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Insécurité à l’Est-Appel de solidarité du Roi Belge à la communauté internationale: « Signal fort, mais plus d’actions que de discours», Solange Masumbuko 

  La députée nationale, Solange Masumbuko salue l’appel du Roi des Belges à la communauté internationale en soutien à la République démocratique du Congo, victime de l’insécurité dans sa partie Est. Via un tweet, l’élue de Kinshasa souligne que cet appel de solidarité est un signal fort. « Nous saluons l’appel du Roi des Belges à la communauté internationale d’être solidaire à la RDC, signal fort, mais plus d’actions que de discours», peut-on lire sur son compte Twitter ce vendredi 22 juillet. À l’en croire, le Congo a besoin des armes et de fonds nécessaires pour combattre les ennemis de la paix.

Situation sécuritaire à l’Est: Solange Masumbuko estime qu’il est temps que la RDC défende elle-même ses frontières

Dans sa sortie médiatique mercredi 20 juillet dernier, Solange Masumbuko, préoccupée par la recrudescence de l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, indique qu’il est temps que la RDC se lève pour défendre seule ses frontières. « Plus d’une vingtaine d’années d’une guerre injuste lui imposée, l’heure vient de sonner pour la RDC d’être remise dans ses droits d’un État souverainement indépendant susceptible de défendre d’elle-même ses frontières et son intégrité territoriale via la levée de la notification préalable en armement, voté au niveau du conseil de sécurité des Nations Unies », a-t-elle déclaré. La députée nationale pense que le Roi des Belges se fera entendre par la communauté internationale à travers le plaidoyer qu’il mène en faveur de son ancienne colonie qu’il a visité au mois de juin dernier. « Ndlr lui-même étant témoin oculaire de la situation catastrophique que connaît le grand Congo sur le plan d’invasion militaire, agression des pays voisins à travers des groupes armés tel le M23, le viol des femmes et jeunes filles, le déplacement massif des populations, le pillage des ressources naturelles », a-t-elle précisé. Aussi, Solange Masumbuko demande aux leaders d’opinion d’unir les forces pour défendre l’intégrité territoriale menacée par les groupes armés dont le M23 qui contrôle la localité de Bunagana. « Cette fois-ci la trompette a sonné et que les cris de SOS des différentes structures des droits de l’homme obtiennent gain de cause et que notre travail en tant qu’élus du peuple au niveau national produise ses effets et une synergie des actions de renforcement des capacités au niveau des nos forces armées, force des polices ainsi que les services de renseignements de la RDC », a-t-elle renchéri. La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo ne laisse personne silencieuse, c’est le cas ici de la députée nationale Solange Masumbuko.

Est de la RDC : Franck Diongo déplore “plus de 2 563 morts depuis l’instauration de l’état de siège”

Dans une conférence de presse animée ce mercredi 20 juillet au centre interdiocésain, le président du Mouvement Lumumbiste progressiste, Franck Diongo, a exprimé sa désolation concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans l’est de la République Démocratique du Congo. D’après lui, il est temps que les congolais mettent à côté le pouvoir en place qui continu de mettre le pays en péril. “L’échec de l’état de siège, c’est l’échec d’un homme et de sa politique. C’est l’échec du président de la République qui n’est pas en mesure de protéger nos frontières et de sécuriser les congolais, suite à sa mauvaise politique de la défense et de sécurité du pays”,  a exprimé Franck Djongo tout en déplorant “plus de 2 563 morts depuis l’instauration de l’état de siège” dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri. En répondant aux questions des chevaliers de la plume quant à sa liberté émanant de la grâce présidentielle, le fils idéologique d’Étienne Tshisekedi a déclaré que “La grâce présidentielle qu’il a reçu du président Félix Tshisekedi est un droit et fait partie de l’accord de Saint Sylvestre dit accord de la CENCO”.

Nord-Kivu : une attaque fait 7 morts dans la ville de Beni 

7 civils ont été tués la nuit du mardi 12 juillet à Rwangoma, un quartier près du centre ville de Beni, selon les médias locaux de cette contrée. Les rebelles ougandais de l’ADF sont soupçonnés d’avoir mené cette nouvelle attaque, d’après “la population civile qui a alerté sur la présence de l’ennemi depuis 20 heures. Plusieurs blessés sont aussi signalés dont un nourrisson”, rapporte  Blessing FM, la radio communautaire de la ville de Goma.

RDC: le Gouvernement adopte le projet de délocalisation de la prison centrale de Goma

Le Gouvernement Congolais a adopté, au cours du conseil des ministres le vendredi 08 juillet, le projet de délocalisation de la prison centrale de Goma, mieux connue sous la dénomination de la prison de Munzenze. D’après le compte rendu fait par Patrick Muyaya, la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo, qui l’a présenté au conseil des ministres, a indiqué ce projet “prévoit le recours au mécanisme de financement par des particuliers avec cette spécifié que les bâtiments et les équipements sous-jacents de l’actuelle prison centrale de Goma feront l’objet d’un échange, à terme, comme une nouvelle prison conforme aux standards internationaux”. La ministre de la Justice et Garde des sceaux a précisé que la construction de “cette nouvelle prison d’une capacité d’accueil de 3500 pensionnaires devra se faire sur une étendue de plus de 15 hectares comprenant, outre les bâtiments servant de lieu de repos des prisonniers, des aires de jeu et d’apprentissage des métiers, des espaces dédiés aux travaux champêtres en vue d’assurer l’autonomie de cet établissement pénitentiaire”. Rose Mutombo a conclu ce projet contribuera de manière significative au programme de modernisation des milieux carcéreaux prôné par le Président Tshisekedi.

Kinshasa : la situation sécuritaire de la RDC au cœur des échanges entre Sama Lukonde et le caucus des députés nationaux et sénateurs Hutu

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, le jeudi 07 Juillet à la primature, le caucus des députés nationaux et sénateurs de la communauté Hutu, conduit par le député Jules Mugiraneza Ndizeye. Au cours de cette audience, indique la primature, les élus Hutu ont partagé avec le chef du Gouvernement leurs préoccupations sur la situation sécuritaire du pays, notamment dans sa partie orientale déchirée par la guerre imposée par le Rwanda sous couvert des terroristes M23. « Nous avions des préoccupations que nous avons voulu partager avec le Premier ministre, et qui tournent essentiellement autour de la situation sécuritaire qui prévaut toujours à Rutshuru. Vous le savez, vous-mêmes, la situation reste précaire là-bas. La population est dans la souffrance. Nous avons suffisamment échangé avec lui, en émettant le voeu de voir son Gouvernement agir beaucoup plus efficacement pour que la paix et la sécurité reviennent dans cette partie. Qu’on mette un terme à la guerre. Parce que la population en souffre suffisamment”, a déclaré Jules Mugiraneza Ndizeye. Le caucus des députés et sénateurs Hutu ont aussi abordé “des questions humanitaires qui sont une conséquence de cette situation de l’invasion de notre pays. Il y a beaucoup de déplacés internes. Leur nombre est de plus en plus croissant et ils sont dans une situation de détresse. Nous avons demandé au gouvernement d’accorder beaucoup d’aide humanitaire pour soulager la misère de cette population. Nous avons également évoqué le fait qu’il y ait des populations qui se sont déplacées vers l’Ouganda voisin, qui sont sans aucune assistance”. D’après ce caucus, “il faut aussi que le Gouvernement voie dans quelle mesure, il faut assister cette population”. Par ailleurs, ces députés ont échangé avec le premier ministre sur la question de développement de leur circonscription, notamment le projet des 145 territoires. «Comme élus, nous n’avons pas pu terminer sans échanger sur les questions de développement concernant nos circonscriptions respectives. Il ne faut pas que l’insécurité ou la guerre fasse oublier que nous avons besoin de développement dans nos bases, particulièrement concernant le projet des 145 territoires. Le Premier Ministre a eu l’occasion de nous donner les détails de comment il va s’exécuter. Il nous a rassurés que nos circonscription ne seront pas oubliées » a-t-il conclu

Est de la RDC: « Le silence de Joseph Kabila est bénéfique pour le pays » (José Makila)

Depuis la résurgence des combats entre le M23 (Mouvement du 23 mars), soutenu par le Rwanda, Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) ne s’est prononcé dans aucun média. Un silence qui est indexé, bon an mal an ( Ndlr: à tort ou à raison) par plus d’un au sein de l’opinion.  Par ricochet, l’ancien ministre des Transports (sous Kabila), trouve bénéfique pour le pays le silence du tout premier sénateur à vie. José Makila Sumanda affirme que l’heure n’est pas propice aux déclarations intempestives. « Le silence de Joseph Kabila est bénéfique pour le pays. Le moment n’est pas propice pour des déclarations intempestives », a-t-il déclaré à la presse. Le président de l’ADT (Alliance des démocrates travaillistes) estime qu’il est important que son successeur, le président Félix-Antoine Tshisekedi consulte Kabila, pour son expertise d’ancien militaire. « Joseph Kabila a plusieurs casquettes dont l’ancien président de la République et militaire de formation. Raison pour laquelle Félix Tshisekedi doit recourir à Joseph Kabila (Ndlr: son expertise) pour avoir des conseils. Nous avons besoin d’une solution et la solution ne peut venir que des hommes comme Kabila », soutient Makila Sumanda. Pour être complet sur ce dossier de la crise dans la partie orientale du Congo, il se tient ce mercredi 6 juillet à Luanda, capitale de l’Angola, une rencontre entre les présidents du Rwanda et de la RDC, sous la médiation du chef de l’Etat angolais Joâo Lourenço. Une rencontre dite de vérité côté congolais, où les autorités accusent le Rwanda d’agression de leur pays, par le soutien qu’apporte Kigali aux terroristes du M23.

Est de la RDC: Félix Tshisekedi n’exclut pas la possibilité d’une guerre avec le Rwanda

Le président Tshisekedi n’a pas exclu la possibilité d’une guerre avec le Rwanda au cours d’une une interview accordée au quotidien économique et financier britannique, Financial Time, sur les tensions qui opposent les deux pays. Dans cette interview rendue publique ce mercredi 06 juillet, Félix Tshisekedi s’est montré très révolté face à l’insécurité qui continue à semer la désolation dans la partie. Le Chef de l’État congolais a averti que son pays est prêt à déclarer la guerre si le Rwanda ne cesse de soutenir les groupes rebelles qui combattent dans l’Est de la plus grande nation d’Afrique subsaharienne. «Cette possibilité ne peut être exclue. Si la provocation du Rwanda se poursuit, nous ne resterons pas assis sans rien faire. Nous ne sommes pas faibles », a déclaré le premier citoyen congolais. «Le Rwanda se bat en RDC sous le couvert du M23, qui a été vaincu en 2013 », a indiqué Tshisekedi, ajoutant comme preuve que des soldats Rwandais ont été capturés en RDC. Selon lui, la dernière apparition du M23 est due aux forces de défense Rwandaises qui se cachent derrière le groupe armée. Cependant, le président Tshisekedi a indiqué que « Si le Rwanda reconnaît qu’il a soutenu le M23 et pourquoi il soutient ce mouvement, ce serait sincère. Nous pourrons ensuite discuter et tout mettre sur la table ». Si le Rwanda refusait d’admettre qu’il soutenait le M23, « cela signifierait qu’il y a un programme caché», a-t-il conclu.

Est de la RDC: “l’état de siège a permis de démasquer les véritables ennemis de notre pays”, F. Tshisekedi

Le Chef de l’État a évoqué l’état de siège, entrée en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri en 2021, dans son discours le jeudi 30 juin à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance de la RDC.  Selon Félix Tshisekedi, “l’état de siège que j’ai proclamé en application des dispositions pertinentes de notre Constitution et dont les résultats sont de plus en plus palpables, au-delà des évaluations à venir, répond à l’impératif de paix et de sécurité évoqué plus haut”, a-t-il soutenu. Cette mesure “a permis de démasquer les véritables ennemis de notre pays”, a-t-il aussi affirmé. Et de poursuivre: “…depuis sa proclamation, “l’administration militaire de toutes les deux provinces a concouru non seulement à la neutralisation et à la reddition de plusieurs centaines d’éléments des groupes armés, mais également à la récupération des armes ainsi qu’au démantèlement de plusieurs réseaux terroristes et rebelles. L’état de siège a rendu possible l’anéantissement des réseaux de ravitaillement de certains groupes armés et la récupération de nombreuses localités dans l’Est du pays autrefois sous contrôle de ces derniers”. Pour rappel, le discours du président Tshisekedi est intervenu après l’inhumation de la dépouille mortelle de l’ancien premier ministre de la RDC, Patrice Emery Lumumba.

Conflit RDC et Rwanda : «Je crois fermement que le moment d’agir c’est maintenant», Carbone Beni

Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 27 juin, dont la rédaction de Congopresse.net s’est procurée d’une copie, le co-fondateur du mouvement citoyen Filimbi, Carbone Béni, évoque la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo.  1.Dans mon message de vœux de cette année 2022, J’avais annoncé, qu’eu égard à la situation chaotique que traverse notre pays, sur tous les plans, il est indéniable que le management de nos dirigeants est un véritable problème, et ce, depuis 1960. Associé à cela, le caractère moins exigeant, naïf et souvent apathique de nous citoyens vis à vis de ceux-là qui, successivement influencent significativement notre destin en tant que peuple. Pour pallier ce fléau, il faudrait des hommes et des femmes modelés et attachés aux valeurs patriotiques afin de répondre au besoin de grandeur de notre cher et beau pays ! 2.Dans cette visée, j’ai au cours de ces derniers mois, entrepris des échanges en tète en tête avec un échantillon de nos compatriotes vivant au pays comme à l’étranger, qui m’ont fait l’honneur de répondre à mon appel. Que chacun trouve ici l’expression de mes sincères remerciements et ma profonde satisfaction au vu de l’amour que nous portons tous à notre pays. 3.Lesdits échanges ont contribué à nourrir ma conviction dans le fait que les citoyens congolais et jeunes en particulier ont non seulement un potentiel énorme, mieux encore, de la disponibilité à s’engager pour le progrès. Au-delà de ce satisfecit, je note également d’une manière ou d’une autre, une certaine méconnaissance historique, sociologique et même identitaire de notre volonté commune du vivre ensemble avec ses corollaires sur la gouvernance et la gestion sécuritaire, managériale et écologique, des enjeux majeurs pour les décennies qui suivent. Point n’est besoin de convenir sur la nécessité impérieuse d’outiller les acteurs d’aujourd’hui et de demain sur ces questions cruciales à l’effet de permettre à la République de se doter des personnes aguerries et outillées capables de maintenir la République dans ses fondements et de lui assurer une survie prospère telle que voulue par nos Pères fondateurs. Sans quoi, on risque de rester enfermé dans une forme de cercle vicieux 10 ou 20 ans plus tard, sans changer de paradigme, quoique changeant peut-être les animateurs. Conscient des enjeux et surtout de l’impérieuse nécessité à la fois générationnelle et conjoncturelle, je crois fermement que le moment d’agir c’est maintenant. Ainsi, je résous à l’issue de ces échanges d’amplifier ma participation à solutionner le problème congolais dans une dimension complémentaire qui s’inscrit dans la trajectoire suivante : 4. Primo : La première limite au progrès étant l’homme, je me suis résolu de commencer par la mise en place sans délai d’un cadre de réflexion, d’analyse, d’encadrement, de mentorat et de formation sur la bonne gouvernance, le leadership, la participation politique accrue des femmes et des jeunes, l’éducation civique, la démocratie, les droits humains, et l’entrepreneuriat. Cela avec comme point axial, les valeurs républicaines et panafricaines. Ce projet va donc se réaliser dans le cadre de l’ONG ICONIA, Icon Institute for Alternatives, cet institut qui s’assigne comme objectif de « Former un nouveau type de leaders transformationnels pour un Congo nouveau et à la hauteur de ce défis, et une Afrique retrouvée. » 5. Secundo : L’inefficacité de cette classe sociopolitique et dirigeante actuelle étant l’impréparation et le manque des repères, ICONIA se veut être une école, une machine de formation et de production de nouveaux acteurs socio- politiques pour un renouvellement effectif de la classe politique et des modèles des sociétés en RDC et en Afrique. Ce projet va aller en s’amplifiant de manière progressive jusqu’à impacter activement la gouvernance du Congo de la base au sommet. 6. En ce moment où notre pays dans sa partie Est est agressé par le Rwanda, mes pensées pieuses vont à l’endroit de nos vaillantes FARDC qui défendent avec fierté notre intégrité territoriale et la population. C’est ici l’occasion de rappeler aux ennemis de la République que le Congo, quoiqu’il en coûte, gardera ses frontières intangibles.