Dans un communiqué publié le 20 janvier 2025, le ministère de la Justice de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé qu’il procédera, le 30 janvier prochain, à une vente publique des biens confisqués dans le cadre de l’exécution des arrêts rendus par la Haute Cour militaire et la Cour militaire de Kinshasa. Ces décisions condamnent à la peine capitale Corneille Nangaa, chef du mouvement armé Alliance Fleuve Congo (AFC), en rébellion contre le régime du président Félix Tshisekedi. Parmi les biens concernés figurent l’Hôtel Castelo, situé dans la commune de la Gombe, plusieurs villas, notamment sur les avenues Colonel Tshatshi (Gombe), Macampagne et la route Matadi (Ngaliema), ainsi que dans le quartier Salongo Sud (Lemba). Deux appartements dans l’immeuble DIKIN (Gombe), une maison en construction dans la commune de Kinshasa, et une parcelle vide clôturée à Ngomba-Kinkusa (Ngaliema) font également partie de la liste. Ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa a été condamné à mort en juillet 2024 par la justice militaire de la RDC pour haute trahison et crimes de guerre. Il est désormais en rébellion, associé au groupe armé M23, qui mène des combats dans l’Est du pays avec le soutien présumé du Rwanda. Cette décision du ministère de la Justice intervient alors que le président Félix Tshisekedi a exclu tout accord avec le M23. Par ailleurs, dans les zones de conflit, les organisations humanitaires rapportent une augmentation alarmante du nombre de blessés de guerre. Le communiqué du garde des Sceaux précise que les fonds issus de cette vente publique serviront à indemniser les victimes de ce conflit.
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RDC : Félix Tshisekedi monte au créneau et réclame des sanctions internationales contre Kigali
Lors de la traditionnelle cérémonie de vœux adressés au corps diplomatique ce samedi 18 janvier 2024, le Président congolais Félix Tshisekedi a exprimé sa colère et son inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Dénonçant fermement le soutien du Rwanda au groupe rebelle M23, il a exhorté la communauté internationale à agir rapidement en imposant des sanctions concrètes contre Kigali. Le Chef de l’État a qualifié le M23 de groupe « terroriste », responsable d’exactions et de violences dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri. Il a rappelé que le rapport des Nations unies, publié en décembre 2024, apporte des preuves irréfutables de l’implication directe de l’armée rwandaise dans le soutien à ce groupe rebelle et dans l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC. « Ce rapport établit, preuve à l’appui, la présence de milliers de soldats rwandais sur notre territoire ainsi que leur implication dans l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC », a martelé Félix Tshisekedi. Pour lui, ces actes constituent une violation flagrante de la souveraineté de la RDC et une menace grave pour la stabilité de la région des Grands Lacs. Le Président congolais a catégoriquement exclu toute possibilité de négociation avec le M23, estimant qu’un tel dialogue reviendrait à légitimer les actions illégales du groupe. Il a également exprimé sa déception quant à l’annulation du sommet tripartite de Luanda, initialement prévu en décembre 2024, qu’il attribue aux exigences du Rwanda, notamment la demande d’un dialogue direct entre Kinshasa et le M23. « Exiger un dialogue direct avec un groupe terroriste revient à légitimer des agissements qui violent nos lois et principes fondamentaux », a-t-il insisté. Bien qu’il ait salué les condamnations exprimées par certains pays, Félix Tshisekedi a souligné que de simples déclarations ne suffisent pas face à la gravité de la crise. Le Président a ainsi lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle dépasse les discours et passe à l’action. « Nous avons besoin de sanctions concrètes et immédiates pour mettre fin à cette agression et éviter une escalade régionale », a-t-il plaidé. Il a recommandé que ces sanctions ciblent les responsables politiques et militaires rwandais impliqués, ainsi que les réseaux financiers alimentant les activités illégales du M23. Félix Tshisekedi a également mis en lumière les conséquences humanitaires désastreuses du conflit. Les violences perpétrées par le M23 ont causé des déplacements massifs de populations et aggravé la crise humanitaire dans l’Est de la RDC. Il a dénoncé l’instauration d’administrations parallèles par le groupe rebelle dans les zones sous son contrôle. « Ces actions s’inscrivent dans une stratégie visant à affaiblir l’autorité de l’État et à instaurer un système d’épuration ethnique », a dénoncé le président. Il a souligné l’urgence d’une réponse collective et responsable pour protéger les populations civiles et rétablir l’autorité de l’État dans les régions affectées.
Ituri : La reddition de 85 armes par des éléments de la milice Zaïre, un signal fort pour d’autres groupes armés (Jean-Marie Ngadjole, porte-parole de Zaïre)
Au total, 600 éléments de la milice d’autodéfense Zaïre ont volontairement rendu 85 armes mercredi à Mabanga, dans le territoire de Djugu, en réponse au lancement du processus de désarmement et de démobilisation dans cette région. Selon M. Jean-Marie Ngadjole, porte-parole de la milice d’autodéfense Zaïre active dans le territoire de Djugu, cette reddition volontaire d’armes est un signal fort destiné aux autres groupes armés qui continuent de commettre des exactions dans la province de l’Ituri. « Nous sommes ici pour le désarmement. Nous, qui avions pris les armes récemment, voulons, par cette reddition volontaire, envoyer un message fort aux autres détenteurs d’armes : l’Ituri veut la paix », a déclaré le porte-parole de cette milice. La bouche autorisée de la milice Zaïre a également précisé que les 85 armes déposées ne représentent que la première vague, d’autres redditions étant prévues. « Aujourd’hui, c’est la première vague. Cela va continuer. D’autres armes se trouvent encore dans la forêt », a-t-il ajouté. Répondant à la question : pourquoi cette reddition volontaire ? Jean-Marie Ngadjole a déclaré : « Ce qui nous a motivés à remettre les armes aujourd’hui, ce sont les résolutions des pourparlers que nous avons eus avec le gouvernement provincial de l’Ituri, qui nous a garanti avoir pris ses responsabilités pour sécuriser la population et ses biens dans le territoire de Djugu ». Par ailleurs, il a fermement nié tout rapprochement ou collaboration entre la milice d’autodéfense Zaïre et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. « Dire que nous sommes en mèche avec les rebelles de l’AFC/M23 est une fausse allégation qui ne tient pas, car nous avons toujours été aux côtés du gouvernement. Nous n’avons jamais eu de contacts avec les agresseurs de notre pays », a-t-il éclairci.
RDC : « Au-delà de ce que nous considérons comme travail formel, il y a beaucoup d’emplois qui se créent dans notre environnement que nous n’arrivons pas à recenser », estime Patrick Muyaya
Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a estimé, lors d’une interview exclusive accordée à Radio Okapi le mardi 14 janvier 2025, que la création d’emplois en République démocratique du Congo (RDC) ne peut être recensée selon des critères strictement formels. Il a évoqué l’existence de nombreuses activités professionnelles méconnues mais exercées au quotidien par des congolais. « Au-delà de ce que nous considérons comme travail formel, il y a beaucoup d’emplois qui se créent, que nous générons dans notre environnement, mais que nous n’arrivons pas à recenser », a déclaré Patrick Muyaya. Il a cité, à titre d’exemple, les métiers de cuisiniers et de lavandiers qui évoluent dans l’informel. Cette déclaration intervient alors que le président de la République, Félix Tshisekedi, avait promis, lors de son discours d’investiture pour son second mandat en janvier 2024, un programme ambitieux axé sur six secteurs prioritaires, incluant la création de 6,4 millions d’emplois pour répondre aux attentes pressantes de la population. Le ministre de la communication et des Médias a reconnu l’importance de cette priorité, dans un pays où plus de 68 % de la population est jeune, avec plus de la moitié âgée de moins de 25 ans. Selon les données de l’Organisation internationale du travail (OIT), le taux de chômage en RDC a atteint une moyenne de 20,13 % entre 1991 et 2024, avec un pic record de 22,40 % en 2020. Patrick Muyaya a également confirmé que certaines initiatives de création d’emplois, portées par le gouvernement, commencent à voir le jour en RDC. Cependant, il a souligné que le recensement exact des emplois créés est une tâche confiée à l’Office national de l’emploi (ONEM) et au ministère du Travail.
Djugu : Deux miliciens du groupe Zaïre se rendent avec 85 armes et munitions à Mabanga
À l’occasion du lancement du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) en territoire de Djugu, ce mercredi 15 janvier, deux miliciens du groupe d’autodéfense Zaïre se sont rendus à Mabanga avec 85 armes et munitions de guerre. Ce nouveau processus de désarmement volontaire des groupes armés à Djugu vise à dépouiller ces miliciens des armes et munitions qu’ils possèdent depuis de nombreuses années. Cette reddition volontaire a eu lieu en présence du commandant de la 32ᵉ région militaire de l’Ituri, le général Tambuka Mbame Urbain, et des casques bleus de la MONUSCO, qui facilitent ce processus. Selon nos confrères de Radio Okapi, lors du lancement de ce programme, plus de 600 autres miliciens du groupe d’autodéfense Zaïre, actif à Djugu, se sont déclarés favorables à rejoindre le processus de paix.
Kinshasa : Un Kuluna condamné à mort dans le cadre des opérations de lutte contre la criminalité urbaine
Dans le cadre des opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » lancées fin 2024 par le gouvernement congolais pour éradiquer la criminalité urbaine à Kinshasa, Issa Bokalango a été jugé en flagrance pour terrorisme et condamné à mort par le tribunal militaire de garnison de Matete, lors d’un procès public tenu le 14 janvier 2025. Depuis le début de ces opérations, des dizaines de milliers de membres des « Kuluna » ont été arrêtés et traduits en justice, avec des preuves tangibles à l’appui. Issa Bokalango fait partie d’un groupe qui a brutalement amputé la main droite d’un jeune homme dans la commune de Lemba le 12 janvier. Cet acte de violence a suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux. En plus de la peine capitale, Bokalango devra verser 100 000 dollars américains en dommages et intérêts à la victime, une décision qui souligne la détermination des autorités à lutter contre l’impunité et à protéger les citoyens. D’autres membres du gang sont actuellement recherchés.
RDC – CSAC durcit le ton face à Al Jazeera : 90 jours de suspension pour « atteinte à la sûreté nationale »
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a décidé de suspendre, pour une durée de 90 jours, la diffusion de la chaîne qatarie Al Jazeera sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Cette sanction, effective depuis le 13 janvier, fait suite à la diffusion d’une interview du chef du M23, Bertrand Bisimwa, par la journaliste Bojana Coulibaly le 1er janvier. Le CSAC considère l’entretien comme une « atteinte à l’ordre public », à la « sûreté » et à la « sécurité nationale ». L’instance de régulation congolaise accuse Al Jazeera de relayer une “campagne subversive” visant à “désinstaller les institutions de la République“, en diffusant une interview jugée non contradictoire et réalisée par une journaliste soupçonnée de liens avec le Rwanda. Cette décision intervient dans un contexte de vives tensions entre Kinshasa et le M23, groupe rebelle actif dans l’Est du pays. Le gouvernement congolais, par la voix de son porte-parole Patrick Muyaya, avait déjà annoncé le retrait des accréditations de presse des journalistes d’Al Jazeera. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, est allé plus loin en menaçant de la peine capitale tout acteur politique, religieux, de la société civile ou de la presse qui relayerait les activités du M23. La suspension d’Al Jazeera illustre la fermeté du gouvernement de Félix Tshisekedi face à toute forme de soutien, direct ou indirect, à la rébellion, et souligne les préoccupations sécuritaires et politiques exacerbées par les conflits armés en RDC.
Mambasa : Reprise des activités socioéconomiques à Biakato après trois jours de ville morte
Après trois jours de paralysie, les activités socioéconomiques ont repris ce lundi 13 janvier à Biakato, dans le territoire de Mambasa. Cette interruption, décrétée par la société civile, visait à dénoncer l’escalade de l’insécurité et à exiger le remplacement immédiat des membres du conseil de sécurité jugés inefficaces. Mandela Mussa, président de la synergie de la société civile de Biakato, a exprimé sa gratitude envers la population pour son adhésion au mot d’ordre, tout en regrettant le manque de réponse des autorités à leurs revendications. Il a annoncé que des actions supplémentaires seront envisagées pour maintenir la pression en faveur d’une amélioration de la sécurité. Dès le matin, les commerces, marchés et autres établissements ont rouvert leurs portes, marquant ainsi un retour à la normale pour les habitants de Biakato.
Conflit à l’Est de la RDC : Paul Kagame dédouane Kigali et pointe l’Ouganda comme foyer du M23
Accusé de soutenir la rébellion du M23 en RDC, le président rwandais Paul Kagame a fermement rejeté ces allégations lors d’une conférence de presse à Kigali. Il a renvoyé la responsabilité de la crise sécuritaire aux autorités congolaises et a affirmé que le mouvement rebelle avait pris naissance en Ouganda. Face aux accusations persistantes d’implication rwandaise dans les combats qui ravagent l’Est de la RDC, Paul Kagame a haussé le ton. Il a insisté sur le fait que le conflit était une affaire interne congolaise, exhortant Kinshasa à assumer ses responsabilités au lieu de chercher des boucs émissaires. Il a notamment déclaré : « Si le gouvernement de la RDC n’est pas encouragé à prendre ses responsabilités à l’égard de son peuple et de son pays, et que tout le monde se joint à lui pour jeter la responsabilité de ses problèmes sur les autres, comment voulez-vous que le Congo s’attaque à ses problèmes qui nous affectent tous ? ». Ces propos contredisent un rapport d’experts de l’ONU qui affirme la présence de milliers de soldats rwandais en RDC en soutien au M23. Kagame a balayé ces accusations d’un revers de main, en attribuant l’origine de la rébellion à l’Ouganda, pays voisin de la RDC. Il a souligné que les leaders et une majorité des combattants du M23 avaient trouvé refuge en Ouganda en 2012, ajoutant : « Les combats ont été lancés par le principal groupe qui se trouvait en Ouganda, alors comment cela est-il devenu un problème rwandais ? ». Alors que les combats se poursuivent dans la région de Masisi, à l’ouest de Goma, l’armée congolaise, appuyée par des milices locales, tente de reprendre les territoires occupés par le M23. La position de Kagame, qui cherche à dédouaner son pays, promet de nouvelles tensions dans une région déjà instable.
RDC : Arrestation de trafiquants d’or chinois au Sud-Kivu, une enquête parlementaire sur fond de soupçons de corruption
L’arrestation de trois ressortissants chinois en possession d’une importante quantité d’or et de devises à Bukavu, au Sud-Kivu, a mis en lumière la persistance des réseaux d’exploitation illégale des ressources minières en République Démocratique du Congo. L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) et la Dynamique Communautaire pour la Cohésion sociale et le Développement (DYCOD-RDC) ont publié une déclaration conjointe qui montre les avancées notables dans la lutte contre ce fléau, tout en exprimant de vives inquiétudes quant à des zones d’ombre persistantes. Les deux organisations saluent la réaction rapide des autorités congolaises. Suite à l’arrestation des trois individus en possession de 10 lingots d’or et 800 000 dollars américains, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a ordonné la saisie des biens et leur mise à disposition de la justice. Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, a rapidement mis en œuvre ces instructions, en ordonnant la consignation des 10 lingots d’or auprès du Centre d’Expertise, d’Évaluation et de Certification (CEEC) et de 400 000 dollars auprès de la Banque Centrale du Congo (BCC). Les trois Chinois ont également été remis au Parquet Général de Bukavu pour des poursuites judiciaires. Toutefois, ACAJ et DYCOD-RDC expriment leur préoccupation face à une discordance notable : seuls 400 000 dollars ont été consignés sur les 800 000 initialement saisis. Cette disparition de fonds soulève des questions quant à l’intégrité de la procédure et laisse planer le doute sur une possible complicité interne. Par ailleurs, le nombre exact de lingots d’or reste à clarifier. Au-delà de cette affaire spécifique, les organisations mettent en avant une enquête parlementaire diligentée depuis fin décembre par l’Assemblée Nationale sur l’exploitation minière illégale au Sud-Kivu. Cette mission est d’autant plus importante que la déclaration conjointe révèle des informations troublantes sur une autre affaire similaire : une dizaine d’autres ressortissants chinois, arrêtés pour les mêmes motifs, auraient réussi à fuir le pays avec une somme importante en devises américaines et des lingots d’or, grâce à la complicité d’agents de la Direction Générale des Migrations (DGM). Cette fuite orchestrée a non seulement privé l’État de revenus fiscaux et douaniers substantiels, mais elle a surtout alimenté l’impunité des réseaux criminels. Fortes de leur engagement pour la protection des ressources naturelles et la justice environnementale, ACAJ et DYCOD-RDC adressent une série de recommandations à l’exécutif et aux autorités provinciales : • À la Première Ministre : • Poursuivre sans relâche la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. • Interdire toute interférence politique dans les initiatives locales et provinciales visant à lutter contre ce phénomène. • Au Gouvernement provincial du Sud-Kivu : • Continuer la lutte contre l’exploitation illégale des ressources minières. • Fournir des éclaircissements sur la disparition de 400 000 dollars sur les 800 000 dollars initialement saisis et clarifier le nombre exact de lingots d’or confisqués. • À la Commission d’enquête parlementaire envoyée dans la province du Sud-Kivu de : – Mener sa mission avec indépendance et fermeté. – Consulter la société civile et les communautés locales pour obtenir des informations complémentaires. – Au Bureau de l’Assemblée nationale, de publier dans le meilleur délai les conclusions de la commission d’enquête envoyée à Bukavu. – Au Parquet Général de Bukavu d’Instruire les faits lui réfèrent avec indépendance et professionnalisme. – À la DGM de mettre fin à toute complicité permettant à des étrangers soupçonnés d’infractions liées à l’exploitation illégale des ressources naturelles de fuir le territoire de la RDC, y compris dans le dossier des dix Chinois en fuite. – À la population de Continuer à dénoncer l’exploitation illégale des ressources naturelles et rester prête à participer aux actions que la société civile pourrait lancer si la situation ne s’améliore pas ou si les autorités restent silencieuses. – Aux ONG de la société civile, de documenter des cas d’entreprises étrangères exploitant illégalement les ressources naturelles de la RDC et violant les cahiers des charges signés avec les communautés locales, d’organiser les victimes et saisir les instances compétentes, tant au niveau national qu’international.