Kinshasa: Des jeunes ressortissants de l’Est de la RDC plaident pour la paix dans le grand nord

Les jeunes ressortissants du Sud kivu, Nord kivu et de l’Ituri présents à Kinshasa plaident pour l’organisation d’un forum sur la paix auquel doivent prendre part tous les acteurs politiques et ceux de la société civile en vue de pacifier l’Est de la République Démocratique du Congo coloré des tueries depuis quelques années. Ils se sont rendus au siège du PPRD(parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) ce mercredi 11 mars 2020, où ils étaient reçu par le conseiller juridique d’Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD. Ils se disent touchés par les tueries et viols incessants à l’Est de République Démocratique du Congo et promettent de rencontrer tous les acteurs politiques du Pays ainsi que ceux de la société civile. Il faut signaler que tous ces jeunes se disent apolitques tout en qualifiant leur démarche d’une démarche patriotique.   Delphin TAMBWE

RDC : Les FRPI prechent la paix en Ituri après la signature d’une série d’accords avec le gouvernement congolais

Le général autoproclamé Mbadu Adiridou, chef de la milice des forces de résistance patriotique de l’ituri (FRPI) s’est dit satisfait après la signature d’une série d’accords entre sa milice et le gouvernement de la République démocratique du Congo le vendredi 28 février dernier, à Gety dans le territoire d’irumu province de l’Ituri. Il a rassuré son engagement pour le retour du climat de la paix dans cette partie de la province. “Nous sommes contents de cette signature, ça témoigne que le gouvernement congolais vient de nous embrasser comme un père envers son enfant. Nous sommes déterminés pour la paix dans notre région en tout cas et nous attendons la suite du processus”, a indiqué M. Mbadu Adiridou. Cet accord de paix a été signé par le gouverneur de l’Ituri Jean Bamanisa et le chef des FRPI sous la supervision du Vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité Gilbert Kakonde ainsi que du ministre de la défense nationale et anciens combattants, Aimé Ngoy Mukena. Plus au moins 1200 éléments des FRPI et 1 500 dépendants sont pré – cantonnés dans le site d’Azita au sud du territoire d’irumu depuis le 12 août dernier. Selon son contenu, l’accord consacre la cessation des activités militaires par le FRPI, l’intégration dans l’armée, la reconnaissance des grades octroyés par la milice et une loi d’amnistie en faveur des leaders de la milice.   Delphin TAMBWE

RDC: Léon Lukaku, directeur de services du contre-espionnage de l’ANR est mort

Le directeur des services de contre-espionnage, Léon Lukaku est mort ce lundi 02 mars à Kinshasa dans la matinée. Cette annonce a été faite par des services proches de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR). D’après nos sources, les raisons de sa mort ne sont pas encore connues. Il a été retrouvé mort dans sa résidence de Kinshasa. Le décès de Léon Lukaku intervient quelques jours après celui du général Delphin Kahimbi dont les enquêtes sont encore entrain d’être menées.   La rédaction

RDC-Ituri: Le gouvernement congolais et la milice des Forces de Résistance Patriotiques de l’Ituri( FRPI) vont signer un accord de paix dans les prochaines heures, selon Gilbert Kankonde

Lors de son passage ce Jeudi 27 Février 2020 à Goma, Gilbert Kankonde, Vice-premier ministre en charge de l’intérieur a confirmé qu’il y aura la signature dans les prochaines heures d’un accord de paix entre le gouvernement congolais et la milice des Forces de Résistance Patriotiques de l’Ituri, (FRPI) à Geti en Ituri. Il a aussi affirmé que le gouvernement envisage le même exercice avec tous les autres groupes armés nationaux qui optent pour la voie de la raison. Cette initiative du Gouvernement de la RDC entre dans le cadre de la recherche de la paix dans le coin Est de la République Démocratique du Congo qui fait face à des mouvements rebelles depuis quelques années.   Delphin TAMBWE

Beni: « Comprendre les raisons profondes du fiasco militaire et des promesses mensongères », (Tribune)

Quelques jours après l’annonce en grande pompe des opérations militaires à Beni, le 30 octobre 2019, contre les présumés rebelles ADF, le territoire redevient le théâtre des tueries de civils se produisant, comme par le passé, non loin des positions d’une armée qui demeure impuissante face à la détresse des civils qui se font massacrer. Une affaire de commandement militaire compromis, d’amateurisme politique et de politique de mensonges systémique. Les conséquences sont terribles : 48 civils assassinés en seulement sept jours, selon la société civile, et les carnages continuent [1] . Un fiasco militaire qui était pourtant prévisible, comme nous allons le rappeler dans la suite de ces lignes en en soulignant les raisons principales. En effet, les expériences du passé sont que lorsque l’armée annonce une offensive militaire à Beni, il faut s’attendre à une recrudescence des massacres. C’est ce qui s’était déjà produit en 2018 après l’annonce d’une offensive de l’armée par le général Marcel Mbangu, alors commandant des opérations. Pour rappel, en janvier 2018, le général Mbangu avait assuré sur Radio Okapi que « cette fois-ci, c’est pour nous la dernière offensive pour restaurer la paix à Beni » [2] . En annonçant à grand bruit une nouvelle offensive en août 2019, les FARDC donnaient l’impression d’une armée qui n’avait pas tiré les leçons de ses échecs du passé, mais il y a pire. Un pilotage politique chaotique et une chaîne de commandement dont la confiance laissait à désirer condamnaient cette nouvelle opération à l’enlisement, bien avant son lancement. I. Amateurisme politique et pilotage chaotique C’est une affaire de brouhaha politique, de médiatisation des sorties démagogiques et d’absence d’expertise sur les raisons des échecs des opérations précédentes. a. Le brouhaha médiatique et les promesses mensongères « La Guerre est une chose trop grave pour la confier aux militaires »,_ disait Georges Clemenceau. C’est aux politiques de diriger la guerre plutôt qu’à ceux dont le métier est de se battre sur le champ de bataille : « Fais-moi une bonne politique je te ferai une grande armée puissante » [3] . Mais encore faut-il que les politiques disposent d’une connaissance suffisamment claire de l’ennemi, des enjeux du conflit et des facteurs à l’origine des échecs du passé. Félix Tshisekedi a-t-il suffisamment compris ce qui se passe à Beni, qui est l’ennemi, d’où opère-t-il, qui sont ses soutiens et surtout si les unités de l’armée déployées sur terrain sont adaptées à cette crise atypique ? Visiblement pas au vu des errements et de l’amateurisme dans le pilotage politique et sur le plan opératique. Des errements qui ont été étalés au grand jour, bien avant le lancement des opérations. Pendant deux mois, l’armée et les politiciens ont multiplié des annonces sur l’imminence d’une offensive militaire contre les présumés rebelles ADF, ce qui a permis à l’ennemi de se préparer en conséquence. Une délégation officielle de Kinshasa faite de 17 parlementaires et 10 généraux est même arrivée à Beni à grands coups de spectacles médiatiques pour amplifier le « brouhaha » autour de cette opération à venir avec des promesses allant jusqu’à 50 mille $ à quiconque fournirait des renseignements sur les fameux ADF [4] . Une démarche étonnante qui faisait primer la tentation d’un enrichissement facile sur les impératifs de discrétion inhérents aux renseignements militaires et qui, par ailleurs, exposait la vie de la population aux représailles aveugles de l’ennemi. Il est pourtant de notoriété publique que lorsqu’on veut anéantir un ennemi, la discrétion et l’effet de surprise sont les atouts majeurs. Annoncer une opération militaire est même assimilable à un acte de trahison parce qu’il s’agit de permettre à l’ennemi de s’organiser pour infliger le plus de pertes possibles aux forces loyalistes, alors que, classiquement, tout chef militaire tient à minimiser les pertes dans les rangs de ses troupes en attaquant l’ennemi au moment où il s’y attend le moins. Conséquence de ces annonces tambour battant, 16 personnes tuées à Kokola, dont 10 militaires, bêtement, dès la première semaine du lancement des opérations. L’ennemi a eu tout le temps pour se préparer, infiltrer les structures poreuses de l’Etat et planifier ses actions, et ce n’est pas la première fois que les opérations annoncées tournaient en séries de carnages à Beni, comme nous l’avons rappelé plus haut. b. Oublier les leçons du passé ? Lorsqu’on oublie son passé, on se condamne à le revivre, dit un adage. En janvier 2018, le général Marcel Mbangu, alors commandant des opérations à Beni, avait annoncé sur Radio Okapi le lancement d’une offensive généralisée pour restaurer la paix et promis ceci à l’opinion nationale : « Cette fois-ci c’est pour nous la dernière, nous allons nous battre jusqu’au dernier sacrifice, donc le sacrifice suprême, de manière à restaurer la paix et la sécurité dans ces territoires » (Général Marcel Mbangu sur Radio Okapi, samedi 13 janvier 2018)… « Cette fois-ci c’est pour nous la dernière ». Quelques semaines plus tard, le 3 mars 2018, 30 personnes étaient massacrées à Eringeti, non loin d’une position des FARDC. Puis le 14 avril à Kangidia alors que la patronne de la MONUSCO, Leila Zarrougui, se trouvait à Beni. Puis à Mangboko, Cité-Brazza,… jusqu’à ce terrible massacre du 22 septembre à Mupanda, en pleine ville de Beni, et l’attaque contre le QG du même général Mbangu à Paida, en octobre 2018[5] . Les massacres, que l’offensive annoncée de janvier 2018 était supposée arrêter, n’ont jamais cessé, et se sont même amplifiés. Même le jour d’investiture de Félix Tshisekedi, le 24 janvier 2019, fut « célébré » par un massacre sur l’axe Oicha – Eringeti. Comme si l’histoire devait se répéter, le jeudi 29 août 2019, le nouveau commandement des opérations dirigé par le général Jacques Nduru Tchaligonza [6] , qui remplaçait le général Marcel Mbangu, a promis le lancement d’une nouvelle offensive et la paix à Beni dans 3 à 4 mois [7] . Promesse intenable au vu de la tournure des événements et de la chaîne de commandement compromise sur laquelle nous revenons ci-après. II. Commandement

Gentiny Ngobila a échangé avec la société BALD à Cologne pour un partenariat dans la construction des infrastructures de base à Kinshasa

Après Stuttgart, le Gouverneur de la ville de kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka accompagné de sa délégation est arrivé à Cologne. Il a été reçu par la haute direction de la Société BALD industries. Entreprise à multiple spécialités; construction des logements sociaux et maisons pré-fabriquées et autres infrastructures. L’objectif de cette première rencontre entre le nouveau Gouverneur de Kinshasa et la haute direction de la société Bald était de jetter les premières bases pour la conclusion d’un contrat de partenariat mutuellement avantageux qui conduira à la construction des maisons et autres infrastructures de bases dans notre capitale. Depuis un certain temps Gentiny Ngobila Mbaka s’en est allé en guerre contre les constructions anarchiques, les marchés pirates dans la capitale congolaise. Avec ces différents investisseurs qui ont fait preuve d’expériences dans plusieurs autres pays, le patron de la ville de kinshasa entant revêtir sa ville de sa plus belle robe. Au cours d’un dîner de travail, les deux parties se sont accordées pour la signature d’un Contrat dans les prochains jours à Kinshasa. La Société BALD industries ne sera pas à sa première visite à Kinshasa. Cette entreprise avait par le passé tenté apporter son soutien à l’ancien exécutif provincial, mais ses tentatives se sont avéré sans succès. Padou Kakudji

A Kinshasa, 90% des crimes sont commis par des militaires et policiers

C’est l’affirmation du général Sylvano Kasongo, chef de la police de la ville de Kinshasa. Près de 100 délinquants ont été présentés cette semaine au siège du commissariat provincial de la police. D’après le numéro 1 de la police, c’est grâce aux éléments de la police que ces délinquants et assassins arrêtés. Il a signalé la réduction de l’insécurité mais la mission va continuer pour finalement rétablir de l’ordre et permettre à la population de circuler en toute sécurité.  Parmi les hommes arrêtés, figurent des agents de l’ordre, des civils et des femmes. « La plupart des bandits à 90% sont des militaires et des policiers, a-t-il précisé. Cela nous gêne, mais on doit les présenter », a regretté Sylvano Kasongo. Il a, à cette occasion, invité la population à collaborer avec la police afin de continuer à traquer ceux qui, jusqu’à présent continuent d’opérer. « Nous disons à la population de coopérer, de collaborer avec les policiers, de nous donner des informations et nous appeler à tout moment, a-t-il encore martelé. Nous sommes à leur disposition », a-t-il ajouté.   Dieumerci Matondo

Sud-Kivu: présentation d’une quarantaine des rebelles Maï-maï Issa et Simba ya pori

C’est ce lundi 18 février à l’État major du secteur opérationnel Sokola 2 sud, au Sud-Kivu qu’a eu lieu la cérémonie de la présentation officielle d’une quarantaine des combattants actifs des groupes armés Maï-Maï Issa et Simba ya pori du groupement Basimukinji et dans les hauts plateaux d’ Uvira , Fizi et Mwenga. En effet, cérémonie a été faite en présence de l’administrateur d’Uvira et des membres du conseil de sécurité du territoire et de la mairie d’Uvira . C’est après avoir rendu lundi 17 février dernier aux FRDC avec 15 armes et 250 minutions que cette cérémonie est intervenue. Selon le porte parole de ces miliciens, le combattant Ulumwene Masangye, ils viennent de répondre à l’appel du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi demandant à tous les groupes armées de céder les hostilités et contribuer pour la construction du pays. Dans son discours devant les autorités polico –militaires , il a remercié le commandant du secteur opérationnel sokola 2 sud , Sud-Kivu d’avoir accepté de les accueillir et promet de se soumettre aux ordres de l’autorité établie . De son coté, le général de brigade Gaby Boswane a salué la détermination de ces combattants et les promet de faire parvenir leurs recommandations à sa hiérarchie et leur félicite pour la reddition aux forces loyalistes .   Ghautier Mayani

Insécurité à Kasumbalesa : la police associe les jeunes issus des partis politiques dans les patrouilles

Le cadre de concertation de la société civile touché par l’insécurité de kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga a présenté ce vendredi 07 février 2020 au maire de la ville toutes les difficultés rencontrées par la population avant, pendant et après les opérations de vol. Ensemble avec les membres des partis politiques, ils auraient voulu que la police s’écarte des patrouilles nocturnes suite aux multiples accusations de population qui estiment que les éléments de la police nationale congolaise travaillent en complicité avec les bantits à main armée. Face à ces accusations, parole le responsable urbain de la police a déclaré qu’un vrai policier ne peut jamais volé les biens de la population dont il est sensé protégé. Mais il s’est réservé d’infirmer ou d’affirmer ces allégations , par contre il demande à tout celui qui aurait remarqué un tel cas de le dénoncer. Quant au retard avec lequel la police intervient, la police declare que tout dépend de l’heure à laquelle elle est contactée. Pour sa part, le maire de la ville de kasumbalesa a donné des instructions à la police de faire les patrouilles à pieds pour ne pas laisser les bandits derrière. Après concertation, il a été décidé que les policiers vont patrouiller aux côtes des jeunes issus des partis politiques pour la transparence.   Padou Kakudji

Costa Neves, nouveau commandant de la force de maintien de la paix en RDC séjourne à Béni

Le lieutenant général brésilien Ricardo Augusto Ferreira Costa Neves, nouveau commandant de la force de maintien de paix des nations unies en République démocratique du Congo a effectué sa première visite à Beni dans la province du Nord-Kivu ce mardi 04 fevrier. Le territoire de Beni comme certains coins de la partie Est de la RDC est confronté à des attaques récurrentes des rebelles ADF qui pillent et tuent des civils depuis plusieurs années. Nommé depuis décembre 2019 par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres à la tête de la force de maintien de la paix de l’ONU en République Démocratique du Congo, Ricardo Augusto Ferreira Costa Neves est également expérimenté dans le maintien de la paix et a été observateur militaire dans la troisième mission de vérification des Nations Unies en Angola entre 1995 et 1996.   Padou Kakudji