Le ministre national de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a récemment annoncé le lancement de l’opération “Ndobo”, une initiative visant à traquer les bandits urbains communément appelés “Kuluna” dans plusieurs grandes villes de la République Démocratique du Congo. Cette déclaration a été faite ce vendredi 06 décembre, en présence du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, du commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC), Blaise Kilimbalimba, et du commissaire général Alonga Boni. « Nous avons décidé de passer à l’étape supérieure. C’est ainsi qu’a été instituée l’opération Ndobo, qui vise à permettre à la police de maîtriser les troubles causés par les Kuluna et de les remettre à la justice, conformément aux instructions données par le président de la République. Ils seront mis à la disposition des audiences foraines organisées régulièrement afin qu’ils soient condamnés et purgent leur peine », a déclaré le ministre de l’Intérieur. Parallèlement, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, avait lancé mercredi dernier l’opération “Zéro Kuluna”, destinée à traquer les groupes criminels pour les juger et les condamner. Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 05 décembre, le ministre de la justice a affirmé au nom du gouvernement que tous les Kuluna condamnés à mort seraient exécutés. Ainsi, alors que l’opération “Ndobo” est mise en œuvre ce vendredi 06 décembre avec des objectifs similaires à ceux de “Zéro Kuluna”, elle se concentrera sur Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Matadi, Mbandaka et Goma, en traduisant les acteurs du banditisme en justice pour qu’ils purgent leur peine. La question demeure : laquelle de ces deux opérations sera réellement mise en application ?
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RDC : Les FARDC annoncent le concours national d’admission aux écoles militaires les 14 et 15 décembre prochains
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) informent le public de l’organisation, par le commandement Général des Écoles Militaires, d’un concours national d’admission aux écoles militaires. Ce concours se déroulera le samedi 14 et le dimanche 15 décembre 2024, offrant une opportunité unique aux jeunes congolais désireux de servir leur pays au sein des forces armées. Les écoles militaires concernées par ce concours comprennent un large éventail de formations destinées à préparer les futurs officiers et sous-officiers. Voici la liste des établissements impliqués : 1. Cours de Base d’État-Major (CBEM) pour les Officiers 2. Académie Militaire, Session Ordinaire pour les diplômés d’État 3. École des Sous-Officiers (ESO) 4. École de Santé Militaire (ESM) 5. École d’Infanterie 6. École de Formation et d’Application des Troupes Blindées (EFATBL) 7. École d’Artillerie 8. École Navale 9. École de Maistrance 10. École Logistique 11. École d’Administration et Informatique 12. École du Génie Militaire 13. École des Troupes des Transmissions (ETTR) 14. École des Prévôtés Militaires (EPM) 15. École de Musique 16. École d’Éducation Physique et des Sports 17. École de Renseignement Militaire Il est important de noter que cette année, le concours pour l’admission à la Session Spéciale de l’Académie Militaire, réservé aux diplômés des universités, n’aura pas lieu. Les candidats sont donc invités à se préparer pour les autres formations disponibles. Cette initiative vise à renforcer les capacités des FARDC et à encourager la jeunesse congolaise à s’engager dans une carrière militaire, essentielle pour la sécurité et la défense du pays. Pour toute information complémentaire, les intéressés peuvent se référer aux canaux de communication officiels des Forces Armées. Communiqué de presse signé, le Commandant du Service de Communication et d’Information et Porte-Parole des Forces Armées, Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, Général Major.
Ituri: Judith Suminwa conduit une délégation à Bunia pour évaluer l’état de siège.
Une grande délégation composée de la Première ministre Judith Suminwa, des députés nationaux et sénateurs, et quelques membres du gouvernement est arrivée dans l’après-midi de ce samedi 23 novembre à Bunia (Ituri) pour évaluer l’état de siège. Dès son arrivé à Bunia via l’aéroport de Murongo, Judith Suminwa, a dit venir sur autorisation du Chef de l’État pour évaluer l’état de siège décrété depuis le mois de mai 2021. «Le Chef de l’État nous a demandé suite à l’ordonnance qu’il a signé en 2023 sur les mesures d’atténuation et de requalification de l’état de siège, de venir faire le point de situation et voir si on garde le statiquo où il faut revoir les choses tenant compte des réalités actuelles », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « C’est pour quoi je suis venue, accompagnée des représentants des députes et sénateurs, membres du conseil de sécurité ainsi que quelques membres du gouvernement ». Judith Suminwa va au cours de son séjour à Bunia, rencontrer le Gouverneur militaire de l’Ituri, le conseil de sécurité, les différentes couches de la population de l’Ituri. « Nous allons pouvoir rencontrer le gouverneur militaire de l’Ituri, probablement le conseil de sécurité et toutes les forces vives de l’Ituri », a-t-elle renchérit. Rappelons que cette délégation est venue à Bunia après l’étape du Nord-Kivu, où elle a réalisé la même mission
Guerre dans l’Est de la RDC : Après évaluation, prorogation du mandat de la force régionale de la SADC d’une année
Alors que les affrontements se poursuivent dans l’Est de la RDC entre les rebelles du M23 et principalement les FARDC, le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a participé à Harare au Zimbabwe, à la réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique Australe ( SADC) consacrée à la situation sécuritaire dans la sous-région notamment dans la partie Est de la RDC et dans la province de Cabo Delgado au Mozambique. A l’issue des travaux à huis clos, le president en exercice Emmerson Mnangagwa ( Zimbabwe), Felix Tshisekedi ( RDC), Andry Rajoelina ( Madagascar), Duma Gideon (Botswana), Filipe Nyusi ( Mozambique) et les Hauts représentants des autres pays membres de la Sadc ont signé un communiqué dans lequel ils prolongent le mandat de la Force regionale de la sadc en Rdc ( SAMIDRC) d’une année dans l’Est de la RDC. Dans le même communiqué, le sommet dit « avoir recu le rapport actualisé de la situation sécuritaire dans la partie Est de de la RDC et déplore la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire ». Le même communiqué précise aussi que « le Sommet a réitéré son soutien au gouvernement de la RDC et rappelé l’engagement des états de la sous-région d’apporter une réponse appropriée à tout membre victime d’une agression par une réponse communautaire appropriée ». Déployée en décembre 2023 pour appuyer les FARDC à rétablir la paix dans le Nord-Kivu et en Ituri, la SAMIDRC prolonge, pour la deuxième année consécutive son mandat jusqu’en novembre 2025. Le Sommet extraordinaire de Harare est intervenu aussi dans un contexte marqué par une alternance politique au Botswana avec l’élection du président Duma Boko et la réélection du Président Filipe Nyusi au Mozambique. Le Président de la République était accompagné, dans cette mission, de la Ministre d’Etat aux Affaires étrangères Thérèse KAYIKWAMBA et de plusieurs experts du cabinet.
Ituri: UNPOL s’engage à appuyer la PNC pour lutter contre l’insécurité urbaine
La Police des Nations Unies (UNPOL) a réitéré son engagement lundi 18 novembre dernier d’accompagner les autorités policières dans la lutte contre l’insécurité urbaine. C’est le commissaire de la police et cheffe intérimaire de l’UNPOL qui l’a déclaré au sortir d’un échange avec le Gouverneur militaire de l’Ituri et le maire policier de la ville de Bunia. Selon elle, cet appui de l’UNPOL à la PNC s’effectue à travers des formations des éléments de la PNC, la constructions des bâtiments, l’octroi de carburants et des équipements. « Il s’agit principalement d’appuyer la police nationale congolaise avec de carburant, des rations et des équipements pour mener des patrouilles », a fait savoir madame Maimouna OUEDRAOGO. Et d’ajouter : « la Police des Nations Unies fait beaucoup de renforcements des capacités à la police nationale congolaise en terme des formations ». Rappelons que Maimouna OUEDRAOGO, commissaire de police et cheffe intérimaire de la Police des Nations séjourne en ville de Bunia depuis la journée de lundi pour une visite de familiarisation de 48heures avec ses équipes et ses partenaires
RDC – Sénat: Adoption du projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri
Réunis en plénière le jeudi 7 novembre 2024, sous la conduite de Jean-Michel Sama Lukonde, président de la chambre haute du parlement, les sénateurs ont procédé à l’examen et l’adoption du calendrier des travaux de la session ordinaire de Septembre ainsi que du projet de Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du Territoire national. Concernant le premier point lié à l’examen et l’adoption du calendrier des travaux de la session ordinaire de septembre, le président du Sénat a souligné que le projet de calendrier présenté ce jour à la plénière, avait été préalablement examiné et adopté par la Conférence des présidents de la chambre haute la veille de cette séance plénière. Faisant lecture du contenu du projet de calendrier, la Rapporteure du Sénat, Nerfititi Ngundianza a fait savoir que ce calendrier comprend principalement l’examen et l’adoption de quelques projets de Loi, notamment le projet de Loi des finances exercice 2025, le projet portant reddition de comptes 2023, le projet de Loi des finances rectificative exercice 2024, etc. Au cours du débat qui s’en est suivi et tout en prenant en considération quelques remarques soulevées par les sénateurs, le Président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde a fait remarquer que ce calendrier reste ouvert à toute éventuelle matière qui pourra être déposée. À ce stade, ce calendrier regorge des matières dont le bureau a été régulièrement saisi. En ce qui concerne le projet de Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, celui-ci a été présenté aux sénateurs par le vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba qui, au regard de la situation sécuritaire actuelle dans les deux provinces concernées, a demandé à la chambre des sages d’adopter ce projet de Loi étant donné que l’objectif recherché par l’instauration de ce régime exceptionnel n’est pas encore totalement atteint. Le débat a été houleux. Quelques sénateurs ont soulevé des préoccupations et recommandations pertinentes allant dans le sens d’inviter le Gouvernement à tout mettre en oeuvre pour que la paix soit rétablie dans les provinces sous état de siège. Pour certains élus des élus, il faut une réflexion approfondie sur la question de l’état de siège pour des solutions idoines. En réplique aux préoccupations des sénateurs, le vice-ministre a annoncé l’évaluation de l’état de siège sur instruction du Président de la République, en tenant compte des recommandations des parlementaires et des autres composantes de la société. Il a, en outre, annoncé la descente imminente de la première Ministre dans les provinces sous état de siège pour suivre de près la situation qui y prévaut. Après cette étape de débat, sur 75 sénateurs ayant pris part au vote, 72 ont voté pour la prorogation, aucun sénateur n’a voté contre et 3 sénateurs se sont abstenus.
Sécurité : Le Ministre de l’Intérieur Suspend deux hauts responsables de la PNC
En réponse à des controverses récentes, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, a suspendu ce samedi 31 août 2024, à titre conservatoire le commandant de la Légion Nationale d’Intervention (LNI), Kabeya Tshiani Magnat, ainsi que le commissaire provincial de la PNC pour la Ville de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba Mbula. Ces mesures sont la conséquence des actions controversées menées par ces deux officiers, impliquant la PNC dans des opérations de déguerpissement concernant l’Immeuble Kamoul Résidence et des diplomates français dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Elles interviennent également après l’instruction du Chef de l’État lors du conseil des ministres du 30 août, demandant une enquête approfondie et des sanctions appropriées pour les responsables des actes reprochés. Cette décision vise à garantir la transparence et l’intégrité des institutions sécuritaires du pays, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à respecter les droits et les procédures légales. La population de Kinshasa attend désormais les résultats des enquêtes en cours.
Sécurité : Les FARDC accusent les rebelles du M23 d’avoir violé le cessez-le-feu
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont accusé les rebelles du M23 de violer le cessez-le-feu en cours dans la région. Selon les autorités congolaises, les rebelles auraient enfreint les termes de l’accord de paix, entraînant des tensions accrues dans la zone. Le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike a également réfuté les informations selon lesquelles un aéronef des FARDC aurait survolé les territoires contrôlés par les rebelles. « À cause des problèmes de météo, aucun aéronef des FARDC ou des partenaires n’a pu prendre les airs au Nord-Kivu », précise-t-il dans un communiqué. Il a de plus démenti les affirmations selon lesquelles, des troupes FARDC seraient déployées aux alentours des zones sous contrôle du M23, qualifiant ces informations de manipulation destinée à tromper l’opinion publique. Notons que les tensions persistent dans la région, mettant en lumière les défis complexes de la situation sécuritaire au Nord-Kivu.
Réformes financières : la RDC et la Banque mondiale négocient un soutien budgétaire de 1 milliard $ pour 2024 et 2025
La République Démocratique du Congo et la Banque mondiale sont actuellement en pourparlers pour un soutien budgétaire visant à renforcer les réformes structurelles prioritaires dans le secteur financier. Lors du dernier conseil des ministres, le ministre des finances a annoncé que les fonds seront décaissés à hauteur de 500 millions USD par an en 2024 et 2025. Ces réformes incluront plusieurs axes clés : 1.Gestion des finances publiques : – Mise en place d’un compte unique du trésor. – Digitalisation des marchés publics. – Rationalisation de la masse salariale. 2.Climat des Affaires et Investissement Privé : – Renforcement et automatisation du Guichet Unique pour la création d’entreprises. – Assainissement des zones économiques spéciales. – Renforcement de la sécurité judiciaire et juridique. 3.Efficience des Administrations Publiques : – Amélioration des services dans les domaines de l’Eau, des Forêts et des Énergies renouvelables. – Renforcement de la gouvernance des entreprises et établissements publics. – Dynamisation de la finance-climat, du marché de carbone et des énergies alternatives. – Amélioration de la situation financière de la SNEL et de la REGIDESO. Doudou Mfwamba, à cette occasion, a souligné la nécessité pour le gouvernement d’accroître à la fois la mobilisation des ressources domestiques et les fonds extérieurs pour mettre en œuvre le programme d’actions gouvernemental.
Sécurité : Nouvelles négociations entre la RDC et le Rwanda sous médiation angolaise
La République Démocratique du Congo et le Rwanda se rencontreront à Luanda les 9 et 10 septembre pour de nouvelles négociations, sous l’égide de l’Angola. Ces discussions visent à élaborer un accord de paix pour résoudre le conflit dans l’est de la RDC. Une réunion d’experts est prévue les 29 et 30 septembre à Luanda pour examiner les propositions du Président angolais João Lourenço.