Ce samedi 24 mai 2025, deux lions se sont échappés de la ferme Benjin, située à Lubumbashi, provoquant une vive inquiétude dans la ville. La municipalité a rapidement réagi en lançant un appel à la vigilance et à la prudence. Dans un communiqué officiel, le maire de Lubumbashi a exhorté la population à rester vigilante : « Il est impératif de signaler toute présence suspecte de ces animaux aux autorités compétentes. » La mairie a également assuré que des équipes spécialisées ont été déployées pour localiser et capturer les fauves, afin de garantir la sécurité de tous. Les enquêteurs mènent actuellement des investigations pour déterminer les circonstances de cette évasion et prévenir tout risque potentiel. Le maire a réaffirmé son engagement à protéger la population, en soulignant que toutes les mesures nécessaires sont en cours pour éviter tout incident. Ce nouvel incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue face à la présence d’animaux sauvages en milieu urbain, et la responsabilité collective pour assurer la sécurité de tous.
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Embouteillages à Kinshasa : L’Hôtel de Ville officialise des mesures drastiques de circulation
Face à l’exaspération croissante des Kinois confrontés aux embouteillages, l’Hôtel de Ville a confirmé l’authenticité d’un document interne ayant fuité sur les réseaux sociaux, dévoilant des mesures de régulation de la circulation particulièrement strictes. Bien que qualifié de version préliminaire, le communiqué officiel, diffusé ce dimanche, précise que le texte finalisé sera rendu public dès lundi. Selon les informations divulguées, la nouvelle réglementation, en application dès le 19 mai 2025, prévoit deux axes majeurs : • Restrictions pour les poids lourds : Les camions-remorques et autres véhicules de plus de 20 tonnes transportant des matériaux de construction, des boissons ou des produits assimilés ne seront autorisés à circuler qu’entre 22h00 et 5h00. • Circulation alternée : Une mesure inédite de circulation alternée sera mise en place. Les véhicules dont la plaque d’immatriculation se termine par un chiffre impair seront autorisés à circuler les jours impairs (lundi, mercredi, vendredi), tandis que ceux affichant un chiffre pair pourront emprunter les routes les jours pairs (mardi, jeudi, samedi). Le dimanche, cette restriction sera levée. Des exemptions sont prévues pour les véhicules officiels, diplomatiques, de transport en commun, scolaires, les ambulances et les véhicules funéraires. L’Hôtel de Ville insiste sur le caractère impératif de ces mesures, avertissant que toute infraction sera sévèrement sanctionnée conformément au Code de la route.
Kinshasa : Black-out prolongé à Kasa-Vubu, la SNEL pointée du doigt
Plus de trois mois sans électricité : le quartier Lubumbashi, dans la commune de Kasa-Vubu, vit un véritable calvaire. Une panne de transformateur persistante, le silence assourdissant de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) et une population exaspérée : la situation met en lumière les difficultés persistantes de l’accès à l’électricité dans la capitale congolaise. Malgré les alertes répétées des habitants, la SNEL n’a toujours pas apporté de solution à ce black-out qui plonge le quartier dans l’obscurité. Une indifférence qui alimente la colère et l’incompréhension des résidents, qui se demandent comment une telle situation peut perdurer malgré le paiement régulier de leurs factures. Au-delà de l’inconfort, les conséquences sont lourdes. Les commerces locaux sont paralysés, les denrées périssables se gâtent et l’insécurité nocturne s’aggrave dans les rues plongées dans l’obscurité. “Pourquoi ce silence ici ?,” s’interrogent les habitants, qui dénoncent un manque de considération flagrant de la part de la SNEL. Ce black-out prolongé met en évidence les défis majeurs auxquels est confrontée la SNEL pour assurer un approvisionnement en électricité fiable et continu dans l’ensemble du pays, et soulève des questions sur l’efficacité de ses services et sa capacité à répondre aux besoins de ses abonnés. Alors que la frustration grandit, les habitants de Lubumbashi attendent une réaction rapide et concrète de la SNEL pour mettre fin à ce calvaire et rétablir l’accès à l’électricité, un service essentiel à la vie quotidienne et au développement économique.
RDC : Parlementaires interpellés par un rapport sur l’avenant 5 Sicomines, promesse d’un examen approfondi
Un rapport critique de la Coalition “Le Congo N’est Pas à Vendre” (CNPAV) sur l’avenant 5 à la convention Sicomines, un accord d’échange infrastructures-contre-minerais controversé, a suscité de vives réactions au sein du Parlement congolais. Les députés de la commission économique et financière (ECOFIN) ont salué l’initiative et promis un examen approfondi du dossier afin de s’assurer que les intérêts de la République Démocratique du Congo soient véritablement protégés. Lors d’un atelier de sensibilisation organisé par la CNPAV, experts, institutions publiques et représentants de la société civile ont débattu des enjeux liés à la Sicomines. “Il faut voir si le Congo gagne réellement en termes de ce qu’il donne et cède,” a déclaré Guy Mafuta, président de la commission ECOFIN. “Est-ce que les infrastructures que nous recevons valent-elles la peine de la concession que nous faisons ? C’est autour de cela que ce rapport a tourné.” L’élu d’Idiofa, Dédé Mupasa, a souligné que la commission évaluera le rapport “à la lumière de la loi” et fera une restitution à l’Assemblée plénière. “Nous allons saisir cette occasion dans le cadre de la diplomatie parlementaire, afin de voir comment les opérateurs économiques et le gouvernement doivent agir,” a-t-il ajouté. Ce dossier sensible intervient dans un contexte de critiques croissantes envers la Sicomines, perçue par certains comme désavantageuse pour la RDC. La commission ECOFIN affirme son engagement à analyser en profondeur la convention afin d’assurer un équilibre plus juste entre les avantages fiscaux accordés aux minerais exploités et la contrepartie en infrastructures, un enjeu crucial pour le développement du pays.
RDC : Couverture sociale élargie aux militaires et policiers, un pas vers la “justice sociale” selon Kinshasa
Le gouvernement congolais a officiellement lancé, le jeudi 8 mai à Kinshasa, un programme d’intégration des militaires et policiers au régime de sécurité sociale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics (CNSSAP). Cette réforme, saluée comme une avancée majeure pour le bien-être des forces de l’ordre, a été actée lors d’une cérémonie officielle coprésidée par les vice-Premiers ministres de la Fonction publique, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Affaires Coutumières, ainsi que par des représentants de haut rang de l’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC). L’événement, qui s’est tenu au Camp Lieutenant-Kokolo, marque l’aboutissement d’un long processus de collaboration entre les experts des forces de défense et de sécurité et les institutions compétentes. Cette réforme s’appuie sur la Loi N°22/031 du 15 juillet 2022, portant régime spécial de Sécurité sociale des agents publics, et entend garantir une meilleure protection sociale aux hommes et femmes qui servent l’État congolais. Jacquemin Shabani Lukoo, vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a fait savoir le caractère “courageux” et “considérable” de cette initiative. Il a déclaré que cette réforme permettra aux policiers et militaires, qui “rendent de bons et loyaux services à la nation,” de bénéficier désormais d’une “retraite digne” et d’une “bonne gestion et couverture des risques sociaux.” Le financement de cette couverture sociale sera assuré par un système contributif, reposant sur une contribution de 3 % du salaire des militaires et policiers, complétée par une participation de l’État congolais à hauteur de 12 %. Selon le vice-Premier ministre Shabani, ce mécanisme permettra une prise en charge effective et durable de la sécurité sociale des forces de l’ordre. “Il ne s’agit pas seulement d’une formalité administrative,” a insisté M. Shabani. “C’est un acte hautement symbolique qui inscrit notre République dans la voie de la justice sociale.” L’intégration des militaires et policiers à la CNSSAP représente ainsi une étape importante dans la reconnaissance du rôle crucial de ces acteurs pour la sécurité et la stabilité du pays.
RDC : Le Fonds Forestier National défend son rôle dans le redressement des finances publiques face aux “fausses informations”
Face à la diffusion de “fausses informations”, le Fonds Forestier National (FFN) a publié un communiqué de presse pour clarifier son rôle et son importance dans le redressement des finances publiques de la République démocratique du Congo (RDC). L’organisme, qui relève du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, souligne que le FFN a été créé en vertu de la loi n° 011/2002 du 29 août 2002 portant Code Forestier, et ce conformément au Plan de Convergence adopté par les chefs d’Etats membres de la COMIFAC (Commission des Forêts d’Afrique Centrale). Le FFN précise qu’il réalise les missions qui lui sont assignées par le législateur congolais, notamment en finançant les opérations de conservation et de reconstitution du capital forestier, et ce “avant, pendant et après l’existence de l’initiative présidentielle Jardins Scolaires pour 1 milliard d’arbres d’ici 2023”. Contrairement aux allégations, le FFN affirme qu’il “figure dans la loi des finances comme compte d’affectation spéciale” et qu’il est “l’un des rares établissements publics qui verse au trésor sa part relative à l’excédent de gestion” et partage avec le trésor les recettes de la taxe de déboisement. Le FFN se dit ainsi “pas une structure inutile”, mais contribue “aux recettes du trésor et [n’est] pas tributaire de celui-ci”. L’objectif du Fonds Forestier National est de contribuer à la gestion durable des ressources forestières, à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre le changement climatique résultant de la déforestation et de la dégradation des terres forestières.
RDC: Le Fonds National de Promotion et de Service Social poursuit la matérialisation du programme du gouvernement sur la couverture santé universelle
Le Fonds National de Promotion et de Service Sociale continue sa mission d’appui l’action sociale et humanitaire du Gouvernement dans le cadre de la politique sociale et humanitaire telle que définie par le Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale. Deux Etablissement des soins de sante à Kinshasa et deux autres en provinces ont bénéficié du don des matériels et équipements médicaux et orthopédiques grâce au partenariat entre le Fonds National de Promotion et de Service Sociale (FNPSS) et l’ONG Américaine Projet cure. Il s’est agi de la réception et la remise de quatre sur les sept conteneurs de quarante pieds des matériels et équipements médicaux. Les quatre conteneurs ont été remis respectivement à l’Hopital Général de Référence de Camp Lufungula (PNC) et au Centre Hospitalier Espoir Hope, tous deux de Kinshasa, le mardi 07 janvier 2025 et à l’Hôpital Général de Référence de Kananga dans la province du Kasaï Central et au Centre Hospitalier de Loto dans la province du Sankuru, le mercredi 08 janvier 2025 et mis en covoiturage pour être acheminés à leur déstination finale. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la matérialisation de l’engagement de Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat d’améliorer l’accès des groupes vulnérables aux services de santé dans le cadre de son programme sur la Couverture Santé Universelle.
RDC : La CENI renforce son partenariat avec l’ONU-Femmes sur l’amélioration de l’inclusion des femmes dans les processus électoraux
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, a échangé, ce mercredi 7 mai 2025, avec une délégation d’ONU-Femmes conduite par Madame Emna ZGHONDA ENGUELEGUELE, experte en processus électoraux et en inclusion dans les consultations électorales pour l’égalité des genres. Parmi les points abordés avec le numéro un de la Centrale électorale figurait notamment l’engagement renouvelé de cette entité onusienne dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, à accompagner la CENI durant les prochains cycles électoraux, comme elle l’a fait par le passé. « Nous sommes venus, dans un premier temps, féliciter le Président de la CENI pour les efforts qu’il déploie visant à améliorer l’inclusion des femmes dans les processus électoraux. Ensuite nous avons eu un échange pour réitérer notre engagement, en ce qui nous concerne, en tant qu’agence des Nations-Unies spécialisée dans la promotion de l’autonomisation des femmes, à appuyer la CENI pendant tout le cycle électoral. Parce que pour ONU-Femmes, les élections ne constituent pas juste un événement, nous devrons poursuivre notre collaboration de manière permanente. C’était également une occasion de tracer les bases dans la perspective de la prochaine période, en vue de préparer le cycle électoral à venir. Et pour cela, nous avons défini les priorités stratégiques », a déclaré Emna ZGHONDA ENGUELEGUELE. « Pour moi, Monsieur Denis KADIMA n’est pas juste un interlocuteur. J’ai travaillé au PNUD en Tunisie, dans le cadre du projet électoral et c’était lui qui en avait jeté les bases. Pour moi à titre personnel et professionnel, il fait figure de référence en matière d’élections et de respect des standards internationaux en termes notamment d’inclusion de la femme aux processus électoraux. Du point de vue ONU-Femmes, c’était un honneur pour nous et c’est l’interlocuteur qu’il faut avec toute son équipe parce qu’il croit en l’autonomisation des femmes, en leur représentativité et au rôle que joue la CENI dans cette promotion. Et on a échangé à ce sujet et je soutiens que Denis Kadima, au-delà de sa personne, fait partie de ces interlocuteurs clés en République démocratique du Congo, engagés pour faire aboutir ce combat dans lequel nous déployons nos efforts », a-t-elle souligné. Une des missions dévolues à cette branche onusienne est le renforcement du leadership des femmes et leur participation à la vie politique.
La pluie, une menace persistante à Kinshasa : L’état des routes inquiète après les dernières intempéries
Les fortes pluies qui se sont abattues sur Kinshasa ont une fois de plus mis en lumière la vulnérabilité de la capitale congolaise face aux intempéries, avec des routes endommagées et des inquiétudes grandissantes parmi les habitants. La pluie torrentielle du jeudi 1er mai a causé des dégâts considérables à travers la ville de Kinshasa, ravivant les craintes des Kinois face aux conséquences récurrentes des intempéries. La route “By Pass” dans la commune de Mont-Ngafula en est un exemple frappant : une partie de la chaussée s’est effondrée, rendant la route impraticable et provoquant un embouteillage monstre. Selon des témoignages recueillis par Congopresse.net, les riverains pointent du doigt la qualité de la construction de cette route, qui ne répondrait pas aux normes requises pour un sol marécageux. Cet incident fait écho à d’autres catastrophes similaires. Récemment, la route nationale numéro 1, située dans la même commune, a été coupée en deux après une forte pluie diluvienne ayant entraîné des inondations et des pertes en vies humaines dans la capitale.
Kinshasa : Daniel Bumba lance une offensive contre les constructions anarchiques, malgré les critiques
Depuis deux semaines, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a fait de la lutte contre les constructions illégales son principal cheval de bataille, lançant des opérations de démolition massives dans plusieurs communes de la capitale, malgré les réserves d’une partie de la population. Depuis son lancement il y a deux semaines, l’opération de démolition des constructions anarchiques menée par le gouverneur Daniel Bumba a pris de l’ampleur, touchant plusieurs communes de Kinshasa. Les bulldozers du gouvernorat ont notamment sévi dans les communes de Kintambo et Ngaliema, où des immeubles construits en violation des règles d’urbanisme ont été démolis. Ce vendredi 02 mai, l’offensive s’est poursuivie dans la commune de Barumbu, avec la démolition du cercle Bimwala, jugé illégal par les autorités. Si l’objectif affiché est d’améliorer la mobilité urbaine en désengorgeant la capitale, cette initiative suscite des réactions mitigées au sein de la population. Certains Kinois estiment que la priorité devrait être accordée à la construction de routes secondaires pour fluidifier la circulation, plutôt qu’à la démolition de constructions existantes. Face à ces critiques, le gouverneur Bumba maintient le cap et réaffirme sa détermination. “Tout est prioritaire, et nul n’est au dessus de la loi”, a-t-il déclaré, soulignant ainsi sa volonté d’appliquer les règles d’urbanisme avec fermeté. Reste à voir si cette approche radicale portera ses fruits et si elle permettra de résoudre durablement les problèmes de mobilité urbaine à Kinshasa, tout en tenant compte des préoccupations de la population. Le défi est de taille pour le gouverneur Bumba, qui devra jongler entre l’impératif de faire respecter la loi et la nécessité de prendre en compte les besoins et les attentes des habitants de la capitale.