ces mêmes produits sont totalement exonérés dans les autres pays de la sous-région. “C’est ainsi que le processus de rationalisation des prix et tarifs du secteur de la santé que j’ai lancé vise non seulement à aboutir aux justes prix dans ce secteur, mais aussi à identifier de manière inclusive et consensuelle, les réformes prioritaires à mettre en œuvre, en vue de lever ensemble et progressivement toutes les contraintes qui affectent l’accès au service de santé en République Démocratique du Congo”, précise- t-il. Il faut préciser que les consultations clôturées par le ministre de l’économie nationale n’étaient que des travaux préliminaires qui seront suivis, lors des différents ateliers annoncés dans un avenir proche, par des réflexions plus approfondies et qui connaîtront plus grande participation de toutes les parties prenantes au processus de rationalisation des structures de prix et des tarifs du secteur de la santé en République démocratique du Congo.
RDC : Félix Tshisekedi a lancé les travaux du “DRC Africa Business Forum 2021” ce mercredi
Le Président de la République, Félix Tshisekedi a lancé ce mercredi 24 novembre au palais du peuple, les travaux du DRC AFRICA BUSINESS FORUM 2021. Ce grand événement vise à changer le paradigme de gestion des ressources naturelles afin d’impacter significativement la vie des congolais et des ressortissants d’autres pays africains, en exportant les minerais qui rentrent dans la production des précurseurs des batteries avec de la valeur économique, notamment le cobalt, le cuivre, le lithium, la manganèse, le nickel et la graphite.Cette approche permettra à la Rdc et à l’Afrique de jouer son rôle stratégique dans la transition énergétique et écologique. DRC Africa Business Forum est une initiative du gouvernement de la République Démocratique du Congo à travers le Ministère de l’Industrie en collaboration avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ( CEA), en partenariat avec la Banque Africaine d’Import- Export ( Afreximbank), la Banque Africaine de Développement ( BAD), l’Africa Finance Corporation ( AFC) , la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique ( BADEA), la Facilité Africaine de Soutien Juridique ( ALSF) et le Pacte Mondial des Nations Unies. Ce forum qui va se tenir pendant deux jours, soit du Mercredi 24 au Jeudi 25 Novembre, a pour objectif principal : “Développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques, d’un marché des véhicules électriques et des énergies propres”.
Congo Hold-up: comment l’ONG The Sentry a pu tracer l’argent de la famille Kabila
Congo Hold-up. C’est le nom d’une nouvelle enquête collaborative explosive qui documente d’importants détournements de fonds publics en République démocratique du Congo. Une enquête qui démontre comment la famille Kabila a « siphonné » au moins 138 millions de dollars des caisses de l’État avec la complicité d’une banque, la BGFI RDC, dont Francis Selemani – le frère de l’ancien président – était le directeur général. Michelle Kendler-Kretsch, chercheuse pour l’ONG The Sentry, a collaboré à l’enquête. Michelle Kendler-Kretsch : Avec les documents en notre possession, nous avons pu suivre l’argent. Initialement nous nous intéressions à une société en particulier, Sud Oil, détenue par la femme de Francis Selemani, le frère du président Joseph Kabila. Cette société privée avait reçu 85 millions de dollars de l’État congolais. Et nous n’arrivions pas à trouver de justification, de contrat, pour expliquer le transfert d’une telle somme. L’argent partait ensuite vers de nombreuses d’entreprises – toutes contrôlées par Francis Selemani et la famille Kabila – et enfin quittait le pays. C’est là que nous avons pu voir – qu’à travers cette multitude de sociétés qu’il contrôle – Francis Selemani avait acheté de nombreuses propriétés privées pour un montant total de 6,6 millions de dollars. RFI : Quand est que cela a commencé ? Michelle Kendler-Kretsch : Les premiers achats ont eu lieu en 2015, une résidence aux États-Unis et plusieurs maisons en Afrique du Sud. En 2015, 2016, 2017. Mais c’est vraiment en 2018, où les dépenses se sont intensifiées. Cela correspond à l’époque où l’on demande à Selemani de quitter la direction de la banque BGFI RDC ; et où la présidence de son frère Joseph Kabila touche à sa fin. Il y a énormément de pression sur la famille et les dépenses se multiplient : il achète trois maisons aux États-Unis, chacune d’une valeur d’environ 1 million de dollars. Au total, il acquiert 17 propriétés entre 2015 et 2018. Habituellement, il s’agit de quelques très grosses propriétés ici et là. Mais dans ce cas, il a acheté plusieurs résidences d’une valeur moins importante, ce qui lui a permis de ne pas être détecté. Mais cela représente tout de même des millions de dollars. Concrètement, comment ces opérations s’effectuaient ? Le plus intéressant, c’est que non seulement lui et sa famille détenaient de nombreuses sociétés, à partir desquelles ils pouvaient faire transiter l’argent, mais la famille Kabila contrôle une banque. Et cela leur a permis de faire transiter ces fonds par cette banque, la BGFI RDC, sans avoir à s’expliquer, avant de l’envoyer vers une multitude de sociétés. Ils ont multiplié les transferts d’argent ce qui a rendu le suivi difficile. Puis, l’argent était transféré à l’étranger. Et c’est là que cela devient intéressant, car on quitte la sphère congolaise pour toucher la finance internationale. Et comment est-ce possible, n’y a-t-il pas de contrôle au niveau des banques internationales ? Absolument, et c’est là que nous avons suggéré à ces banques qui ont été impliquées de regarder de plus près ces transactions. Quand une banque reçoit d’importants fonds d’une personne aussi proche du pouvoir – il y a des risques accrus de corruption – et cette banque devrait redoubler d’efforts pour contrôler d’où proviennent ces fonds. Dans la plupart, il n’y a eu aucune question soulevée sur l’origine de ces sommes : est-ce qu’elles étaient légitimes, est-ce qu’il y avait des contrats pour justifier ces transactions ? Ce système a permis de sortir des millions de dollars de la RDC vers l’étranger, sans aucun contrôle de la part des banques internationales. Et ces fonds publics, d’où venaient-ils ? Pour ce qui est des sommes qui ont servi, selon nous, à acheter de l’immobilier, il y a un cas où l’argent est venu de la Banque centrale – donc de l’argent qui aurait dû servir à des projets du gouvernement, mais certainement pas des entreprises privées. Et une autre parti de cet argent qui provenait de la mission des Nations unies en RDC. Plus généralement, quand on regarde d’où vient l’argent, il provient d’entreprise minière publique, de la Commission électorale, et de différentes entreprises de l’État. Et tout cet argent est siphonné par la famille Kabila. Il s’agit de sommes énormes par rapport au salaire moyen d’un Congolais.
Lualaba: les experts du secteur minier en formation sur la fiscalité minière
La gestion des ressources naturelles en RDC est au centre des préoccupations de Science For Development, (SFD). Cette structure organise une formation du 9 au 12 novembre 2021 dans la province du Lualaba sur la gestion minière en développant des questions spécifiques sur la fiscalité, les statistiques et le contrôle interne. La formation réunit les experts opérant dans le secteur minier et les experts de la Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière. Au cours de la première journée, les participants ont été initiés sur la “Fiscalité minière”, avec comme sous-thème : législation fiscale congolaise et le prix de transfert. “En sa qualité d’Organe-Conseil du Gouvernement dans le secteur minier, la CTCPM a le devoir de se confirmer et être à même de répondre utilement à tout problème qui se pose dans le secteur. Pour y parvenir, l’accent est mis sur le renforcement des capacités de ses experts”, affirme la Coordination de la CTCPM.”
Foire internationale des entrepreneurs : La NODEKA plaide pour le soutien financier des femmes actives dans des petites activités productives
Sous la supervision du Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, il s’est tenu le vendredi 5 Novembre dans la salle du Congrès du Palais du peuple, la Foire Internationale des Entrepreneurs au sujet de l’inclusion financière et professionnelle. Une occasion pour la Responsable de la Fondation Noé de Blanchard Kabeya NODEKA en sigle de tirer la sonnette d’alarme en faveur des femmes qu’elle encadre dont un échantillon a été représenté à ces assises qui exercent des petites activités notamment l’agriculture, la couture, le petit commerce etc, qui ont difficile à atteindre la croissance faute de financement ainsi que toute personne active mais en situation de précarité de manière générale. Mme Pascaline Muswamba s’est dite réjouie de l’initiative d’organiser une telle foire qui met ensemble les entrepreneurs congolais et belges et permet de réfléchir sur comment promouvoir le secteur de l’entrepreneuriat dans les deux nations. Une occasion également poursuit-elle de marteler que désormais les produits congolais doivent être vendus par des congolais, avant de plaider pour l’octroi des subsides à ces femmes oeuvrant dans l’informel d’avoir les moyens d’accroître leurs entreprises. Mme Pascaline Muswamba qui se dit la voix des sans voix lance un cri de détresse aux gouvernements de la RDC et la Belgique représentée dans cette Foire par le Premier Ministre Belge André Flahaut, aux dignitaires et banques, de financer les activités des femmes de la NODEKA sous forme de don sans remboursement, pour permettre à celles-ci d’augmenter leur productivité, de se prendre en charge et contribuer à la croissance de l’économie de République Démocratique du Congo. Elle précise qu’il s’agit de subsides car ces femmes n’ont pas de garantie pour contracter un crédit. Elles travaillent pour la survie, elles ont donc besoin que les personnes de bonne volonté leur viennent en aide.
Kolwezi: les mineurs en difficulté des conditions de vie s’engagent à l’exploitation artisanale
Des sites miniers artisanaux en RDC, les exploitants de celle de Shabara, à 50 kilomètres de la ville de Kolwezi, déplorent leurs mauvaises conditions de travail et la dévalorisation de leur métier pourtant institué légalement par le code minier du pays. Un groupe d’exploitants artisanaux, sans équipements adéquats, cassent la pierre verte à l’aide de burins et de barres à mines, d’autres remplissent les sacs de minerais bruts, puis les transportent sur la tête jusqu’au lieu d’entreposage. Plus de 9.000 exploitants artisanaux extraient ainsi du cuivre et du cobalt dans la mine de Shabara, située dans la province du Lualaba, dans l’extrême sud-est de la RDC. Pour tenter d’améliorer ces conditions de travail, la coopérative minière Comakat, qui gère ce site minier, a fait de la mine un site à ciel ouvert. « Pas de galerie comme ça, c’est prohibé. Là, ils sont sur un filon de cobalt. S’ils continuent, c’est dangereux surtout en cette saison des pluies », explique Me Jacques Kaumba, responsable de la mine. En plus des conditions difficiles de travail, les exploitants artisanaux se sentent mal aimés. « On nous traite de vagabond et de tous les maux. Nous sommes au chômage, voilà pourquoi nous exploitons les minerais. C’est ça notre profession qui nous permet de survivre », denonce Anderson Kweto. Les petits exploitants se sentent abandonnés aux profits que réalisent les industriels. La mine de Shabara est l’une de celles qui accueillent le plus d’exploitants artisanaux autour de Kolwezi. Elle produit trois à quatre tonnes de cuivre et cobalt par jour.
Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix ”STEP 2”: Le Fonds social de la République a organisé un atelier de briefing des membres du comité consultatif provincial sur le projet au Sud-Kivu
Le fonds social de la république a organisé un atelier qui a regroupé plusieurs experts et cadres de bases des différents domaines dans le gouvernement provincial du Sud-Kivu. Pour le coordonnateur de cette structure Ruphin BO-ELONGO, ce projet financé par la banque mondiale à hauteur de 445 millions des dollars,sera mis en œuvre par le fonds social de la RDC (FSRDC) dans le cadre d’un accord subsidiaire signé avec le ministère des finances,qui est l’autorité de tutelle du projet. Notons que tout s’était passé dans la grande salle de l’hôtel panorama en commune d’ibanda à Bukavu ce lundi 27 septembre 202.
Dossier 1 million $ dans les comptes de la FECOFA : l’IGF”Le communiqué du ministère des Sports n’est qu’une simple comédie”
L’inspection Générale des Finances (IGF), persiste et signe que les fonds trouvés dans le compte du ministre des sports constituent une tentative de fraude. C’est ce que l’IGF annonce dans un communiqué daté du 26 septembre 2021. “L’Inspection Générale des Finances qualifie d’irrégulières et de tentatives de fraude les sorties de fonds du Trésor Public dont la FECOFA a été bénéficiaire sans en formuler une demande quelconque”, peut on lire dans ce communiqué du service de communication de l’IGF. S’agissant de la réaction du ministre des ministres de Sports, la même source affirme que c’est une simple comédie. “L’IGF qualifie des simples comédies les communiqués et démentis émanant du ministère des Sports”, martele le service de communication de l’Inspection Générale des Finances.
RDC : Signature des contrats de partenariat entre EquityBCDC et ses masters agents Cash Express
EquityBCDC a procédé à la signature des contrats de partenariat avec ses masters agents Cash Express le week-end dernier à Kinshasa. Et ce, dans le souci de faire accéder tous les Congolais aux services bancaires en milieux tant urbains que ruraux. Ces signataires des contrats auront pour rôles de stimuler et faciliter les acquisitions et les revenus des agents bancaires, fournir la crédibilité des parties prenantes (EquityBCDC et marchands), générer une notoriété de EquityBCDC Cash Express, mesurer et déterminer l’expansion EquityBCDC Cash Express, mener les activations sur le terrain aux couleurs et au logo de EquityBCDC. « Nous venons de participer à la signature du contrat de partenariat entre la Banque et les masters agents. Ils sont nos partenaires qui vont se charger de la distribution des différents produits et services que nous avons via notre réseau CACH Express. Le concept Master Agent est un concept nouveau que nous venons de lancer donc ce sont des opérateurs qui agrègent un important réseau à travers le pays. Ça nous permet d’atteindre la clientèle la plus éloignée possible à travers leurs produits et services que nous lançons dans ce réseau. Donc aujourd’hui, la journée était consacrée à la signature de contrat de partenariat pour lancer ce service de proximité pour la population congolaise. Ça va permettre d’accélérer l’inclusion financière dans le pays. Pour nous, c’est vraiment d’atteindre plusieurs millions de Congolais aujourd’hui qui n’ont pas accès aux services financiers de base », a expliqué devant la presse, le DG de Equity BCDC, Célestin Mukeba Muntuabu. Dans le même ordre d’idées, Jean-Claude Tshipama, directeur général adjoint de EquityBCDC, a ajouté que chaque master agent retenu a une typologie d’activités précises qui permettra à la banque d’accroître le nombre de sa clientèle. « Il y a ceux qui sont plus proches des agriculteurs, il y a ceux qui sont plus proches des zones minières, les personnes ici devant vous, vont devenir le relais, représentant de la banque à ces endroits-là. Nous voulons profiter de la spécialité de chacun de vous pour permettre à ce que nos populations qui qu’elles soient, puissent avoir accès aux services financiers que nous leur proposons à travers ceci. Nous avons de grandes ambitions, nous visons 5 millions de clients mais l’objectif ultime, c’est 20 millions de clients dans quelques années », a-t-il expliqué à la presse.