Le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, représenté par Maître Bertin Thoz, responsable de la thématique Gouvernance, Sécurité et Paix, tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des injures publiques sur les réseaux sociaux, aux arrêts de bus et dans les lieux publics de Lubumbashi et Kasumbalesa. Maître Thoz dénonce une « culture des injures publiques » tolérée par certaines autorités judiciaires et administratives, malgré son interdiction légale. Il souligne que des personnalités influentes, notamment des chefs de division, membres du conseil municipal, juristes et communicants, utilisent ces injures comme tactique pour obtenir des privilèges. Cette dérive, selon lui, risque de provoquer une crise sociale majeure, que seules les autorités compétentes peuvent prévenir. Il appelle ainsi la police judiciaire et le système judiciaire à agir fermement en poursuivant les auteurs dès les faits constatés. Il exhorte également les autorités politico-administratives à faire preuve de transparence et à sanctionner les contrevenants, par respect pour les mœurs. Dans le cadre légal, l’article 75 du Code pénal prévoit pour les injures publiques une peine allant de huit jours à deux mois de servitude pénale, et/ou une amende pouvant atteindre 500 francs.
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RDC : Mon Cabinet organise une conférence sur la gestion du stress et des émotions à Kinshasa
La structure Mon Cabinet, dirigée par Plamedie Kapalala, tiendra les 11 et 12 juillet 2025 une conférence-thérapeutique dédiée à la gestion du stress et des émotions. Cet événement unique en RDC se déroulera à l’immeuble Almas Congo, avenue de l’Aérodrome, quartier Bon Marché à Kinshasa. Au programme, des interventions axées sur des thèmes clés tels que la libération des pensées négatives, la prévention des addictions modernes, la gestion des troubles du comportement et l’adaptation face aux défis émotionnels de la vie quotidienne. Quatre experts animeront ces assises : Plamedie Kapalala, présidente de Mon Cabinet, Salem, thérapeute, Eugène Kandolo, coach de vie et expert en communication, ainsi que Calixte Nzuzi, psychologue clinicien. Cette conférence vise à offrir aux participants des outils pratiques pour préserver leur équilibre mental, physique et émotionnel dans un contexte où le stress prend une place grandissante.
Haut-Katanga : Le PNHF en colère contre les arrêtés du ministère national de la Santé
Le 28 mai dernier, les agents du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF) du Haut-Katanga ont exprimé leur vive opposition à deux arrêtés du Ministère national de la Santé qu’ils jugent irréguliers. Le premier transfert les frais et recettes locaux vers un compte bancaire national, au détriment du compte provincial validé par l’Inspection Générale des Finances (IGF). Le second prévoit la création d’une commission chargée de remplacer le coordonnateur régional du PNHF. Face à cette situation, les agents ont soumis un mémorandum à l’Assemblée provinciale, où le président Michel Kabwe s’est engagé à organiser un dialogue avec le ministre national tout en invitant les agents à reprendre leurs fonctions. Au gouvernorat, le ministre provincial de la Santé, Dr Dieudonné Nsambi, a reçu la délégation et demandé la désignation de dix représentants pour porter la revendication auprès du vice-gouverneur.
RDC : Le Fonds Forestier National dément formellement une affaire de détournement et dénonce la désinformation
Le Fonds Forestier National (FFN) a fermement rejeté les allégations infondées de détournement de plusieurs millions de dollars visant sa gestion et la ministre de l’Environnement, Eve Bazaiba. Dans un communiqué publié le 28 mai 2025, le FFN déplore la diffusion de fausses informations orchestrées par des individus malintentionnés à travers un site en ligne dirigé par le journaliste Steeve Mbuyi, dont l’objectif serait de discréditer l’institution et sa tutelle. Le FFN précise qu’aucun rapport officiel, émanant des instances de contrôle telles que l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’Inspection Générale des Finances ou la Cour des Comptes, n’a à ce jour établi des faits de détournements dans ses rangs ni impliquant la ministre. Depuis 2021, plusieurs audits et inspections ont été menés sans révéler la moindre irrégularité financière. Soumise au Plan de Travail Budgétisé Annuel validé par ses instances de contrôle, la structure réaffirme son engagement à soutenir les efforts de reconstitution du capital forestier congolais, conformément à son mandat inscrit dans le cadre du ministère de l’Environnement et Développement Durable. Le FFN appelle par ailleurs à la vigilance contre la propagation de fausses nouvelles et annonce qu’il se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne impliquée dans de telles diffusions, conformément à la législation congolaise sur le numérique. Sous la conduite de la Ministre d’État Eve Bazaiba, le Fonds reste déterminé à accomplir ses missions prioritaires en toute transparence et intégrité.
RDC : L’ONG la voix des sans voix accuse Joseph Kabila de « petite politique » au service d’intérêts personnels
L’ONG La voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a vivement critiqué le discours de l’ancien président Joseph Kabila, dénonçant une stratégie politique « basse » et motivée par la vengeance personnelle contre le régime en place. Dans une déclaration rendue publique le 28 mai 2025 à Kinshasa, Irène Monama, directrice exécutive adjointe de la VSV, a souligné que Kabila, pourtant censé rester un modèle en RDC et en Afrique pour sa passation pacifique du pouvoir, s’est enfermé dans une posture revancharde, s’alignant en outre derrière des occupants illégaux soutenus par une force étrangère, ce qui menace son avenir politique. L’ONG rappelle également les graves violations des droits humains sous le régime Kabila, notamment l’assassinat de défenseurs comme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, et met en garde contre la possible responsabilité de l’ancien président dans des crimes de guerre récents à Goma et Bukavu si ses choix ne changent pas. Pour la VSV, la situation socio-économique sous Kabila était très précaire avec une majorité de Congolais plongés dans la pauvreté, tandis qu’une élite liée au pouvoir s’enrichissait. Face à la persistance des violences à l’est du pays, la VSV exhorte le président Félix Tshisekedi à la vigilance pour ne pas se laisser influencer par des « flatteries » intéressées venant de certains proches, rappelant que plusieurs de ses collaborateurs actuels étaient fidèles à Kabila avant de le quitter. La RDC, toujours en proie aux violences meurtrières dans l’Est, multiplie les efforts diplomatiques, notamment avec l’aide de Doha et Washington, pour restaurer la paix.
Bunia : un écolier de 8 ans électrocuté mortellement au quartier Hoho
Un drame a frappé Bunia ce mardi 27 mai au quartier Hoho, où un garçon d’environ 8 ans nommé Nicolas a perdu la vie après avoir été électrocuté par une installation électrique défectueuse de Green Tech Energy, située près du rond-point Bilengue. Selon plusieurs témoins, l’accident s’est produit entre 13h et 14h alors que l’enfant revenait de l’école. En s’approchant d’un poteau électrique, il a subi une électrocution directe qui a causé son décès sur place. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital Balidja, en attente d’un enterrement digne. La communauté locale et les témoins interpellent vivement la société Green Tech Energy pour une meilleure maintenance de ses infrastructures, insistant sur la nécessité de protéger les zones fréquentées par les enfants contre tout risque similaire.
Haut-Katanga : Les billets de 50, 100 et 200 francs congolais rejetés sur les marchés de Lubumbashi
Depuis quelques mois, Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, fait face à une crise monétaire locale : de nombreux commerçants refusent d’accepter les billets de 50, 100 et 200 francs congolais. Cette situation perturbe gravement les échanges commerciaux et complique l’accès aux biens essentiels pour la population. Les commerçants, petits comme grands, craignent la dévaluation ou l’obsolescence de ces coupures, ce qui engendre un rejet massif sur les marchés. À ce jour, aucune communication officielle du gouvernement central n’a apporté de clarification ni annoncé de mesures réglementaires sur ce sujet, amplifiant la confusion parmi les Lushois. Face à cette incertitude, les habitants appellent les autorités à agir rapidement pour restaurer la confiance monétaire et garantir la fluidité des transactions quotidiennes dans la province.
Kasa-Vubu : Routes dégradées et insalubrité étouffent les habitants
Dans la commune de Kasa-Vubu, la dégradation des routes et l’insalubrité croissante pèsent lourdement sur le quotidien des habitants. Sur l’avenue Kasa-Vubu, principale artère menant à la place Victoire, les nids-de-poule rendent la circulation difficile, surtout en période de pluie où les voies deviennent quasi impraticables pour voitures, motos et piétons. Les avenues voisines, telles que Maringa, Ikelemba et Bongandanga, sont quant à elles envahies par les déchets. L’absence de poubelles et de collecte régulière pousse les riverains à abandonner leurs ordures sur la voie publique, dégageant des odeurs nauséabondes et exposant la population à des risques sanitaires accrus, notamment chez les enfants. Nathan Kiakanua, résident de Bongandanga, déplore : « La situation est alarmante. Après chaque pluie, il devient presque impossible de sortir pour rejoindre Gambela. Un trou béant sur l’avenue Victoire, signalé depuis plus d’un mois, reste désespérément sans réparation. » Ce constat illustre le sentiment d’abandon et d’indignation partagé par les habitants, qui réclament non seulement des infrastructures réparées, mais aussi un respect véritable de la part des autorités. Au-delà des simples travaux, c’est la promesse d’un cadre de vie digne qui est attendue. Face à cette crise, il est urgent que les responsables locaux et nationaux sortent de leur silence et prennent des mesures concrètes. Assurer un environnement sain et sécurisé à Kasa-Vubu n’est pas un luxe, mais une nécessité pour la santé et le bien-être des Congolais.
Lubumbashi : Quatre lionnes évadées maîtrisées grâce à l’expertise d’un vétérinaire
Le dimanche 25 mai 2025, une opération réussie a permis la capture des quatre lionnes échappées de la ferme Benjin, à quelques kilomètres de Lubumbashi. Le vétérinaire Jean-Claude Binemo, réputé pour son expertise et son rôle d’enseignant à la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Lubumbashi, a mis ses compétences en anesthésie au service de cette mission délicate. Grâce à son intervention professionnelle et sécurisée, les félins ont été endormis et ramenés sans danger dans leur enclos. Cette intervention exemplaire, saluée par les autorités locales – le maire de Lubumbashi et le gouverneur du Haut-Katanga –, a évité tout incident humain, témoignant d’un savoir-faire crucial face à une situation potentiellement périlleuse.
Lubumbashi : Quatre lionnes évadées de la ferme Benjin, confirmation du directeur général
Ce dimanche matin, Zacky Ndala, directeur général de la ferme Benjin, a confirmé l’évasion de quatre lionnes, rectifiant ainsi l’information initiale de la mairie qui évoquait seulement deux lions. Cette précision a été apportée lors d’une interview accordée à Top Congo FM. Les recherches pour localiser les fauves se poursuivent activement. Des équipes spécialisées de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et du jardin zoologique de Lubumbashi sont déployées sur le terrain, équipées de fléchettes tranquillisantes afin de capturer les animaux en toute sécurité. L’alerte avait été lancée la veille, samedi 24 mai 2025, par la mairie de Lubumbashi, signalant la fuite de lions depuis la ferme Benjin, située à une trentaine de kilomètres sur la route de Kasenga. Face à la menace que représentent ces prédateurs affamés pour la population locale, le gouverneur de la province du Haut-Katanga a instruit les services de sécurité à intensifier les opérations de recherche. La vigilance reste de mise alors que la traque des lionnes se poursuit dans les environs de Lubumbashi.