Plusieurs rebelles Maï-Maï/Mazembe du groupe Union des Patriotes pour la Défense des Innocents (UPDI) se sont rendu ce vendredi 17 Juillet 2020, auprès des responsables de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité au Congo(Monusco) de Kanyabayonga pour déposer les armes. C’est suite à la mort de leur commandant général Kitete Bashu, chef de fil de cette milice abattu dans le village Miriki par son adjoint à cause du debat sur le soutien à apporter au NDC-R de Guidon Shimiray. Ces rebelles ont déposé leurs équipements dont armes et machettes auprès des Autorités térritoriales de Lubéro pour afficher leur volonté de ne plus retourner dans la forêt. Rappelons que Le Maï-Maï/Mazembe ressort de plusieurs milices d’autodéfense qui ont fait leur apparition dans le Sud-Lubero et le territoire de Walikale, apparition facilitée par le NDC-Rénové de Guidon avec pour l’objectif commun de chasser les FDLR, et les Hutus congolais jugés complices. A Buleusa, ce groupe va se démarquer pour prendre le nom de Maï Maï Mazembe. Delphin TAMBWE
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Ituri: Les anciens chefs de guerre locaux dépêchés par Félix Tshisekedi ont commencé les échanges avec les miliciens CADECO
Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a mobilisé une dizaine d’anciens chefs de guerre de l’Ituri pour négocier avec les miliciens de CADECO qui font ravage dans ce coin du Pays depuis plusieurs années. Ces derniers ont entamé des échanges avec quelques leaders de la milice de CODECO qui trouble souvent l’ordre public dans le territoire de Djugu, Mahagi et Irumu. C’est dans le souci de mettre fin aux violences ayant causé des centaines de morts depuis plus de deux ans dans cette partie du pays. Parmi ces anciens Chefs de guerre il ya Floribert Ndjabu ancien chef de la milice du Front des nationalistes intégrationnistes (FN, du général Germain Katanga ex commandant de la milice Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et du colonel Mathieu Ngudjolo des Forces armées de la République. Ils sont tous arrivés à Bunia Chef-lieu de la province de l’Ituri pour entamer les négociations avec la milice de CADECO. Il faut noter que le groupe armé Codeco est actif dans la région de Djugu. C’est une milice constituée de membres de la communauté lendu regroupés dans une sorte de secte politico-militaro-religieuse. Les autorités du Pays l’accusent d’être responsable de massacres de dizaines de civils. Delphin TAMBWE
CENI: Le CNB de Freddy Matungulu invite Ronsard Malonda à renoncer à ce poste
Après des protestations sur l’entérinement de Ronsard Malonda comme président de la CENI, Congo Na Biso (CNB) de Matungulu Freddy décrie également cette désignation dans un communiqué publié jeudi 09 juillet. Le parti Congo Na Biso, par l’entremise de son secrétaire général adjoint Darius Tshiey-A-Tshiey pense que le poste du président de la Ceni doit revenir à une personne rigoureuse, à l’instar du feu Cardinal Malula soit le Cardinal Mosengwo ou encore Denis Mukwage le prix Nobel de la paix .CNB de Freddy Matungulu invite Ronsard Malonda à renoncer donc à ce poste pour n’es pas semer la terreur. Cependant depuis le lancement des marches contre Rostand Malonda l’on note déjà 2 morts et plusieurs blessés selon la police même si l’UDPS parti au pourvoir contredit avec 3 morts ainsi que plusieurs blessés . Merveil Wello
SUD-KIVU : Le Gouverneur Théo Ngwabidje a échangé avec les chefs coutumiers sur l’insécurité et la pandémie de la Covid-19
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje a reçu ce jeudi 04 Juin les chefs coutumiers de sa province pour échanger à propos de l’insécurité dans les différents territoires et sur la question de la sensibilisation de la population paysane contre la Covid-19. Après l’entretien, le chef coutumier de la chefferie de Ngweshe en territoire de walungu représentant et porte parole des chefs coutumiers du Sud-Kivu, Mwami Pierre Ndatabayi Weza a exprimé au nom de ses collègues leur satisfaction, surtout par rapport au problème de d’insécurité dans leurs entités respectives. Rappelons que la province du Sud-Kivu fait partie de celles touchées par la pandémie de la Covid-19 avec plus de 30 cas. Delphin TAMBWE
Le Ministre de la Défense nationale a répondu aux députés nationaux sur la motion de défiance initiée contre lui
Le ministre de la défense nationale, Aimé Ngoy Mukena a répondu aux nombreuses préoccupations sécuritaires soulevées par les députés nationaux membres de la commission Défense et sécurité sur la situation securitaitaire du pays ce jeudi 4 juin. Après une longue audition, le ministre de la défense nationale, Aime’ Ngoy Mukena a sollicité le soutien de l’Assemblée nationale en tant qu’autorité budgétaire pour faire face aux défis de sécuriser le territoire congolais. Aimé Ngoy Mukena a aussi salué la collaboration entre son ministère avec la chambre basse du parlement dans le noble but d’anéantir tous les groupes armés qui sèment l’insécurité à l’Est de la RDC. Pour le rapporteur de la commission, juvenal Munubo Mubi, il faut travailler dans la synergie pour venir à bout de 150 groupes armés qui troubler le pays à l’heure actuelle. Toutes les réponses du ministre seront analysées, a-t-il dit, à travers les quatre sous-commissions. Il sied de préciser que la motion envisagée déjà contre ce même ministre par d’autres députés, le rapporteur parle d’une démarche parallèle qui n’engage nullement la commission qui privilégie une démarche méthodique et qui entend faire des recommandations pour une solution durable et responsable. Mike Pakoto.
Assemblée nationale: Dépôt d’une motion de défiance contre le Ministre de la défense Aimé Ngoy Mukena
La situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo préoccupe au plus haut niveau le député nationale Jerome Lusenge Kambale. Ce dernier regrette des tueries à répétition et la multiplication des groupes armés dans cette partie du territoire national où plus de 150 différents groupes armés provoquent terreur et désolation. Jerome Lusenge Kambale s’est félicité de l’aval de la présidente de la commission de la défense et sécurité de la chambre basse du parlement, de leur avoir permis d’entamé cette démarche. << Il n’est pas question que le ministre puisse resté à son poste alors que chaque jour il y a des massacres dans différentes régions du pays. Au nom de la paix et la quiétude du peuple congolais, il doit assumé sa responsabilité>>, a-t-il déclaré. Pour l’auteur de cette motion de défience, l’élu de Bunia dans la province de l’Ituri,Gratien de Saint-Nicolas Iracan, la représentation nationale doit traiter avec responsabilité la question sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, car dit-il, plus de 1000 personnes ont été tuées depuis le début de l’année 2020 par les groupes armés. Il sied de préciser qu’au sein de la même commission, il y a des membres qui ne soutiennent pas cette démarche. Pour le rapporteur de la commission Défense et sécurité, Juvénal Munubo, ses collègues ne doivent pas faire du populisme, mais privilégier la voie du dialogue avec l’exécutif national afin de trouver des solutions durables au problème de l’insécurité dans l’Est du pays. Rappelons que cette action parlementaire doit obtenir 50 signatures des Députés Nationaux pour son exécution. Mike Pakoto
Béni-La nouvelle attaque des ADF fait aumoin 5 morts au village Mighende
Les rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) ont encore une fois attaqué le village Mighende situé près de Rugetsi dans le groupement de Malambo, secteur de Ruwenzori, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu la nuit du dimanche à lundi 01 juin 2020 . Cette nouvelle attaque des ADF a fait aumoins 5 morts selon le Chef du village Kasereka qui signale également plusieurs dégâts enregistrés dont l’incendie des maisons. Ces attaques répétitives indignent la société civile locale qui dénonce la désolation et appelle les autorités militaires à renforcer l’effectif des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la région. Delphin TAMBWE
Nord Kivu : Pour faire regner la paix au pays, l’Etat doit prendre en charge les milices qui se sont rendus volontairement
Entre les mois de novembre de l’année passée et le mois de mars 2020, la province du Nord Kivu a enregistré plusieurs cas des miliciens qui se sont rendus volontairement aux FARDC et logés au centre de cantonnement de Mubambiro à quelques kilomètres de la ville de Goma il s’agit 4 groupes armés opérant dans le territoire de Masisi notamment le groupe armé des volontaires du général Matata avec 485 armes de guerres, 3200 personnes, UPDC du général Bilikoliko avec 120 armes, 800 éléments, FDDH du général Jovial Dusabe avec 208 armes, 1300 éléments et le GS du général Kavumbi avec 80 armes et 250 éléments demandant à l’Etat de leur prendre en charge pour faire regner la paix qui est longtemps recherché dans la partie Est du pays. Dans une rencontre avec la presse ce mardi 26 mai 2020 à la commission interprovinciale d’appui au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire au chef-lieu de la province du Nord Kivu bureau de Goma, le porte–parole de ces groupes armés en la personne de Faustin Ufitake c’est sur appel du chef de l’Etat qu’ils ont choisis de laisser les armes et retourner à la vie civile ou bien dans les autres domaines de la vie sociale : comme tout Congolais nous avons eu l’appel du chef de l’Etat voulant l’instauration de la paix sur toute l’étendue du territoire national et ce jour nous sommes fatigués d’œuvrer dans les milices qui ne font que déstabiliser notre pays depuis longtemps, facilite les violations des droits de l’homme avec les violences faites aux femmes, les tueries des nombreuses personnes, ternir négativementl’image de notre pays sur le plan international en montrant qu’en RDC il n’y a que la guerre, nos minerais sont pillés par nos détracteurs et nous avons bon jugés de respecter l’appel du 1er citoyen de la RDC c’est pourquoi nous nous sommes rendus personnellement aux FARDC dans le but de nous faciliter une réinsertion communautaire et participer à la vie active comme tout Congolais et ainsi rejoindre la vie civile. Il ajoute qu’il est venu avec un nombre non négligeable de ses ex-collègues qui suite à mauvaises conditions au centre de cantonnement à Mubambiro cela avec une non-assistance promis par le gouvernement mais n’a pas été respecté ont choisis de rentrer dans leurs villages en territoire de Masisi, disant qu’à mettre sous la dent était un problème sérieux, trouver même de l’eau fut un calvaire, dormir dans les conditions non-supportables et face à cette situation plusieurs de ses ex-collègues n’ont pas été en même de supporter ces conditions tout en craignant le pire explique le porte-parole Faustin Ufitake. Il appelle par ailleurs l’Etat de prendre en charge ses responsabilités comme prévu avant de se rendre, de les doterdes feuilles des routes pour qu’ils se rendent dans les milieux ou ils opéraient avant afin de sensibiliser leurs éléments qui n’ont pas su supporter ces mauvaises conditions au centre de cantonnement de Mubambiro mais aussi ceux qui sont restés dans la foret dans le but de les interpeller à une prise de conscience positive pour mettre fin au phénomène groupe armé qui insécurise l’Est de la RDC depuis environ 3 décennies ce qui a une mauvaise répercussion sur l’image de la RDC. Guellord Risasi depuis Goma
Insécurité à Beni: la colère du maire Nyonyi aux politiciens
La criminalité urbaine bat son plein record en ville de Beni depuis environ 3 mois, des civils sont tués par balles, des biens emporté par des hommes armés. Cette situation est à la base des plusieurs manifestations de colère exigeant la démission du comité urbain de sécurité chapeauté par le maire Nyonyi Bwanakawa. Intervenant sur les accusations portées à sa charge par les manifestants, le maire Nyonyi Bwanakawa en séjour à Goma n’a pas tardé à pointé droit les députés nationaux et provinciaux élus de Beni d’instrumentaliser les jeunes pour exiger son départ. De l’autre côté, Nyonyi Bwanakawa accuse le gouvernement provincial du nord Kivu d’être derrière cette déstabilisation pour enfin comploter pour son départ de la mairie de Beni. Intervenant dans le journal de RTR Beni ce vendredi à 6heure, Nyonyi Bwanakawa dit être prêt à rendre le tablier si son départ est la seule solution pour la paix à Beni. Saddam Patanguli
Meurtre de Freddy Kambale: Christian Lima condamne l’acte incivique de la police (Tribune)
Je condamne fermement le meurtre du militant de Lucha Freddy Kambale qui a été abattu d’une balle à la tête par un officier de police ce jeudi 21 mai à BENI juste pour avoir manifesté pacifiquement contre les massacres de civils à BÉNI lui qui exigé la paix et la sécurité des citoyens congolais qui vivent dans l’insécurité, le viol et les massacres. Malheureusement, la police congolaise a voulu mettre fin à ses jours à l’âge de 22 ans. Quant à la police congolaise dans l’impossibilité de respecter ses devoirs, sa mission et son engagement conformément à la loi n ° 13/013 du 1er juin 2013 relative au statut du personnel de carrière de la police nationale. Aux articles 47, 48 et 49, cependant, au Canada, en France et ailleurs, les policiers travaillent dans l’intérêt de leur nation et de la protection des civils et de leurs biens. Mais cela n’a jamais été le cas en République démocratique du Congo. Sur ce, J’appelle les sanctions des Nations Unies, de la communauté internationale et de l’Union africaine contre les dirigeants (Kabila et Tshilombo) de la coalition CACH-FCC qui sont les auteurs de plusieurs détournements de fonds publics, mauvaise gestion, incapacité d’assurer la paix et la sécurité des citoyens congolais qui vivent dans l’insécurité, les viols sexuels et les massacres à Beni, Djugu, Nord-Kivu, Ituri et ailleurs, mais ils ont pourtant droit à la paix et à la sécurité conformément à la constitution congolaise. Et j’appelle encore à des sanctions sévères contre la police congolaise et les auteurs de plusieurs meurtres lors des différentes manifestations pacifiques en République démocratique du Congo. J’exige une justice inconditionnelle et immédiate pour Freddy Kambale. Je souligne que la gestion actuelle (kabila-tshilombo) du Congo n’est que la continuité d’un régime de répression meurtrière, de violation des droits de l’homme, de misère, de détournement de fonds publics et de réticence à servir le Congo. Je mets en garde le pouvoir de Kabila-tshilombo contre toute violation des droits de l’homme et de la constitution congolaise. J’adresse mes sincères condoléances à la famille biologique de Freddy Kambale et à son mouvement citoyen La Lucha. Christian lima ngaba militant d’Amnistie Internationale