Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, a haussé le ton face à certains médias et journalistes accusés de diffuser de fausses informations sur les évènements à l’Est du pays, notamment dans la ville de Goma, située dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Tout d’abord, Christian Bosembe a tenu à féliciter les militaires congolais pour leur engagement, leur détermination et leur courage exemplaires dans la défense de l’intégrité du territoire national. Par ailleurs, le régulateur du contenu médiatique congolais s’indigne de la propagation des images qui font croire à la population à une victoire de l’ennemi. « Nous constatons que certaines mauvaises langues, à travers des manipulations, s’efforcent de propager des vidéos prétendant montrer des victoires des terroristes, alors que ces derniers sont en perte de vitesse sur le terrain », a fait savoir Christian Bosembe dans son compte X. Il poursuit : « J’appelle à la conscience et au sens de la responsabilité de tous les Congolais : Abstenez-vous de relayer ou de diffuser des vidéos et des informations non vérifiées. Les médias et les journalistes, quant à eux, doivent clarifier leurs lignes éditoriales en ces temps de crise et soutenir sans équivoque nos vaillantes FARDC. La vérification rigoureuse de chaque information et vidéo qui circule sur les réseaux sociaux est indispensable pour éviter de jouer le jeu de l’ennemi ». Pour clore ses propos, le président du CSAC, institution d’appui à la démocratie, donne un avertissement ferme aux personnes qui diffusent de mauvaises images : « À ces journalistes traîtres, à ces leaders d’opinion qui choisissent le silence coupable, et à ces influenceurs achetés qui se mettent au service de l’ennemi par leurs actions, souvenez-vous que l’histoire vous jugera avec sévérité ». Pendant ce temps, les affrontements se poursuivent intensément dans la province du Nord-Kivu entre les forces armées de la RDC et les terroristes du M23, soutenus par l’armée rwandaise.
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URGENT : Agression rwandaise à l’Est de la RDC – Félix Tshisekedi convoque une réunion interinstitutionnelle
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a convoqué une réunion interinstitutionnelle d’urgence ce lundi soir dans la cité de l’Union africaine à Kinshasa. C’est par le biais de la porte-parole du chef de l’État, Tyna Salama, que l’annonce a été rendue publique via son compte X. La population congolaise attend de cette réunion des décisions fermes de la part des autorités compétentes pour reconquérir tous les territoires occupés par les terroristes du M23, soutenus par l’armée rwandaise.
Guerre dans l’Est de la RDC : La prise de Goma plonge les kinois dans un état de panique
C’est depuis la nuit de dimanche à lundi 27 janvier 2025 que plusieurs médias locaux annoncent la prise de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par les rebelles du M23. Ce lundi 27 janvier, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a, dans une publication sur le réseau X, rassuré la population. Les reporters de la rédaction de Congopresse.net sont descendus sur le terrain pour recueillir les avis de quelques Kinois sur cette situation sécuritaire précaire qui les inquiète. « Nous pouvons constater actuellement qu’il y a beaucoup de choses qui se disent, nous ne savons plus différencier la bonne information de la mauvaise. Ils doivent au moins nous dire quelque chose pour nous rassurer, car s’ils sont à Goma actuellement, ils pourraient aussi tenter d’atteindre Kinshasa », a déclaré un homme d’environ 40 ans. À en croire Benita Ramazani, jeune journaliste : « Les hommes forts qui entourent le Président n’ont-ils toujours pas trouvé une stratégie pour mettre fin à cette situation alarmante ? Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle, Julien Paluku, autrefois fidèle allié de JKK à l’Est, Vital Kamerhe, surnommé le ‘pacificateur’, semblent tous impuissants face à la crise. À quoi servent-ils réellement ? ». Et de s’interroger : « Pendant ce temps, ce sont les messages de soutien de la nouvelle génération politique qui s’élèvent sur les médias, prenant la place des actions concrètes. Faut-il appeler cela une foutaise maquillée en moquerie, ou une moquerie déguisée en foutaise ? ». Malheureusement, de nombreuses personnes désespèrent : « On est fatigué de tout ça, les autorités s’enrichissent seules et ne se soucient même pas des petits peuples. Que le Rwanda prenne même Goma, comme ça nous y irons tous habiter et deviendrons des Rwandais ». Pour certains, les questionnements se portent sur l’état mental du Président de la République Félix Tshisekedi. « Nous supposons qu’il doit être actuellement stressé à cause de cette situation ». Par ailleurs, des combattants de l’UDPS se sont rassemblés sur le boulevard Lumumba pour protester contre l’agression rwandaise. Des manifestants se sont mobilisés entre le siège de l’UDPS et la 7e rue à Limete. La dernière réaction officielle des autorités de la République Démocratique du Congo face à cette crise sécuritaire reste la demande au Rwanda de cesser toutes ses activités diplomatiques et consulaires dans le pays, une décision qui pourrait être considérée comme une escalade des tensions entre les deux voisins.
Situation sécuritaire à Goma : Le gouvernement congolais reconnaît la présence de l’armée rwandaise et rassure la population
Le gouvernement congolais a reconnu, ce lundi 27 janvier 2027, la présence de l’armée rwandaise à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, et a rassuré la population de la ville en réaffirmant son engagement à éviter un carnage. « Face à la situation sécuritaire marquée par la présence de l’armée rwandaise à Goma, nous tenons à rassurer la population que, conformément aux instructions du Président de la République, le Gouvernement continue de travailler pour éviter des pertes humaines et un carnage, malgré les intentions manifestes du Rwanda », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, sur son compte X. La ville de Goma a été assiégée ce lundi matin par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, après plusieurs semaines de combats intenses. La situation est caractérisée par des pillages, des détonations d’armes lourdes et légères dans des quartiers résidentiels. Selon des sources onusiennes, certains éléments de l’armée congolaise et leurs alliés ont déposé les armes, d’autres ont fui, et certains ont été aperçus armés à l’aéroport. Face à cette situation, Kinshasa a émis trois recommandations à la population de Goma : s’abstenir de tout acte de vandalisme et de pillage, contrer la propagande manipulatrice du Rwanda, et maintenir la paix. La ville, qui compte plus d’un million d’habitants, dont de nombreux déplacés, est plongée dans l’incertitude en raison de l’absence des autorités politico-militaires de la province, qui se trouvent à Bukavu, au Sud-Kivu, depuis la nuit de dimanche.
RDC : Thérèse Kayikwamba Wagner dénonce le pillage du coltan à l’ONU
Lors de son récent discours, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a fermement dénoncé le pillage économique dont la République Démocratique du Congo (RDC) est victime, notamment en ce qui concerne le coltan, un minerai stratégique essentiel pour l’industrie mondiale de l’électronique. Selon elle, cette exploitation illégale et systématique des ressources naturelles constitue l’une des principales causes de la crise prolongée que traverse le pays. La ministre a souligné que, d’après le dernier rapport des Nations Unies, plus de 150 tonnes de coltan sont extraites clandestinement chaque mois des mines congolaises. Ces quantités massives sont ensuite acheminées vers le Rwanda, où elles sont frauduleusement réétiquetées pour devenir des exportations légales. Cette pratique prive la RDC de ses ressources et de ses revenus légitimes. Thérèse Kayikwamba Wagner a insisté sur la nécessité d’une mobilisation internationale pour mettre fin à ces pratiques illicites, appelant à une coopération renforcée entre les autorités congolaises et les acteurs mondiaux afin de garantir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles du pays. Elle a également évoqué les impacts dévastateurs de ce pillage sur les populations locales, notamment les conflits armés qu’il engendre et la lenteur du développement économique du pays, malgré l’abondance de ses ressources naturelles. Dans ce contexte, la ministre a réaffirmé l’engagement de la RDC à lutter contre le trafic illégal et à protéger ses ressources naturelles au profit de ses citoyens. Cette intervention marque un appel fort à l’action pour la communauté internationale, soulignant l’urgence de mettre fin au pillage systématique qui freine le développement durable de la RDC.
RDC : L’ODEP exige la dissolution du gouvernement face à la crise sécuritaire
La situation sécuritaire s’est aggravée ce lundi 27 janvier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Depuis tôt le matin, les rebelles du M23/AFC ont fait irruption dans la ville volcanique, contraignant ainsi les autorités politico-militaires à se déplacer vers Bukavu, dans la province voisine du Sud-Kivu. Pendant ce temps, des recommandations et suggestions fusent de toutes parts à l’attention du chef de l’État pour tenter de contenir la situation. Parmi ces propositions figure celle de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP). Dans un communiqué publié ce lundi 27 janvier à Kinshasa, Florimond Muteba Tshitende, président du conseil d’administration de l’ODEP, s’est déclaré consterné par la situation sécuritaire à l’Est du pays et a fermement condamné l’agression rwandaise. « L’ODEP a appris avec consternation la chute de la capitale du Nord-Kivu et condamne cet acte, tout comme cette guerre d’agression qui nous est imposée par notre voisin, le Rwanda », peut-on lire dans ce document. L’ODEP propose au chef de l’État des mesures drastiques pour répondre à l’aggravation de la crise dans l’Est du pays. Ces recommandations incluent le renvoi immédiat des ministres de la Défense et des Affaires intérieures, la dissolution du gouvernement Suminwa et la mise en place d’un gouvernement de transition composé d’au moins 20 membres. L’ODEP préconise également la suspension des activités du Parlement et des assemblées provinciales, la proclamation de l’état d’urgence dans toute la partie Est du pays, la libération de tous les détenus d’opinion politique et de presse, le retour des exilés politiques, ainsi que la convocation d’un forum national pour la reconstruction du pays, la défense de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ces propositions de l’ODEP suscitent des réactions variées au sein de la classe politique congolaise. Si certains y voient un sursaut nécessaire face à une crise sécuritaire sans précédent, d’autres estiment que ces mesures risquent d’aggraver davantage la situation dans l’Est de la RDC. Le débat reste ouvert, mais une chose est certaine : l’aggravation de l’insécurité à Goma et dans d’autres régions de l’Est appelle des solutions urgentes et adaptées pour restaurer la souveraineté du pays et protéger ses citoyens.
Crise sécuritaire à l’Est : La RDC rejette toute médiation extérieure et soutient le processus de paix de Luanda
La Vice-ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), Gracia Yamba, a rencontré l’ambassadeur de Turquie en RDC, Husun Murat Ulku, le samedi 25 janvier, pour clarifier certains propos tenus par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence de presse avec son homologue rwandais, Paul Kagame, le 23 janvier dernier. Gracia Yamba a souligné que la RDC n’avait sollicité aucune médiation extérieure. Elle a fermement réaffirmé que « les solutions africaines doivent être trouvées par les Africains », traduisant ainsi la volonté de son pays de gérer ses affaires internes sans ingérence extérieure. Cette déclaration s’inscrit dans la continuité de la diplomatie congolaise, qui privilégie les mécanismes régionaux et continentaux pour résoudre les conflits. La vice-ministre a également réitéré l’engagement de la RDC envers le processus de Luanda, initié par l’Union africaine pour favoriser la paix dans la région des Grands Lacs. Toutefois, elle a dénoncé les actes de sabotage attribués au Rwanda, qui, selon elle, entravent la bonne marche de ce processus. Cette prise de position reflète les tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda et la détermination de Kinshasa à défendre l’intégrité et la souveraineté de son territoire dans le cadre des discussions régionales. Cette rencontre diplomatique a ainsi permis de clarifier la position de la RDC concernant la médiation internationale tout en réaffirmant son soutien aux efforts africains de paix, et en dénonçant les obstacles posés par certaines actions extérieures à la résolution du conflit régional.
Tension RDC/Rwanda : Kinshasa suspend les activités de l’ambassade rwandaise et rappelle ses diplomates
Sans surprise, le ministère congolais des Affaires étrangères a annoncé, dans un communiqué publié ce samedi 25 janvier 2025, la suspension des activités de l’ambassade du Rwanda en RDC et le rappel immédiat de tous ses diplomates de l’ambassade congolaise à Kigali. « Le ministère demande aux autorités rwandaises compétentes de tirer toutes les conséquences de cette décision en cessant, dans un délai de 48 heures, toutes les activités diplomatiques et consulaires de l’ambassade de la République du Rwanda à Kinshasa », peut-on lire dans la note officielle. Cette suspension des relations diplomatiques entre les deux pays frontaliers intervient dans un contexte marqué par une intensification des tensions militaires, médiatiques et diplomatiques. Alors que Kigali continue de nier tout soutien aux rebelles du M23/AFC engagés dans des affrontements contre l’armée congolaise et ses alliés, le président rwandais Paul Kagame a récemment suscité une vive controverse en remettant en question la légitimité de son homologue congolais, Félix Tshisekedi. La décision de rappeler les diplomates congolais fait également suite à la mort du général Peter Cirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, une province sous état de siège. Pendant ce temps, les appels des organisations internationales à privilégier le dialogue restent lettre morte, et la situation sur le terrain demeure critique. Lors d’un briefing le samedi 25 janvier, l’armée congolaise a annoncé avoir repoussé les forces ennemies après des combats intenses signalés sur plusieurs fronts proches de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Ces affrontements témoignent de l’escalade des tensions dans une région déjà fragilisée par des années de conflit.
Guerre dans l’Est de la RDC : Jean-Pierre Bemba appelle la jeunesse congolaise à rejoindre les FARDC pour garantir un avenir de paix et de sécurité
En ce moment crucial, marqué par une situation sécuritaire qui ne cesse de se détériorer autour de Goma (Nord-Kivu), les affrontements entre l’armée congolaise (FARDC), soutenue par ses alliés, et les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, se poursuivent pour le quatrième jour consécutif. Le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, appelle la jeunesse congolaise à rejoindre les FARDC pour garantir un avenir de paix et de sécurité en République Démocratique du Congo (RDC). Dans une déclaration rendue publique ce samedi 25 janvier 2025, Jean-Pierre Bemba a affirmé : « La République Démocratique du Congo fait face à une agression injuste et inacceptable du Rwanda et du mouvement terroriste M23 ». Il a également adressé ses pensées au Général Peter Cirimwami, salué le courage des FARDC, et rendu hommage aux héros tombés pour la nation. Par ailleurs, il a exhorté la population congolaise à soutenir le Président de la République, Félix Tshisekedi, qu’il considère comme dirigeant « avec sagesse et détermination les efforts pour la défense de la souveraineté congolaise ». Selon Radio Okapi, de violents affrontements se poursuivent ce dimanche 26 janvier 2025 sur les axes Sake et Kibumba, autour de Goma. Depuis les premières heures de la journée, des combats opposant l’armée congolaise et ses alliés aux rebelles du M23 se concentrent au niveau de Kanyamahoro, près de Kanyarushinya, dans le groupement de Kibati, sur l’axe Kibumba. Un autre front est signalé à l’est de Munigi, entre les bornes frontières 12 et 13, sur la frontière avec le Rwanda, en territoire de Nyiragongo. Des détonations d’armes lourdes et légères se font entendre, même autour de l’aéroport de Goma, une zone sensible. Ces hostilités ont provoqué une panique généralisée chez les habitants de Munigi ainsi que chez les déplacés des sites de Kanyarushinya, les obligeant à fuir la zone pour se mettre à l’abri. À l’ouest, les combats se poursuivent également dans les localités de Kasengezi/Nzulo et Mubambiro, situées près de Sake, à 25 km de Goma. Malgré une avancée significative jusqu’aux abords de la barrière de Mubambiro la veille, les FARDC et leurs alliés continuent leurs efforts pour déloger les rebelles du M23 de la cité de Sake, qu’ils occupent depuis plusieurs jours. Alors que les hostilités s’intensifient, l’appel de Jean-Pierre Bemba résonne comme un appel au patriotisme, exhortant la jeunesse congolaise à s’engager pour la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.
Crise au Nord-Kivu : Thérèse Kayikwamba Wagner appelle à une action immédiate du Conseil de Sécurité de l’ONU
La ministre d’État congolaise chargée des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a rencontré Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le vendredi 24 janvier. Les discussions ont porté sur la situation sécuritaire et humanitaire alarmante dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Au cours de cet entretien, la Ministre a insisté sur l’urgence pour le Conseil de Sécurité de prendre des mesures concrètes face aux conséquences dramatiques de la crise. « Le Conseil de Sécurité doit s’assumer et répondre devant l’histoire face à cette situation catastrophique », a-t-elle déclaré. Cette rencontre avait pour objectif de sensibiliser la communauté internationale à la nécessité d’une intervention renforcée pour mettre fin à la violence et venir en aide aux populations affectées.