Repenser le pilotage de l’économie de la RDC : nécessite d’un fichier des entreprises

Malgré une croissance économique supérieure à la moyenne continentale entre 2002 et 2024, la République Démocratique du Congo (RDC) reste l’un des pays les plus pauvres du monde. David Alexandre Nshue, expert en fragilité et Professeur d’universités, met en lumière les failles de cette croissance et appelle à une réévaluation de la stratégie économique nationale. « Nous avons certes enregistré des chiffres de croissance encourageants, mais cette croissance est trop souvent basée sur des secteurs volatils et non diversifiés » déclare-t-il, avant d’ajouter que « les bénéfices de cette croissance n’ont pas suffisamment touché les couches les plus vulnérables de la population ». Selon lui, les principaux moteurs de cette croissance de faible qualité incluent des infrastructures inadéquates, une gouvernance défaillante et une mauvaise gestion des ressources naturelles. Nshue insiste sur la nécessité de requalifier la marche et le pilotage de l’économie pour un développement plus inclusif et durable. Il propose plusieurs pistes de réflexion, notamment une meilleure répartition des richesses et une gestion plus transparente des ressources naturelles.

RDC : « Pour mieux gouverner, il est impératif d’assigner des missions et des objectifs clairs aux acteurs », ( Alexandre Nshue)

RDC : « Pour mieux gouverner, il est impératif d’assigner des missions et des objectifs clairs aux acteurs », ( Alexandre Nshue En République Démocratique du Congo, la gouvernance et la gestion des finances publiques posent toujours des défis majeurs entravant le développement. Les citoyens, faisant face à un manque d’infrastructures, à des services publics défaillants et à une corruption généralisée, réclament des réformes importantes. C’est dans ce cadre que David Alexandre Nshue, expert en économie et Professeur d’universités, s’est confié pour la énième fois à notre journaliste Pi Tiem’s, offrant des analyses éclairantes et des propositions concrètes pour une meilleure gouvernance. Selon Nshue, une gouvernance efficace repose sur des missions et des objectifs clairs assignés aux acteurs de l’État. « Pour mieux gouverner, il est impératif d’assigner des missions et des objectifs clairs aux acteurs », explique-t-il, avant d’ajouter « qu’ il faut les surveiller de manière stricte, les contrôler et les sanctionner si nécessaire. Les rendre redevables à travers la diffusion régulière des rapports d’activités est également crucial». Les mauvaises pratiques qui minent les finances publiques L’expert a démontré plusieurs pratiques douteuses qui compromettent les finances publiques et entravent le développement du pays. « L’un des problèmes majeurs est que les impôts ne sont pas toujours gardés dans le compte général du trésor », a fait savoir Alexandre Nshue. « Au lieu de cela, une partie est envoyée dans des sous-comptes logés dans des banques commerciales. Ces banques utilisent ensuite cet argent pour acheter des bons du trésor ou des devises de la Banque Centrale du Congo (BCC), spéculant ainsi avec l’argent de l’État », a-t-il poursuivi. Il évoque également des créances de l’État impayées sans raison. « On refuse de payer la créance de X, mais on permet à Y de la racheter avec une décote. Une fois en possession du titre, Y se fait payer par l’État, parfois avec une réévaluation à la hausse. Ce sont des manipulations qui coûtent cher à l’État»,  souligne-t-il. Nshue dénonce aussi les négociations frauduleuses concernant les impôts dus. « Par exemple, un contribuable qui doit un million de dollars peut négocier pour réduire ce montant à 200 000 dollars, en versant des pots-de-vin à des officiels corrompus. Cette pratique coûte à l’État 800 000 dollars, tandis que les fraudeurs s’enrichissent », ajoute-t-il. Enfin, il attire l’attention sur les travailleurs fictifs dans les listes de paiement. « Une tâche accomplie par trois personnes, méritant une prime de 300 dollars, peut se retrouver sur une liste incluant 1000 personnes fictives. L’État finit par payer 100 000 dollars au lieu de 300, perdant ainsi 99 700 dollars », a-t-il affirmé. Une réforme nécessaire pour un espace budgétaire élargi Pour Nshue, la clé de l’amélioration réside dans l’éradication de ces mauvaises pratiques. « Nous devons assigner des objectifs clairs et mesurables aux acteurs, surveiller leur performance de manière rigoureuse et les tenir responsables de leurs actions », insiste-t-il. Et d’appuyer : “C’est seulement ainsi que nous pourrons prévenir les pertes financières et libérer des ressources pour des investissements productifs.” Il appelle à une réforme profonde et à l’application stricte des règles pour créer un environnement où la transparence et l’intégrité prévalent. “C’est seulement à travers de telles mesures que nous pourrons élargir notre espace budgétaire et financer notre développement de manière durable,” conclut-il.

RDC : La réunion de conjoncture économique conclut des mesures pour la valorisation du franc congolais

Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, ce mercredi 27 mars 2024, à Kinshasa, la réunion de conjoncture économique. Cette réunion qui a réuni quelques membres du gouvernement notamment le ministre du Budget et celui des Finances était élargie à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Le Chef su gouvernement a lancé, par ailleurs, un appel à la FEC pour la matérialisation la mesure d’installation des terminaux de paiement électronique dans les commerces afin de favoriser les transactions en monnaie nationale. C’est ce qu’a rapporté le ministre du Budget, Aimé Boji qui a rendu compte de cette réunion devant la presse. « On a épinglé certaines mesures urgentes qui s’imposent, notamment celles visant à inciter les consommateurs à utiliser de plus en plus le franc congolais comme monnaie de préférence, notamment avec la mise à disposition des terminaux de payement dans les supermarchés et dans les autres lieux de commerce pour permettre à ce que les consommateurs puissent utiliser le franc congolais », a fait savoir Aimé Boji. Notons qu’au mois de janvier 2024, lors de la réunion du comité de conjoncture économique, le gouvernement avait noté que les mesures prises par la Banque Centrale du Congo à la fin de l’année 2023, avaient permis d’éviter la grande dépréciation monétaire. Ainsi, avaient-ils conclu à la maximisation de la production locale en vue de redonner de l’embellie à la monnaie locale qui est le franc congolais.

Économie : David Alexandre Nshue appelle à une réforme fiscale pour stimuler la croissance économique en RDC

Dans une déclaration récente parvenue à Congopresse.net, David Alexandre Nshue, économiste et expert en fragilité, a souligné l’impact négatif du coût élevé de la douane sur le progrès économique de la République Démocratique du Congo. Selon cet expert, la RDC pourrait bénéficier d’une baisse de la fiscalité à l’importation afin de dynamiser la croissance et le commerce dans le pays. « Le coût élevé de la douane est une barrière au progrès économique. La RDC gagnerait en baissant la fiscalité à la porte pour booster la croissance et le commerce. Cela stimulera les emplois et les recettes pub via la fiscalité intérieure : impôts sur les revenus et sur la consommation », a-t-il analysé. David Alexandre Nshue, ancien conseiller des ministres pense que cette mesure permettrait non seulement de stimuler la création d’emplois mais aussi d’accroître les recettes publiques grâce à une fiscalité intérieure plus efficace incluant les impôts sur les revenus et sur la consommation. Également enseignant d’Université, ce chercheur a mis en lumière les obstacles rencontrés par plusieurs secteurs clés tels que l’agriculture en raison du poids excessif des taxes. Il a plaidé en faveur d’une politique fiscale visant à renforcer les recettes publiques sans entraver le fonctionnement de l’économie nationale. Pour lui, il est crucial d’éliminer les impôts redondants et inefficaces qui freinent le développement des entreprises. Par ailleurs, cet expert en économie a souligné l’importance de connecter tout le pays par des infrastructures routières bien planifiées. Il est convaincu qu’en réalisant cet objectif ambitieux, la RDC posera une pierre angulaire essentielle pour son développement futur. En construisant un réseau complet d’infrastructures au niveau des pôles régionaux, le pays pourra créer un environnement favorable à une croissance économique soutenue.

Économie : Le Taux de Change au cœur d’une matinée scientifique du CES-UDPS

Le Corps d’Elite Scientifique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (CES-UDPS) a respecté sa tradition en organisant, le jeudi 1er février 2024, une matinée scientifique autour du thème : « Le Taux de Change en RD Congo ». Cette matinée politique a eu lieu en son siège situé sur la 7e rue dans la Commune de Limete, à Kinshasa. Une occasion pour l’intervenant principal du jour, le Professeur Daniel Mukoko Samba de saluer devant la presse l’importance du thème choisi qui touche directement le pouvoir d’achat des ménages congolais. Il a remarqué à cet effet, que l’économie congolaise est fortement dollarisée avec comme conséquences, les congolais qui sont payés en Francs congolais, doivent acheter les biens et services qui sont d’une manière ou d’une autre libellés selon le taux de change. L’ancien ministre du budget au gouvernement Matata Ponyo a fait savoir que pour tous les congolais, le taux de change est un élément important qui détermine comment protéger les épargnes et le pouvoir d’achat. Il a rappelé dans le même ordre d’idées, que pendant la campagne électorale à la présidentielle de décembre 2023 dernier, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans chacun de ses 53 meetings a été interpellé par les congolais venus l’écouter sur cette question de la dépréciation du Franc Congolais donc de la volatilité du taux de change. Selon Daniel Mukoko Samba, Professeur de l’économie à l’Université de Kinshasa, cette interpellation est l’expression de cette préoccupation des congolais qui vivent cette question dans leur chaire. Il s’agit ici de la capacité de ces ménages à préserver leur pouvoir d’acheter les biens et services et à pourvoir aux besoins de leurs ménages. En rapport avec la genèse de cette volatilité du taux de change en RDC, il remonte cela aux années 1990 avec les pillages que le pays a connu, le désordre dans les finances publiques avec le niveau d’inflation extrêmement élevé, ce qui a provoqué la fuite des congolais vers une monnaie plus stable qui est le dollar américain avec comme conséquences, la dépréciation actuelle du Franc Congolais par rapport au dollar américain. Il a souligné que parmi les six engagements qui constituent le programme du Chef de l’État pour son nouveau quinquennat, il y a l’engagement de protéger le pouvoir d’achat des congolais. Le Prof Mukoko Samba a, par ailleurs, reconnu que cette situation n’est pas spécifique à la RDC. Tous les pays du monde ont été frappés par le niveau d’inflation plus élevé par la dépréciation de leurs monnaies par rapport au dollar américain. A titre d’exemple, nous avons remarqué à partir de 2022, beaucoup de pays africains ont mis en place des politiques de lutte contre la vie chère. Cette question du coût de la vie qui prend de l’ascenseur est une question politique et sociale importante. En tant qu’expert, Daniel Mukoko Samba propose des pistes de solution pour le second mandat du Chef de l’État en saluant l’engagement de ce dernier à anticiper et de ne pas être en mode de réaction. D’être alerté sur les risques de volatilité du taux de change c’est-à-dire qui bouge à tout moment. L’État Congolais doit désormais être attentif et anticiper par rapport aux politiques monétaires mises en place par les pays développés qui ont de l’impact sur nos économies. Anticiper par rapport aux questions sécuritaires dans le monde : les bandits qui attaquent les navires au Yémen, les marchandises stoppées ou détruites peuvent nous affecter économiquement, le guerre entre Israël et Hamas, le conflit entre la Russie et l’Ukraine avec le programme des céréales Ukrainiens a-t-il conclu. Pour sa part, le Professeur Jean-Marie Beya Coordonnateur scientifique du CES-UDPS a fait savoir que ce thème sur le taux de change s’inscrit dans les fondamentaux de l’industrialisation de la RDC qui sera l’objet de plusieurs conférences durant cette année. Le Doyen de la Faculté des Polytechniques de l’Université de Kinshasa a retenu de la question du taux de change, l’arrêt de consommer les produits qui viennent de l’étranger en promouvant la production locale, on doit industrialiser tous les secteurs du pays dont l’agriculture, nous devons avoir nos propres banques et combattre le système bancaire qui se trouve aux mains des étrangers et avoir une gestion technocrate et non politique des entreprises c’est-à-dire avoir des congolais compétents, consciencieux de leurs responsabilités pour développer le pays. Enfin, le Dr Donat-soft Mukuna Coordonnateur national du CES-UDPS qui a apprécié la qualité de la question abordée, a invité l’assistance au café scientifique ce samedi 3 février, la suite du numérique dans l’économie mondiale ainsi qu’à la cérémonie d’échanges des vœux prévue le 10 février prochain.

Beni : Reprise des activités socio-économiques à Watalinga

Les activités socio-économiques ont repris depuis samedi 18 novembre 2023, dans la chefferie de Watalinga en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Et ce, après trois jours de grève décrétés par la société civile forces vives de cette entité. Elle témoigne du respectueux dévouement de toutes les couches de la population dans cette récente action signée par les terroristes ADF/ MTM, dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 novembre dernier, dans la cité de Kitshanga en chefferie précitée, où plus de trente (30) civils avaient trouvé la mort dans cette incursion, des portés disparus en brousse et autres par noyade dans la rivière Lamiya pendant la fuite vers l’Ouganda. Les écoles restent non fonctionnelles jusqu’à nouvel ordre, renseignent nos sources sur place. Cependant, tout le monde est appelé à une sensibilisation sur la vigilance sur l’ensemble de cette chefferie et à la collaboration avec les services de sécurité pour barrer la route à l’ennemi, rapporte cette structure citoyenne. Rappelons que six (6) terroristes ADF/ MTM ont été tués et plusieurs otages libérés dont un nourrisson ce jour là, lors d’une intervention militaire, a fait savoir le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord.

Finance publique : David Alexandre Nshue prêche la bonne gestion des finances publiques

« L’amélioration de la situation des finances publiques devra procéder de l’augmentation du budget-tête, du budget de la santé-tête, du budget de l’éducation-élève, du budget de l’administration-fonctionnaire, du budget de l’armée-militaire et de la baisse du budget des institutions-acteur », a déclaré samedi 4 novembre 2023, David Alexandre Nshue, experts en économie. Pour l’initiateur de la NRDC, qui est une idéologie politique qui ambitionne « la transformation profonde de l’être congolais», la sous-collecte des recettes publiques tient à plusieurs facteurs connus mais il n’y a pas d’actions correctrices d’envergure avec un engagement politique fort. Une défaillance qui paralyse l’amélioration de la situation des finances publiques. À en croire David Alexandre Nshue, Il existe d’importantes niches de recettes. Avec les acteurs générateurs existants, un bond impressionnant est faisable. Tout en sachant que les interférences sont multiples dans la collecte des recettes et que les pouvoirs du ministre des finances et des DG des régies sont à limiter dans la gestion des contentieux fiscaux, ce spécialiste en économie estime que « les contrôles doivent être systématiques et sévères ». Il ajoute également que les réformes des régies sont à approfondir. Pour y parvenir, Alexandre Nshue propose l’amélioration des méthodes de prévision des recettes « en sus du renforcement des modalités de leur collecte». « Aucune entreprise ne peut se soustraire de ses obligations ni y déroger. Le suivi des performances des régies doit être serré et conduire à des sanctions », a-t-il indiqué. Par ailleurs, cet expert avéré condamne l’attitude des directeurs régies qui sont en même temps conseillers fiscal des entreprise. Il pense que cette manœuvre est un facteur de conflit d’intérêts et cela « ne peut pas servir les intérêts de l’Etat ». « Le non-paiement des impôts ne doit pas conduire à des possibilités de remise par quelques autorités ? Le fiscale ne négocie pas », a-t-il conclu.

RDC : Julien Paluku insiste sur le besoin d’un plan d’industrialisation clair et efficace pour le développement économique

« Lors de notre prise de fonction à la tête du ministère, nous avons constaté que la République Démocratique du Congo n’avait pas de boussole dans le cadre d’un plan visant son industrialisation », a déclaré, mercredi 1e novembre 2023, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, lors d’une conférence de presse co-animée avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya. « Nous nous sommes souvenu du premier discours du 19 décembre 2019 sur l’état de la Nation, où Félix Tshisekedi a exprimé sa volonté de développer le secteur de l’industrie en République Démocratique du Congo », a-t-il ajouté. « On ne peut pas diriger un secteur sans qu’il y ait une politique qui constitue la boussole à suivre », a-t-il renchéri. Dans un récent discours, le ministre de l’Industrie avait rappelé les fondamentaux de son ministère et présenté trois axes clés pour élaborer la politique industrielle du pays. « La gouvernance administrative du ministère, comment faire de la RDC un pool important de développement économique et comment attirer des investissements vers la RDC. C’est à la suite de ce travail », a-t-il renchéri. Et d’expliquer : « c’est comme ça qu’on a élaboré en 2021 le Plan directeur d’industrialisation qui est un instrument de mise en œuvre de la politique industrielle et qui a six composantes principales, à savoir : les infrastructures routières pour assurer l’interconnexion des 26 provinces (21 milliards USD), les infrastructures énergétiques parce qu’on ne peut pas industrialiser le pays sans énergie (21,2 milliards USD), les chemins de fer ou on a recensé tous les segments de chemin de fer qu’il faut construire (9.1 milliards USD), les Zones économiques spéciales (ZES), pour voir comment rendre viables nos potentiels pour que les populations se retrouvent dans nos richesses pour un coût global de 58 milliards USD ». Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a expliqué les avantages de chaque Zone Economique Spéciale (ZES), en particulier la zone pilote de Maluku. Le Président de la République y a inauguré la première usine de fabrication des carreaux et des faïences. Il y a aussi la zone d’Akula, qui est chargée de reprendre toute la production agro-industrielle de l’espace Équateur et d’en faire un des producteurs de pneus. Enfin, il y a également la zone de Kisishwe au Katanga, qui accueille les premières unités de transformation des minerais. « Nous avons réalisé qu’il était nécessaire de construire les bases du ministère de l’Industrie. Ainsi, en plus du Fonds de promotion de l’industrie, nous avons créé le Bureau national d’études et de planification industrielle chargé des enquêtes industrielles, ainsi que l’Agence des zones spéciales qui régule toutes les nouvelles zones industrielles en RDC Nous avons également mis en place le Conseil congolais des batteries », a-t-il fait savoir.

Économie : Vital Kamerhe lance l’atelier d’élaboration du plan d’action opérationnel du fond de régulation économique

Le ministre de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe, a lancé, ce mardi 24 octobre 2023, à Kinshasa, au salon rouge de l’immeuble intelligent, un atelier d’élaboration du plan d’action opérationnel du Fond de Régulation Économique (FOREC). Ce projet est créé pour répondre efficacement aux problèmes récurrents de pénurie et de hausse des prix, suite à la crise du Maïs dans le Haut-Katanga et le Grand Kasaï. Le Gouvernement avait recommandé, lors de la 98e et 106e réunion du Conseil des Ministres, entre autres, au ministère de l’Économie Nationale d’opérationnaliser le Fond de Régulation Économique (FOREC) afin d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des produits de première nécessité sur l’ensemble du territoire national. Fort de cette recommandation, le Gouvernement, à travers le FOREC, veut intervenir durablement et promptement sur le marché dans l’approvisionnement des produits se trouvant souvent en situation de pénurie ou encore connaissant de plus en plus une variation à la hausse des prix sur le marché dépassant régulièrement 5%. Il s’agit notamment de : céréales, produits pétroliers, surgelés, ciment, sucre et farine de froment. « En vue de rencontrer la vision de son excellence monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à réduire la dépendance de notre économie vis-à-vis de l’extérieur et de renforcer aussi sa résilience aux divers chocs économiques, nous avons réactivé le FOREC. A côté de son rôle d’identification des produits menacés de pénurie ou qui connaissent une distorsion de prix, le FOREC a pour rôle de déterminer les modalités d’intervention pour juguler la crise et intervenir, le cas échéant, pour que les produits concernés soient vendus au juste prix. Ainsi, le Comité de gestion du FOREC désire vivement mettre en œuvre des activités de cette structure dans le but de stimuler à la fois, la production locale des denrées en situation de pénurie et de soutenir des producteurs, fournisseurs ou d’autres opérateurs économiques pour pouvoir rétablir les équilibres du marché », a déclaré Vital Kamerhe, ministre de l’Economie Nationale. À savoir cet atelier aura une durée de trois jours, soit du 24 au 26 octobre 2023 dont le travail sera basé sur l’environnement économique international.

RDC – USA : Entretien entre Vital Kamerhe et Lucy Tamlyn pour promouvoir le développement économique et améliorer les conditions de vie

Le vice-premier ministre, ministre de l’Économie nationale de la République Démocratique du Congo, Vital Kamerhe, s’est entretenu, ce mardi 5 septembre 2023, avec l’Ambassadrice des États-Unis, Lucy Tamlyn, dans son cabinet de travail, pour assurer son essor économique et l’amélioration des conditions et de la population. Au cours de cette rencontre, l’Ambassadrice a exprimé son soutien au Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts visant à promouvoir le développement économique et à améliorer les conditions de vie de sa population. En effet, Vital Kamerhe a récemment souligné les nombreuses réalisations tangibles du Gouvernement congolais dans divers secteurs tels que l’économie, l’éducation, les infrastructures et l’énergie. Il a profité de cette occasion pour mettre en avant le travail assidu du Gouvernement et les résultats concrets obtenus à travers le pays. Selon le patron de l’Économie nationale, des efforts sont déployés par le Gouvernement pour faire de l’agriculture un moteur du développement économique de la République Démocratique du Congo, avec pour objectif de faire du pays un véritable grenier d’Afrique. Il a aussi rappelé que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a une vision pour valoriser le sol par rapport au sous-sol. Signalons que, cette collaboration entre les deux pays témoigne d’une volonté commune d’œuvrer pour le bien-être et la prospérité du peuple congolais.