La cour militaire du Nord-Kivu, siégeant en matière répressive, a condamné à mort, lundi 2 octobre 2023, le colonel Mike Mikombe dans l’affaire du carnage des adeptes de la secte la foi naturelle judaïque messianique vers les nations, appelés « Wazalendo ». Les trois autres prévenus, dont Mbaya Mbaya Mwati et Daniel Amira, ont écopé d’une peine de dix ans de servitude pénale principale avec admission de circonstances atténuantes. Cependant, le lieutenant colonel Donatien Bawili, poursuivi pour prévention de non dénonciation des personnes justiciables aux juridictions militaires, est acquitté. Pour rappel, le colonel Mike Mikombe et ses co-accusés ont été poursuivis pour meurtre, destruction méchante et incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir ou à la discipline lors de la fusillade le 30 août ,ayant causé 57 morts des adeptes de Wazalendo, un groupe mystico-religieux de la même ville.
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Beni : Au total 9 présumés bandits présentés à la presse ce lundi à Kasindi
Ils étaient au total neuf (9) présumés bandits voleurs parmi lesquels un sujet Ougandais. Ces derniers ont été présentés à la presse ce lundi 02 Octobre 2023 au poste frontalier de Kasindi Lubiriha, en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu. C’était lors de parade hebdomadaire tenue au bureau du fonctionnaire délégué du gouverneur de province. En effet, le commissaire supérieur Célestin Lembi a fait savoir que ces bandits ont été arrêtés suite aux alertes de la population. “Ces voleurs ont été arrêtés puisque c’est la population qui nous avait mis en alerte pour que nous puissions voir comment les arrêter. La plus part d’entre eux sont des congolais et un (1) ougandais”, a-t-il renseigné. Il ajoute, cependant que la série de traque des bandits va continuer, étant donné qu’elle est souhaitée par la population locale. Signalons que ça fait exactement deux (2) mois depuis que les opérations de traque des bandits ont été lancées par la Police Nationale Congolaise (PNC) à Kasindi.
Rutshuru : Des nouvelles bornes frontalières fixées sur le sol par les autorités ougandaises à Mungo
Des nouvelles bornes frontalières viennent d’être fixées sur le sol congolais précisément dans la localité de Mungo en groupement de Busanza, chefferie de Bwisha territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de République Démocratique du Congo. L’alerte émane du notable et défenseur des droits humains Aimé Mbusa Mukanda de la région. Il précise que ces bornes ont été placées par les autorités ougandaises tout en citant le fils du Président Ougandais, le Général Muhozi Kainegura qui était visible dans la délégation pour placer ces bornes. Trois (3) kilomètres de largeur sur huit (8) kilomètres de longueur. Un espace cédé à l’Ouganda dont les plantations des ecalyptus et champs de paisible population en déplacement suite à la guerre dixit Aimé Mbusa Mukanda notable de la région. Il ajoute : « Aujourd’hui nous sommes victimes de l’agression pas Rwandaise mais aussi Ougandaise. Dans cette agression, l’Ouganda a une grande part de responsabilité vu que la cité de Bunagana reçoit tous les matériels de guerre, des ratios, munitions de M23 en provenance du Rwanda, Kenya, en passant par l’Ouganda via Bunagana. Pour dire si vraiment l’Ouganda était ami à la RDC ne devrait pas soutenir les rebelles du M23″, a-t-il déclaré. Enfin, il demande au Gouvernement Congolais de rappeler l’ambassadeur Ougandais en RDC pour des explications.
RDC – Ouganda : Fin de la troisième phase sur l’évaluation des opérations conjointes
La troisième phase sur l’évaluation des opérations conjointes FARDC/ UPDF s’est clôturée, vendredi 29 septembre 2023, en Ouganda. Dans une communication du capitaine Antony Mwalushayi parvenue à CongopresseNet, l’armée congolaise renseigne que les opérations militaires conjointes menées avec l’armée ougandaise vont se poursuivre pour la traque des rebelles terroristes ADF qui déstabilisent le territoire de Beni et une partie de la province de l’Ituri, tout en évaluant de succès cette troisième phase. Selon ce même communique, plusieurs stratégies ont été mises en place pour en finir et pacifier ces deux provinces. Nos sources révèlent qu’un communiqué conjoint qui engage les deux forces armées dans la poursuite des rebelles ADF, a été signé par les trois généraux, le Général-major Kasongo Maloba du secteur opérationnel Sokola 1 Grand-Nord, le Général-major Nyembo Abdallah du secteur opérationnel en Ituri et le Général-major Dick Olum, commandant de la division de montagne de l’armée ougandaise. Signalons que l’armée ougandaise UPDF totalisera bientôt deux ans sur le sol congolais pour traquer les rebelles terroristes ADF avec les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette prolongation des opérations conjointes a été décidée par le Président Félix Antoine Tshisekedi de la République Démocratique du Congo et son homologue Ougandais Yoweri Kaguta Museveni en accord avec le mémorandum bilatéral d’attente et le statut d’accord des Forces.
Beni : Opération conjointe FARDC – UPDF, deux généraux congolais en Ouganda pour l’évaluation
Le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, Général-major Kasongo Maloba Robert et le commandant du secteur opérationnel Ituri, Général-major Nyembo Abdallah séjournent, dès ce mercredi 27 septembre 2023, en Ouganda, précisément dans la ville Port-fortal dans le district de Kabarole, en Ouganda. Selon le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, la présence de ces deux généraux congolais en Ouganda s’inscrit dans le cadre d’une mission d’évaluation des opérations militaires en cours menées conjointement dans la région de Beni et une partie de la province de l’Ituri entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et l’armée ougandaise (UPDF). D’après la même source, ils ont eu un tête-à-tête avec le Général-major Dick Olum, commandant de la décision de montagne.
Kasaï : La population Kasaïenne, victime des tracasseries pendant la patrouille mixte PNC – FARDC à Tshikapa
Depuis un certain temps, environs quatre mois selon les uns, l’insécurité dans la province du Kasaï avait pris une tout autre dimension. Pas un seul jour sans enregistrer des cas des vols à mains armées, des morts d’hommes ou tant d’autres crimes. Faisant face à cette criminalité, le gouvernement provincial du Kasaï avait pris des mesures sécuritaires parmi lesquelles le renforcement de la patrouille mixte nocturne et diurne par les policiers et militaires ; et aussi le renforcement des équipements des services en leur dotant des moyens nécessaires pour neutraliser les présumés bandits qui sèment des troubles au sein de la société. En effet, ces mesures sont renforcées depuis l’arrivée du nouveau commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise/ Tshikapa, le général Sylvano Kasongo. Cependant, la population signale des mauvais comportements que manifestent les policiers et militaires durant ces opérations, contrairement à ce qui est publié lors du conseil de sécurité au gouvernorat de la province. Un habitant sous couvert d’anonymat a déclaré : « La police tracasse la population avant l’heure prévue pour faire la patrouille. Il est interdit la circulation des motos et tout engin roulant à partir de 22 heures et non les piétons. Donc, la police commence à arrêter les gens à pieds à 20 heures. Que vous leur présentez ou non la pièce d’identité, elle vous oblige de payer une somme de 50.000 FC. C’est déplorable ». Un autre a ajouté : « Les policiers et militaires arrêtent mêmes les familles assises dans leurs parcelles à partir de 22 heures changeant la loi sous prétexte qu’il est interdit d’être assis dehors à cette heure. Comme conséquence une somme allant de 100.000 à 200.000 FC est payée pour la libération des ces membres de famille. Vraiment une pure tracasserie ». Précisons que c’est depuis environ une semaine que le coups des bals ne retentissent plus. Il n’y a que des cas de vols à mains armées qui sont rapportés un peu partout.
Nord-Kivu : La société civile de Kamuronza préoccupée par la situation sécuritaire précaire à Sake
La société civile du groupement Kamuronza en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu tire la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire précaire dans cette agglomération de Sake. L’alerte émane de la société civile force vive dudit territoire. D’après cette structure citoyenne, cette insécurité est caractérisée par des cas d’assassinats des civils. Se confiant à CongopresseNet, ce vendredi 22 septembre 2023, Monsieur Leopold Muisha, président de forces vives en groupement de Kamuronza, a déclaré : « Dans un intervalle de deux (2) mois, nous venons d’enregistrer six (6) morts malheureusement. Donc dormir et se réveiller dans la cité de Sake, ça devient une chance, malheureusement il y a tous les services de sécurité qui sont dans la zone mais des mesures qui s’imposent pour la population et leurs biens ne sont pas prises parceque nous sommes là pour compter les morts chaque jour, chaque semaine, chaque mois ». Il sied de signaler qu’à ce mois de septembre quatre (4) morts sont déjà enregistrées dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Nord Kivu : Un milicien maï-maï neutralisé par l’armée loyaliste à Kyavinyonge
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont mis la main sur un milicien maï-maï, jeudi 21 septembre 2023, à Kyavinyonge, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo. La nouvelle est rapportée, ce vendredi 22 septembre 2023, à CongopresseNet, par le porte-parole de l’armée dans le secteur opérationnel Sokola 1 grand nord, le capitaine Antony Mwalushayi. Ce dernier renseigne que ce milicien maï-maï était neutralisé lors des affrontements entre l’armée loyaliste et les combattants maï-maï sur la montagne Nguli, au Sud-Ouest de Kyavinyonge. Selon la même source, plusieurs lances et effets militaires ont été également récupérés par les FARDC. Notons que ce mouvement maï-maï qui déstabilise cette partie de la province du Nord-Kivu appartient à Patience Kavugho déjà aux arrêts à l’auditorat militaire garnison de Beni en attendant le début des audiences.
RDC – Sécurité : “Il n’y aura pas de négociation avec les rebelles du M23”, alerte le Général-major Peter Cirimwami
Le Général-major Peter Cirimwami a adressé un message fort, ce vendredi 22 septembre 2023, à la population du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu sur les mesures prises par l’armée pour assurer sa sécurité. Le Général-major Peter Cirimwami a affirmé « catégoriquement » qu’il n’y aura pas de négociation avec les rebelles du M23. Il a appelé à ceux qui se trouvent dans les rangs de l’ennemi et qui estiment être Congolais à rejoindre le processus de cantonnement PDDRC-S. Par ailleurs, Peter Cirimwami a demandé aux étrangers de rentrer chez eux, car, dit-il, « ils ne viendront pas faire la paix en République Démocratique du Congo ». Le Général-major Peter Cirimwami tient à rassurer la population que l’armée est en train d’accroître sa puissance et qu’elle est déterminée à recouvrer l’intégrité du territoire. Rappelons que le Général-major Peter Cirimwami Nkuba a pris ses fonctions, mardi 19 septembre 2023, au gouvernorat du Nord-Kivu, sous la supervision du chef d’État-major adjoint chargé des opérations et renseignements. Par ailleurs, signalons que le Général-major Cirimwami s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des habitants et maintenir l’ordre dans la région.
Journée mondiale de la paix : Un appel est lancé pour l’intégration des jeunes dans l’armée congolaise
Le coordinateur national du Forum National des Jeunes Positif en République Démocratique du Congo (FNJP), s’est entretenu, ce jeudi 21 septembre 2023, avec CongopresseNet, à l’occasion de la journée internationale de la paix célébrée chaque année en cette date. Au cœur de cet entretien était le thème suivant : « Dialogue des Jeunes Africains Pour la Paix ». Cette activité avait pour but de sauver l’humanité grâce aux droits de l’homme et d’accompagner positivement les acteurs de la bonne gouvernance pour le développement positif de la République Démocratique du Congo. « L’activité d’aujourd’hui a été organisée pour célébrer la journée internationale de la paix, beaucoup sur la nouvelle génération africaine. Ça nous a été une mission patriotique de bien pouvoir éveiller la nouvelle génération de défendre nos États africains par la paix et sur comment agir pour la paix. Comme tout le monde qui prépare la paix prépare la guerre dans un bon sens, nous lançons un message d’éveil de conscience à notre génération congolaise de bien pouvoir beaucoup miser sur l’intégration dans notre armée congolaise qui est les FARDC, aujourd’hui nous devons changer nos esprits à comment intégrer dans notre armée congolaise, nous devons beaucoup réfléchir sur comment intégrer et comment amener notre intelligence sur la montée en puissance de notre armée comme d’autres personnes les font dans plusieurs différents domaine dans notre société », a déclaré Muluzi Kajemba Vainqueur, coordinateur national du FNJP RDC. « Mon mot est de bien pouvoir rappeler le Gouvernement actuel et le Gouvernement à venir de bien soutenir l’armée car pour mieux préparer la paix d’un État, il faut d’abord préparer son armée en faisant des promotions pour son armée en les motivant », a-t-il fait savoir. Ces assises étaient organisées dans l’objectif principal de motiver à œuvrer pour la lutte contre la discrimination basée sur les genres, les violences sexuelles, l’injustice, l’impunité, et contre les conflits armés qui sont les ennemis de la paix sur les territoires congolais en général et l’Est du pays en particulier.