La nouvelle a été annoncée, mercredi 31 mai, via un communiqué ayant sanctionné les travaux de trois jours sur l’évaluation de la mission de l’EAC Regional force tenue à Bujumbura, au Burundi.
Alors que son
La nouvelle a été annoncée, mercredi 31 mai, via un communiqué ayant sanctionné les travaux de trois jours sur l’évaluation de la mission de l’EAC Regional force tenue à Bujumbura, au Burundi.
Alors que son
Le général Aimé Mbiato Konzoli, directeur de cabinet du ministre d’État de la défense, Jean Pierre Bemba a été arrêté le samedi 27 Mai à son domicile qui se trouve à Binza Pigeon par les agents de l’ANR. Ce dimanche 28 Mai, les militaires lourdement armés ont perquisitionné la résidence du général Aimé Mbiato Konzoli. Selon plusieurs sources, le directeur de cabinet de Jean Pierre Bemba aurait préparé un coup d’État contre le régime en place.
La ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a déposé ce mardi 23 mai 2023 à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas, une plainte contre la coalition M23/RDF. Elle a accusé ces rebelles de commettre des crimes et pillages des ressources naturelles à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). « La République Démocratique du Congo représentée par Madame la Ministre d’État, Ministre de la justice et Garde des Sceaux, Rose MUTOMBO KIESE a déposé ce mardi 23 mai 2023, une note de renvoi d’une situation nouvelle au Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), représenté par le Procureur adjoint Mame Mandiaye Niang, afin de l’inviter à focaliser son attention et à initier le processus d’enquête aux fins des poursuites et de repression des agents de la Coalition RDF/M23 ainsi que de toute autre personne impliquée à titre d’auteurs ou de complice dans les actes et comportements illicites caractéristiques de graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme enregistrés entre 2022 et 2023 », annonce la Cellule de Communication du ministère de la Justice et garde des sceaux. Cette plainte de la République Démocratique du Congo a été réceptionnée par le procureur adjoint de la Cour Pénale Internationale (CPI), Mame Mandiaye Niang qui va traiter ce dossier. Tout reste à savoir si cette juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, répondra favorablement aux préoccupations des congolais qui attendent impatiemment des sanctionns drastiques contre les acteurs principaux du M23/RDF.
L’artiste musicien congolais, Innocent Balume allias “Innos’b” est revenu sur la situation sécuritaire persistante dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), théâtre des agressions extérieures notamment le Rwanda. Ce vendredi 19 Mai dans la ville de Goma devant la presse, le jeune musicien congolais s’est opposé aux congolais qui condamnent Kigali à travers le message “Rwanda is killing” ( le Rwanda tue en français ), et a estimé qu’il n’écrira jamais cette phrase car, selon lui, ce sont d’abord les congolais qui sont des responsables. « Plusieurs personnes font des messages pour écrire “Rwanda is Killing”, moi je suis contre ces histoires, je ne peux pas écrire cela et pourtant le sens de responsabilité c’est d’abord nous, ou alors on accepte qu’on est faible », a-t-il lâché avant de dénoncer l’infériorité et l’impuissance des Forces Armés de RDC. « Pas d’armée capable de nous défendre. Un musicien simple comme moi n’a aucun pouvoir pour changer les choses. Je n’ai pas de leçons à donner au pays voisin, je demande plutôt à notre gouvernement de s’engager à trouver des solutions pour pacifier l’Est », a déclaré Innocent Balume dans sa ville natale. Soutenu financièrement et militairement par le Rwanda ainsi que les occidentaux, le mouvement lilliputien du 23 mars continue à mener ses manœuvres en RDC qui, jusque-là, n’a pas un partenaire géostratégique.
Près de 170 civils ont été tués dans les territoires de Djugu, Irumu, Mambasa et Mahagi en Ituri. Et ce, entre le 14 avril et le 12 mai, déplore le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA). “Les violences contre les populations civiles se sont poursuivies dans les territoires de Djugu, Irumu, Mambasa et de Mahagi, où près de 170 personnes ont été tuées entre le 14 avril et le 12 mai, selon des sources humanitaires et les autorités locales”, lit-on dans un rapport publié ce mercredi 17 mai par l’OCHA. Cette situation qui est due aux affrontements violents entre des groupes aggrave la crise humanitaire et le déplacement des populations. Dans le territoire de Djugu, ces événements ont entraîné le déplacement temporaire de plus de 16 600 personnes, dont près de 80% ont pu retourner chez elles après le renforcement des forces de sécurité dans la zone. Depuis le début de cette année, signale également l’OCHA, une série de violences a perturbé le fonctionnement de six structures de santé dans le territoire d’Irumu dont trois ont été pillées, et interrompu l’éducation de près de 20 000 enfants. Pour rappel, l’Assemblée nationale a prorogé pour la énième fois l’état de siège dans dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, mardi, dans la salle de Congrès du Palais du peuple.
L’ambassadeur des Etats-unis en RDC, Lucy Tamlyn, a rencontré mardi le ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo, avec qui ils ont échangé sur la sécuritaire de la RDC. « On a parlé de la situation sécuritaire en RDC. Et moi, j’ai renforcé le messages des États-Unis. C’est important de respecter les accords de Nairobi et de Luanda », a déclaré Lucy Tamlyn au sortir de son audience. L’ambassadeur des Etats-unis en RDC a par la même occasion réitéré l’appel des USA aux forces rwandaises de quitter la RDC et au M23 de faire le recul. « Nous demandons à toutes les parties prenantes de respecter les feuilles de routes : les forces rwandaises de quitter le pays et aussi pour le M23 de faire le recul vers le point indiqué dans l’accord de Luanda (…) », a-t-elle insisté. En plus de l’EAC, la SADC va également déployer ses troupes dans le but de ramener la paix à l’Est de la RDC aux côtés de FARDC.
Infestation du conflit Teke-Yaka à Kinshasa : l’APK lance un SOS au gouvernement
La République démocratique du Congo qui a rejoint la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), en tant que septième membre au sein du bloc le 29 Mars 2022, n’est pas prête de se retirer de cette communauté. Le président Félix Tshisekedi a, au cours de l’entretien qu’il a eu vendredi à Gaborones avec la communauté congolaise du Botswana, écarté l’option du retrait de son pays de l’EAC, a appris une dépêche de la présidence de la RDC. Expliquant les raisons de son désaveu à la Force de l’EAC, indique notre source, Félix Tshisekedi a affirmé que l’adhésion de la RDC à cette communauté était la réponse à une demande pressante des congolais vivant dans la partie Est du pays où s’exercent d’intenses activités commerciales. “Pour le président Tshisekedi, la RDC a adhéré de bonne foi à l’EAC pour faciliter le commerce transfrontalier et faire bénéficier à nos compatriotes les avantages de la libre circulation des biens et personnes au sein de l’espace”, peut-on lire dans cette dépêche. À en croire Félix Tshisekedi, “Cette décision a été mûrement réfléchie”, et dit ne ne pas regretter cette décision du fait de la position géostratégique de notre pays situé entre deux océans. “L’actuelle agression de notre pays par le Rwanda est une situation conjoncturelle créée par les dignitaires du régime actuellement au pouvoir”, a affirmé le Chef de l’État congolais. Devant ses compatriotes, poursuit la présidence, le président de la République a réitéré ses observations sur la Force régionale de l’EAC. Il reste également optimiste sur l’engagement des FARDC et l’appui de la Force militaire de la SADC pour mettre fin à l’agression rwandaise.
Trois civils ont perdu la vie, jeudi dernier, dans une attaque des présumés combattants des ADF sur la route Birembano-Kasindi dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Selon les informations, les rebelles se seraient attaqués d’une position de l’armée située sur le Pont-bac, sur la rivière Semuliki via la déviation de Karuruma. Ils ont incendié les véhicules et emporté le pont. « A l’issue de leur forfait, ces assaillants ont aussi emporté le pont-bac », indique le délégué du gouverneur de province à Kasindi. “Ce qui rend maintenant la circulation difficile sur cet axe routier”, a dit Barthélémy Sivavuyira. Les rebelles ougandais des ADF opèrent dans l’Est de la RDC depuis huit ans. Ils sont accusés de massacrer des milliers de civils. Malgré l’état de siège, il n’est observé aucun changement.
Quelques heures après l’annonce du déploiement de la Force sous-régionale de la SACD, l’Union Africaine (UA) s’est dit d’accord pour la tenue d’un sommet des chefs d’Etat entre la SADC, la communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Conférence Internationale sur la Région de Grands Lacs (CIRGL). Un sommet qui aura pour but de mettre ensemble des stratégies pour l’harmonisation et de la coordination des opérations conjointes sur terrain, notamment dans la partie Est de la RDC. D’après le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, cette approbation de l’UA lui a été notifiée par par le permanent de la RDC auprès de l’UA, juste après la rencontre de Windhoek. « La SADC a recommandé que la RDC réunisse toutes les conditions requises pour un sommet de coordination de tous les intervenants, de tous les acteurs internationaux sur le terrain afin d’arriver à une action efficace et harmonisée. Et sur ce point, nous venons de recevoir un message réconfortant de notre ambassadeur en Ethiopie et représentant permanent près de l’UA, Jean Leon Ilunga Ngandu. Il nous dit que l’UA a enfin approuvé l’idée d’organiser un sommet quadripartite des chefs d’Etat, réunissant la SADC, la communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CIRGL, justement pour arriver à mettre en place cette coordination dont la responsabilité et l’Initiative ont été confiées à la SADC », a déclaré Christophe Lutundula. La Force sous-régionale de la SACD devra suppléer dans quelques jours celle de l’EAC déjà sur place dans la partie Est de RDC, une décision prise mardi 08 mai, à Windhoek en Namibie.