Dans un élan de soutien spirituel aux Forces Armées de la RDC (FARDC) engagées dans des combats acharnés à l’est du pays, le Front des Dépendants des Militaires et Policiers, sous l’impulsion de Magdallah Kansonga et Sébastien Mobunda Kazaka, a organisé un culte d’intercession ce dimanche 9 février 2025 à Kinshasa. L’objectif était d’implorer la protection divine pour les soldats et les jeunes Wazalendo qui affrontent l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23. L’église Liloba a accueilli une foule de fidèles, parmi lesquels de nombreux enfants et épouses de militaires, ainsi que des représentants de différentes communes et une délégation conduite par la Ministre de la Jeunesse, Noëlla Ayeganagato. Ce culte d’intercession visait à apporter un réconfort spirituel aux FARDC, aux populations de Goma éprouvées par le conflit, et aux autorités à la tête du pays. Il s’agissait également d’implorer la grâce divine pour triompher de l’ennemi. Magdallah Kansonga, coordinatrice internationale des dépendants des militaires et policiers à l’espace francophone, a exhorté les enfants et les épouses de militaires à soutenir les FARDC par leurs prières. « Notre pays traverse une période très difficile avec la situation sécuritaire à l’Est. J’appelle tous les enfants, les épouses des militaires et la jeunesse congolaise à remettre notre armée entre les mains de Dieu, afin de combattre l’ennemi et de récupérer notre sol », a-t-elle déclaré avec ferveur. La Ministre de la Jeunesse, Noëlla Ayeganagato, a salué l’initiative du Front des Dépendants des Militaires et Policiers, soulignant que “être un enfant de militaire est une bénédiction directe”. Cet événement témoigne de la mobilisation de la société civile congolaise pour soutenir l’armée nationale dans un contexte de crise aiguë. L’appel à la prière, relayé par les familles de militaires, reflète une volonté de renforcer le moral des troupes et de rechercher une solution spirituelle à la crise sécuritaire qui frappe l’est de la RDC.
Category: societé
Situation sécuritaire en RDC : Yolande Elebe Ma Ndemb réaffirme son soutien aux FARDC à travers “l’art pour la paix et l’unité nationale”
La Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, a récemment plongé dans l’univers d’artistes dont le talent véhicule des messages forts en faveur de la paix et de la stabilité du pays. Lors de cette immersion, elle a échangé avec des grapheurs engagés, en pleine réalisation de fresques murales dans les rues de Kinshasa, rendant hommage aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Au sein de l’atelier du peintre et dessinateur Kadima, l’artiste a présenté des œuvres inspirantes, symbolisant l’appel à l’unité, à la solidarité et à la paix nationale. Ces créations visent à renforcer les liens entre la population et les forces armées, tout en soulignant l’importance de la cohésion sociale dans la construction d’une nation forte. Cette initiative confirme que la culture est un outil puissant pour fédérer les citoyens autour des valeurs de paix et de soutien aux FARDC. Elle rappelle également que l’art joue un rôle clé dans l’édification d’une société harmonieuse et solidaire.
Kinshasa : Le Ministère des Postes et Télécommunications condamne les violences contre Africell et réfute tout lien avec le Rwanda
Le Ministère congolais des Postes, Télécommunications et du Numérique a exprimé sa “plus ferme condamnation” dans un communiqué publié ce samedi 8 février, à l’égard des “actes de vandalisme” perpétrés contre Africell RDC SA le 28 janvier à Kinshasa. Ces incidents se sont produits lors des manifestations de solidarité avec la population congolaise de Goma et contre “l’occupation illégale” de l’armée rwandaise sur le sol congolais. Dans ce communiqué, la direction du ministère, dirigée par le ministre Augustin Kibassa Maliba, informe l’opinion publique que la société Africell “n’est nullement une société rwandaise”. Le gouvernement tient à clarifier que la désinformation autour de l’origine d’Africell alimente des tensions inutiles et met en péril des infrastructures stratégiques pour le développement numérique du pays. Lors de ces manifestations de janvier 2025, des milliers de jeunes ont été impliqués dans des actes de pillage et de vandalisme visant plusieurs représentations diplomatiques, des commerces et des magasins d’appareils électroménagers. Les bureaux d’Africell, situés dans la commune de Gombe à Kinshasa, n’ont pas été épargnés, subissant d’importants dégâts matériels. Cette colère a été déclenchée par la chute de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, à l’est de la RDC, dans une guerre intense opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, face à l’inaction de la communauté internationale. Après une inspection sur place le mardi 28 janvier, la cheffe du gouvernement Judith Suminwa avait qualifié ces actes de “totalement intolérables”. Africell, opérateur de réseau mobile, a lancé ses activités en République Démocratique du Congo en novembre 2012. La société appartient au groupe Africell Holding, basé à Londres, et est également présent en Gambie, en Sierra Leone, en Ouganda et en Angola. Depuis fin 2014, Africell RDC compte 12 millions d’abonnés actifs. Le groupe a investi massivement dans l’expansion des infrastructures de télécommunications en RDC, créant des milliers d’emplois directs et indirects à travers le pays. Face à l’effervescence de ces actes, le Ministère des Postes appelle la nation congolaise à “garantir l’emploi et la sécurité des infrastructures télécoms”.
Kinshasa : Se passer de son téléphone portable, un test voué à l’échec pour de nombreux Kinois
Révolutionnés presque chaque année, les téléphones portables gagnent du terrain jour après jour dans la vie quotidienne de leurs utilisateurs. Alors que le monde célèbre la Journée Internationale sans téléphone portable, à Kinshasa, tenter de se passer de cet appareil pendant toute une journée semble être un test voué d’avance à l’échec. Plusieurs Kinois ont affirmé aux reporters de Congopresse.net que l’utilisation des téléphones portables est aujourd’hui d’une importance capitale, surtout pour ceux qui en font un outil de travail. C’est le cas de Pascal Lookolo, journaliste à la rédaction de la télévision Antenne A. « Il m’est indispensable d’utiliser mon téléphone, car je travaille avec. Il me permet de trouver des opportunités pour gagner de l’argent et subvenir à mes besoins. C’est difficile de passer une journée sans utiliser mon téléphone, à moins qu’il soit en panne ou volé. Vu l’évolution technologique, il est un peu difficile de vivre sans téléphone », a-t-il déclaré. Reconnaissant l’importance du téléphone portable, devenu aujourd’hui un smartphone, Hubert Nabla, conseiller financier, croit en la possibilité de s’en passer, mais pas au-delà de 24 heures. « Je ne saurais pas répondre oui ou non directement. Mais, au besoin, je dirais que le smartphone est aujourd’hui indissociable et indispensable, au point qu’il est difficile de s’en passer ou de passer toute une journée sans le toucher », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Il arrive des moments de concentration pour le travail, la prière, un entretien ou une formation quelconque où l’on peut le mettre de côté, mais cette durée ne peut pas dépasser 24 heures. Car, en plus d’être un moyen de communication, c’est aussi un outil de recherche, une calculatrice, un scanner, et bien plus encore. » Pour sa part, Naomie Mapendo, étudiante en droit international à l’Université Protestante du Congo, en fait un instrument pour ses recherches académiques. « Je l’utilise aussi très souvent pour discuter avec des amis, regarder des vidéos sur les réseaux sociaux, ou encore télécharger des chansons. Mais me passer de mon téléphone pendant une journée ? Je n’ai jamais essayé », a-t-elle fait remarquer. La journée mondiale sans téléphone portable s’étend sur trois jours pendant lesquels, selon son promoteur, l’écrivain français Phil Marso, le public est invité à réfléchir à l’usage qu’il fait de cet appareil. Son audience exacte n’est pas connue. Initialement fixée au 6 février lors de sa création en 2001, elle s’étend désormais du 6 au 8 février (sauf en 2020 où elle a exceptionnellement duré du 3 au 9 février).
Journée mondiale sans téléphone portable : un utilisateur consulte son portable en moyenne 144 fois par jour, selon le site spécialisé Reviews.org
La Journée internationale sans téléphone portable est célébrée du 6 au 9 février de chaque année, soit pendant trois jours. Cette initiative interroge sur la dépendance à ces objets devenus absolument indispensables pour beaucoup. Les portables, et en particulier les smartphones, accaparent régulièrement notre attention. En une journée, un utilisateur consulte son portable en moyenne 144 fois. Ce chiffre, établi par le site américain spécialisé Reviews.org, comprend toutes les interactions de l’utilisateur avec son appareil, qu’il s’agisse de regarder furtivement l’heure, de consulter une application ou de passer un appel à un proche. Reviews.org précise également que, pour une journée de 16 heures, cela correspond à peu près à une interaction toutes les six minutes. Cette célébration, qui remonte à 2001 et a été initiée par l’écrivain Phil Marso, invite les personnes à réfléchir à leur usage des téléphones mobiles. Si en 2001 les portables servaient surtout à téléphoner, l’arrivée des smartphones a tout changé. Vingt-cinq ans plus tard, ils sont devenus indispensables et se vendent par dizaines de millions chaque année. Cependant, leur omniprésence dans la vie quotidienne donne parfois le vertige, bien que l’addiction au portable ne soit pas encore reconnue comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé.
Nécrologie : Le journaliste Appo Ipan tire sa révérence à Kinshasa
La nouvelle de la disparition tragique du journaliste Appo Ipan, célèbre voix de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), s’abat comme un coup de massue sur le monde médiatique et bien au-delà. Selon des sources concordantes et dignes de foi, l’actuel Directeur Général de Jeduc TV s’est éteint ce vendredi 7 février 2025 à Kinshasa, des suites d’une intervention chirurgicale à laquelle ce chevalier de la plume n’a malheureusement pas survécu. En attendant la publication du programme des obsèques, le corps de l’illustre disparu est en route pour la morgue du cinquantenaire.
Sud-Kivu : Suspension des activités académiques à Bukavu en raison de la situation sécuritaire
Les universités de Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu, suspendent toutes les activités académiques à partir de ce vendredi 7 février, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans cette province de l’est de la RDC. Cette décision, prise par la communauté universitaire, ne précise pas encore la date de reprise, comme indiqué dans un communiqué du comité de gestion de l’Université Évangélique en Afrique (UEA) de Bukavu. « Le comité de gestion de l’Université Évangélique en Afrique, prenant en compte la dégradation continue de la situation sécuritaire ainsi que la psychose qui règne actuellement au sein de la population, informe l’ensemble de la communauté universitaire que, faute d’un environnement de travail adéquat, les activités académiques sont suspendues », peut-on lire dans cette note. Depuis le début de la semaine, des mesures de précaution sont prises à Bukavu, une ville de plus d’un million d’habitants, à la suite de la conquête de Goma, dans le Nord-Kivu voisin, fin janvier. Cette prise a été le résultat d’une bataille opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Malgré le cessez-le-feu unilatéral décrété par le M23 le lundi 3 février 2025, les rebelles semblent désormais viser la province du Sud-Kivu. Depuis mercredi dernier, les hommes de Corneille Nangaa, coordonnateur de la plateforme Alliance Fleuve Congo (AFC), dont fait partie le M23, ont pris le contrôle de la localité de Nyabibwe, située dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, après de violents combats avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). La présence du M23 n’est plus qu’à une centaine de kilomètres au nord de Bukavu, ce qui alimente l’inquiétude de la population. En attendant le sommet conjoint SADC-EAC prévu ce samedi en Tanzanie, qui portera sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC afin de tenter de mettre fin aux hostilités par la voie diplomatique, l’AFC poursuit son offensive. Lors de son premier meeting à Goma, jeudi 6 février, Corneille Nangaa et son équipe ont affiché leur volonté d’étendre leur influence jusqu’à Kinshasa, la capitale du pays.
L’enlèvement et la criminalité à Kinshasa : une menace croissante pour la sécurité publique
À Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, les phénomènes d’enlèvement et de criminalité connaissent une montée alarmante, malgré les efforts des autorités pour appliquer des sanctions strictes aux contrevenants. Il y a près de deux semaines, une étudiante, accompagnée de ses amies lors d’une excursion, a été victime d’un enlèvement. Des congolais, en collaboration avec des expatriés, sembleraient être impliqués dans ces activités criminelles, bien que leurs motivations restent floues. Heureusement, grâce à leur courage et sang-froid, les jeunes femmes ont pu être secourues. Par ailleurs, plusieurs professionnels des médias, à Kinshasa comme dans d’autres villes du pays, ont également été ciblés par ces criminels. C’est le cas du journaliste Patrick Adonis, de Lubumbashi, qui a récemment succombé à ses blessures après avoir été attaqué par des kulunas. On se souvient également du meurtre de la journaliste Jemimah Diane Mogwo, de la Radio Télévision Nationale Congolaise, en novembre 2024, qui après avoir présenté le journal télévisé, avait emprunté une moto-taxi avant d’être attaquée par des kulunas sur l’avenue de la Libération, à Gombe. Récemment, plusieurs journalistes de la chaîne de télévision Mishapi Voice ont été victimes d’une attaque menée par des hommes armés non identifiés. Parmi eux figuraient le rédacteur en chef, David Mbashi, ainsi que plusieurs autres collaborateurs, dont certains restent introuvables depuis l’attaque du 5 février. Un autre incident marquant s’est produit à Kasa-Vubu, où des criminels ont dérobé 15 000 dollars américains à un cambiste. Enfin, un supermarché de la municipalité de Matete, à Kinshasa, a également été pris d’assaut par des individus malintentionnés. Ces incidents témoignent de l’escalade inquiétante de la violence à Kinshasa, semant la panique, la désolation et l’incertitude parmi les citoyens. Face à cette situation, il devient impératif que les autorités renforcent les mesures de sécurité à travers la ville et le pays, afin de protéger la population et de prévenir toute nouvelle vague de criminalité.
Soutien à l’Armée : l’OGEFREM offre 1 million de dollars en aide aux FARDC
L’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM), entreprise publique sous la tutelle du ministère des Transports, a effectué, le jeudi 6 février, une donation d’un million de dollars américains en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette somme a été remise sous forme de chèque au vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, en présence de plusieurs personnalités politiques et militaires. Cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’OGEFREM aux côtés de l’État congolais dans la lutte contre l’agression rwandaise et ses alliés du groupe armé M23-AFC, qui déstabilisent depuis plusieurs mois la région de l’Est de la RDC. À travers ce geste symbolique, l’OGEFREM entend participer activement aux efforts de guerre visant à restaurer la paix et la sécurité dans cette zone stratégique du pays. Le soutien financier sera affecté à la logistique et aux besoins urgents des FARDC, afin de renforcer leur capacité à répondre aux menaces extérieures. Cette action fait partie d’un programme plus large d’assistance et de solidarité nationale face à la crise sécuritaire en cours. Le vice-premier ministre Jean-Pierre Bemba a exprimé sa gratitude envers l’OGEFREM pour cette initiative louable, soulignant l’importance de la coopération entre les institutions publiques et l’armée dans la préservation de l’intégrité du territoire congolais. L’OGEFREM, en tant qu’acteur clé de la gestion des flux de fret multimodal dans le pays, confirme ainsi son engagement envers le développement économique et la stabilité sécuritaire, éléments indissociables pour garantir la prospérité de la République Démocratique du Congo.
Ituri : L’armée ouvre ses portes aux jeunes patriotes
Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) lancent un appel à la mobilisation en annonçant l’ouverture du recrutement volontaire pour les jeunes désireux de servir leur pays. Cette initiative fait suite à l’invitation du chef de l’État, commandant suprême des FARDC, à renforcer les rangs de l’armée loyaliste. Lors d’une conférence de presse tenue le 6 février à Bunia, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires en Ituri, a souligné l’importance de cette campagne. « Dans un contexte d’agression, il est crucial que les jeunes s’engagent volontairement pour défendre notre patrie, préserver son indépendance et reconquérir les territoires occupés par nos ennemis », a-t-il déclaré. Le lieutenant Ngongo a également encouragé tous les jeunes animés par des valeurs de paix, de dignité et de loyauté à rejoindre les rangs des FARDC. « C’est une occasion unique pour ceux qui ont participé au processus de désarmement et qui sont devenus civils d’intégrer l’armée », a-t-il ajouté. Le recrutement se déroule à l’État-major des FARDC à Bunia ainsi que dans les unités militaires locales. Les candidats doivent avoir entre 18 et 35 ans, jouir d’une bonne santé, faire preuve d’une moralité irréprochable et ne pas avoir de casier judiciaire.