Haut-Katanga : Les billets de 50, 100 et 200 francs congolais rejetés sur les marchés de Lubumbashi

Depuis quelques mois, Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, fait face à une crise monétaire locale : de nombreux commerçants refusent d’accepter les billets de 50, 100 et 200 francs congolais. Cette situation perturbe gravement les échanges commerciaux et complique l’accès aux biens essentiels pour la population. Les commerçants, petits comme grands, craignent la dévaluation ou l’obsolescence de ces coupures, ce qui engendre un rejet massif sur les marchés. À ce jour, aucune communication officielle du gouvernement central n’a apporté de clarification ni annoncé de mesures réglementaires sur ce sujet, amplifiant la confusion parmi les Lushois. Face à cette incertitude, les habitants appellent les autorités à agir rapidement pour restaurer la confiance monétaire et garantir la fluidité des transactions quotidiennes dans la province.

Kasa-Vubu : Routes dégradées et insalubrité étouffent les habitants

Dans la commune de Kasa-Vubu, la dégradation des routes et l’insalubrité croissante pèsent lourdement sur le quotidien des habitants. Sur l’avenue Kasa-Vubu, principale artère menant à la place Victoire, les nids-de-poule rendent la circulation difficile, surtout en période de pluie où les voies deviennent quasi impraticables pour voitures, motos et piétons. Les avenues voisines, telles que Maringa, Ikelemba et Bongandanga, sont quant à elles envahies par les déchets. L’absence de poubelles et de collecte régulière pousse les riverains à abandonner leurs ordures sur la voie publique, dégageant des odeurs nauséabondes et exposant la population à des risques sanitaires accrus, notamment chez les enfants. Nathan Kiakanua, résident de Bongandanga, déplore : « La situation est alarmante. Après chaque pluie, il devient presque impossible de sortir pour rejoindre Gambela. Un trou béant sur l’avenue Victoire, signalé depuis plus d’un mois, reste désespérément sans réparation. » Ce constat illustre le sentiment d’abandon et d’indignation partagé par les habitants, qui réclament non seulement des infrastructures réparées, mais aussi un respect véritable de la part des autorités. Au-delà des simples travaux, c’est la promesse d’un cadre de vie digne qui est attendue. Face à cette crise, il est urgent que les responsables locaux et nationaux sortent de leur silence et prennent des mesures concrètes. Assurer un environnement sain et sécurisé à Kasa-Vubu n’est pas un luxe, mais une nécessité pour la santé et le bien-être des Congolais.

Lubumbashi : Quatre lionnes évadées maîtrisées grâce à l’expertise d’un vétérinaire

Le dimanche 25 mai 2025, une opération réussie a permis la capture des quatre lionnes échappées de la ferme Benjin, à quelques kilomètres de Lubumbashi. Le vétérinaire Jean-Claude Binemo, réputé pour son expertise et son rôle d’enseignant à la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Lubumbashi, a mis ses compétences en anesthésie au service de cette mission délicate. Grâce à son intervention professionnelle et sécurisée, les félins ont été endormis et ramenés sans danger dans leur enclos. Cette intervention exemplaire, saluée par les autorités locales – le maire de Lubumbashi et le gouverneur du Haut-Katanga –, a évité tout incident humain, témoignant d’un savoir-faire crucial face à une situation potentiellement périlleuse.

Lubumbashi : Quatre lionnes évadées de la ferme Benjin, confirmation du directeur général

Ce dimanche matin, Zacky Ndala, directeur général de la ferme Benjin, a confirmé l’évasion de quatre lionnes, rectifiant ainsi l’information initiale de la mairie qui évoquait seulement deux lions. Cette précision a été apportée lors d’une interview accordée à Top Congo FM. Les recherches pour localiser les fauves se poursuivent activement. Des équipes spécialisées de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et du jardin zoologique de Lubumbashi sont déployées sur le terrain, équipées de fléchettes tranquillisantes afin de capturer les animaux en toute sécurité. L’alerte avait été lancée la veille, samedi 24 mai 2025, par la mairie de Lubumbashi, signalant la fuite de lions depuis la ferme Benjin, située à une trentaine de kilomètres sur la route de Kasenga. Face à la menace que représentent ces prédateurs affamés pour la population locale, le gouverneur de la province du Haut-Katanga a instruit les services de sécurité à intensifier les opérations de recherche. La vigilance reste de mise alors que la traque des lionnes se poursuit dans les environs de Lubumbashi.

Lubumbashi : Deux lions en cavale après leur fuite de la ferme Benjin, la population appelée à la vigilance

Ce samedi 24 mai 2025, deux lions se sont échappés de la ferme Benjin, située à Lubumbashi, provoquant une vive inquiétude dans la ville. La municipalité a rapidement réagi en lançant un appel à la vigilance et à la prudence. Dans un communiqué officiel, le maire de Lubumbashi a exhorté la population à rester vigilante : « Il est impératif de signaler toute présence suspecte de ces animaux aux autorités compétentes. » La mairie a également assuré que des équipes spécialisées ont été déployées pour localiser et capturer les fauves, afin de garantir la sécurité de tous. Les enquêteurs mènent actuellement des investigations pour déterminer les circonstances de cette évasion et prévenir tout risque potentiel. Le maire a réaffirmé son engagement à protéger la population, en soulignant que toutes les mesures nécessaires sont en cours pour éviter tout incident. Ce nouvel incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue face à la présence d’animaux sauvages en milieu urbain, et la responsabilité collective pour assurer la sécurité de tous.

Embouteillages à Kinshasa : L’Hôtel de Ville officialise des mesures drastiques de circulation

Face à l’exaspération croissante des Kinois confrontés aux embouteillages, l’Hôtel de Ville a confirmé l’authenticité d’un document interne ayant fuité sur les réseaux sociaux, dévoilant des mesures de régulation de la circulation particulièrement strictes. Bien que qualifié de version préliminaire, le communiqué officiel, diffusé ce dimanche, précise que le texte finalisé sera rendu public dès lundi. Selon les informations divulguées, la nouvelle réglementation, en application dès le 19 mai 2025, prévoit deux axes majeurs : • Restrictions pour les poids lourds : Les camions-remorques et autres véhicules de plus de 20 tonnes transportant des matériaux de construction, des boissons ou des produits assimilés ne seront autorisés à circuler qu’entre 22h00 et 5h00. • Circulation alternée : Une mesure inédite de circulation alternée sera mise en place. Les véhicules dont la plaque d’immatriculation se termine par un chiffre impair seront autorisés à circuler les jours impairs (lundi, mercredi, vendredi), tandis que ceux affichant un chiffre pair pourront emprunter les routes les jours pairs (mardi, jeudi, samedi). Le dimanche, cette restriction sera levée. Des exemptions sont prévues pour les véhicules officiels, diplomatiques, de transport en commun, scolaires, les ambulances et les véhicules funéraires. L’Hôtel de Ville insiste sur le caractère impératif de ces mesures, avertissant que toute infraction sera sévèrement sanctionnée conformément au Code de la route.

Kinshasa : Black-out prolongé à Kasa-Vubu, la SNEL pointée du doigt

Plus de trois mois sans électricité : le quartier Lubumbashi, dans la commune de Kasa-Vubu, vit un véritable calvaire. Une panne de transformateur persistante, le silence assourdissant de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) et une population exaspérée : la situation met en lumière les difficultés persistantes de l’accès à l’électricité dans la capitale congolaise. Malgré les alertes répétées des habitants, la SNEL n’a toujours pas apporté de solution à ce black-out qui plonge le quartier dans l’obscurité. Une indifférence qui alimente la colère et l’incompréhension des résidents, qui se demandent comment une telle situation peut perdurer malgré le paiement régulier de leurs factures. Au-delà de l’inconfort, les conséquences sont lourdes. Les commerces locaux sont paralysés, les denrées périssables se gâtent et l’insécurité nocturne s’aggrave dans les rues plongées dans l’obscurité. “Pourquoi ce silence ici ?,” s’interrogent les habitants, qui dénoncent un manque de considération flagrant de la part de la SNEL. Ce black-out prolongé met en évidence les défis majeurs auxquels est confrontée la SNEL pour assurer un approvisionnement en électricité fiable et continu dans l’ensemble du pays, et soulève des questions sur l’efficacité de ses services et sa capacité à répondre aux besoins de ses abonnés. Alors que la frustration grandit, les habitants de Lubumbashi attendent une réaction rapide et concrète de la SNEL pour mettre fin à ce calvaire et rétablir l’accès à l’électricité, un service essentiel à la vie quotidienne et au développement économique.

RDC : Parlementaires interpellés par un rapport sur l’avenant 5 Sicomines, promesse d’un examen approfondi

Un rapport critique de la Coalition “Le Congo N’est Pas à Vendre” (CNPAV) sur l’avenant 5 à la convention Sicomines, un accord d’échange infrastructures-contre-minerais controversé, a suscité de vives réactions au sein du Parlement congolais. Les députés de la commission économique et financière (ECOFIN) ont salué l’initiative et promis un examen approfondi du dossier afin de s’assurer que les intérêts de la République Démocratique du Congo soient véritablement protégés. Lors d’un atelier de sensibilisation organisé par la CNPAV, experts, institutions publiques et représentants de la société civile ont débattu des enjeux liés à la Sicomines. “Il faut voir si le Congo gagne réellement en termes de ce qu’il donne et cède,” a déclaré Guy Mafuta, président de la commission ECOFIN. “Est-ce que les infrastructures que nous recevons valent-elles la peine de la concession que nous faisons ? C’est autour de cela que ce rapport a tourné.” L’élu d’Idiofa, Dédé Mupasa, a souligné que la commission évaluera le rapport “à la lumière de la loi” et fera une restitution à l’Assemblée plénière. “Nous allons saisir cette occasion dans le cadre de la diplomatie parlementaire, afin de voir comment les opérateurs économiques et le gouvernement doivent agir,” a-t-il ajouté. Ce dossier sensible intervient dans un contexte de critiques croissantes envers la Sicomines, perçue par certains comme désavantageuse pour la RDC. La commission ECOFIN affirme son engagement à analyser en profondeur la convention afin d’assurer un équilibre plus juste entre les avantages fiscaux accordés aux minerais exploités et la contrepartie en infrastructures, un enjeu crucial pour le développement du pays.

RDC : Couverture sociale élargie aux militaires et policiers, un pas vers la “justice sociale” selon Kinshasa

Le gouvernement congolais a officiellement lancé, le jeudi 8 mai à Kinshasa, un programme d’intégration des militaires et policiers au régime de sécurité sociale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics (CNSSAP). Cette réforme, saluée comme une avancée majeure pour le bien-être des forces de l’ordre, a été actée lors d’une cérémonie officielle coprésidée par les vice-Premiers ministres de la Fonction publique, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Affaires Coutumières, ainsi que par des représentants de haut rang de l’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC). L’événement, qui s’est tenu au Camp Lieutenant-Kokolo, marque l’aboutissement d’un long processus de collaboration entre les experts des forces de défense et de sécurité et les institutions compétentes. Cette réforme s’appuie sur la Loi N°22/031 du 15 juillet 2022, portant régime spécial de Sécurité sociale des agents publics, et entend garantir une meilleure protection sociale aux hommes et femmes qui servent l’État congolais. Jacquemin Shabani Lukoo, vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a fait savoir le caractère “courageux” et “considérable” de cette initiative. Il a déclaré que cette réforme permettra aux policiers et militaires, qui “rendent de bons et loyaux services à la nation,” de bénéficier désormais d’une “retraite digne” et d’une “bonne gestion et couverture des risques sociaux.” Le financement de cette couverture sociale sera assuré par un système contributif, reposant sur une contribution de 3 % du salaire des militaires et policiers, complétée par une participation de l’État congolais à hauteur de 12 %. Selon le vice-Premier ministre Shabani, ce mécanisme permettra une prise en charge effective et durable de la sécurité sociale des forces de l’ordre. “Il ne s’agit pas seulement d’une formalité administrative,” a insisté M. Shabani. “C’est un acte hautement symbolique qui inscrit notre République dans la voie de la justice sociale.” L’intégration des militaires et policiers à la CNSSAP représente ainsi une étape importante dans la reconnaissance du rôle crucial de ces acteurs pour la sécurité et la stabilité du pays.

RDC : Le Fonds Forestier National défend son rôle dans le redressement des finances publiques face aux “fausses informations”

Face à la diffusion de “fausses informations”, le Fonds Forestier National (FFN) a publié un communiqué de presse pour clarifier son rôle et son importance dans le redressement des finances publiques de la République démocratique du Congo (RDC). L’organisme, qui relève du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, souligne que le FFN a été créé en vertu de la loi n° 011/2002 du 29 août 2002 portant Code Forestier, et ce conformément au Plan de Convergence adopté par les chefs d’Etats membres de la COMIFAC (Commission des Forêts d’Afrique Centrale). Le FFN précise qu’il réalise les missions qui lui sont assignées par le législateur congolais, notamment en finançant les opérations de conservation et de reconstitution du capital forestier, et ce “avant, pendant et après l’existence de l’initiative présidentielle Jardins Scolaires pour 1 milliard d’arbres d’ici 2023”. Contrairement aux allégations, le FFN affirme qu’il “figure dans la loi des finances comme compte d’affectation spéciale” et qu’il est “l’un des rares établissements publics qui verse au trésor sa part relative à l’excédent de gestion” et partage avec le trésor les recettes de la taxe de déboisement. Le FFN se dit ainsi “pas une structure inutile”, mais contribue “aux recettes du trésor et [n’est] pas tributaire de celui-ci”. L’objectif du Fonds Forestier National est de contribuer à la gestion durable des ressources forestières, à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre le changement climatique résultant de la déforestation et de la dégradation des terres forestières.