RDC: Début incessant du projet de 145 territoire (Elysée Bokumuamua) 

Cette nouvelle a été confirmée par le vice ministre du budget, Elysée Bokumuamua Mapose au cours d’une interview accordée à l’agence congolaise de presse le lundi 10 octobre. Lors de son voyage dans la Mongala, il a rassuré la population de cette partie du pays que le programme de développement local de 145 territoires sera bientôt en exécution. “Dès le mois d’octobre courant, les travaux vont commencer dans tous les secteurs de Mongala en même temps partout sur l’ensemble du pays”, a-t-il rassuré, avant de faire savoir que ce grand projet qui sera lancé par le chef de l’Etat lui-même, “est une réalité” et transformera tout le pays entier. Ce projet porte essentiellement sur la construction des infrastructures de base notamment, les routes, la desserte en eau potable et en électricité. Il consiste également à “réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions et le cadre de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base”,ont régulièrement expliqué les initiateurs.

RDC: L’Union sacrée est-elle au bord du naufrage? 

Difficile de le corroborer à cette heure. Sinon de l’avis des observateurs : “il y a malaise au sein de l’Union sacrée pour la nation”. Nos observateurs s’en tiennent aux tirs croisés entre acteurs et membres de la dynamique mise en place, fin décembre 2020, par le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi. Et la fatoua c’est entre l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti au pouvoir et son partenaire Ensemble pour la République de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Tout est parti de la déclaration de Olivier Kamitatu Etsu, porte-parole de Moïse Katumbi. L’ancien président de l’Assemblée nationale (Ndlr: sous le gouvernement 1+4) a dans sa déclaration, appelé au respect du délai constitutionnel pour l’organisation des élections en 2023. Il a, par la même occasion, mis en garde le régime en place, de toute tentative de glissement, a-t-il soutenu. Après Kamitatu, d’autres membres et cadres du parti du cher au président de Mazembe ont ce lundi 10 octobre, enfoncé le clou. Ils refusent tout partage du bilan de la gouvernance actuelle. Ce, malgré que cette formation politique soit partie prenante au gouvernement dit des Warriors. C’est le cas de Dieudonné Bolengetenge et Francis Kalombo. Pour Dieudonné Bolengetenge, Secrétaire général de Ensemble pour la République: “le bilan du chef de l’Etat n’est pas le bilan de l’Union sacrée. Candidat, le président de la République a pris des engagements. C’est lui qui va présenter son bilan devant le peuple », se defend-il, avant d’ajouter que : « au gouvernement, nos ministres sont responsables de ce qu’ils font et nous allons nous assumer ». Très fâché, au parti au pouvoir on appelle Ensemble pour la République de quitter l’Union sacrée. Augustin Kabuya, Secrétaire général du parti de la dixième rue Limete accuse le parti de Katumbi d’être opposant au sein des institutions. Réponse du berger à la bergère, Francis Kalombo, lui, n’a pas usé de la langue du bois pour vite réagir à la demande de Kabuya. « Qu’Augustin Kabuya nous chasse, s’il en a le pouvoir », s’est-il indigné. C’est bien la goûte d’eau qui a débordé le vase et qui a suscité de l’émoi à l’Udps.

Diplomatie: La Chine s’engage à soutenir la RDC pour son développement

Au cours de son échange ce lundi 10 octobre avec le premier vice-président du sénat, Eddy Mundela, le chargé d’affaires de l’Ambassade de la Chine en République démocratique du Congo (RDC), Wang Hailong a rassuré que la Chine va accompagner la RDC dans son développement. “La Chine avec ses entreprises et ses compatriotes œuvrant en RDC sont prêts à accompagner la RDC et ses provinces à se développer dans un partenariat gagnant-gagnant. La RDC est un géant qui a un futur rassurant”, a-t-il estimé. Le diplomate chinois a aussi ajouté que son pays va identifier les nouvelles opportunités, explorer les nouvelles approches pour le futur dans une coopération d’égale à égale. Le gouvernement chinois veut à nouveau renforcer ses relations avec le Congo tout simplement parce qu’elle a trouvé son compte au Congo. Ce ne sont que les intérêts qui intéressent le pays de Xi Jinping.

RDC: L’élaboration du Schéma national d’aménagement du territoire au centre d’un atelier à Kinshasa 

Il s’est tenu du 05 au 07 octobre à l’hôtel Memling, l’atelier national de validation du rapport du diagnostic sectoriel pour l’élaboration du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) et le guide méthodologique d’élaboration des plans provinciaux et locaux de l’aménagement du territoire.  Pour Jean Pierre Khonde wa Masinga qui a clôturé les travaux, la validation de ces deux livrables vient jeter un grand pont pour l’aménagement du territoire et le développement des provinces, des entités territoriales décentralisées et déconcentrées. Le Secrétaire général au Ministère de l’Amenagement du territoire a, dans son discours de clôture, responsabilisé les experts de ce Ministère et ceux de la cellule d’appui technique à la réforme de l’aménagement du territoire à tenir compte des observations faites par les participants aux travaux, lors qu’ils se pencheront à finaliser les deux documents. Et ce, avant d’exhorter les délégués à s’impliquer activement dans le processus de la réforme de l’aménagement du territoire et à s’approprier les outils de planification spatiale qui sont élaborés dans le cadre de ladite réforme. Pour sa part le capitaine Yanula Alimasi Nura prenant part à cet atelier a reconnu que sa province l’Ituri sous l’Etat de siège fait face à des défis sécuritaires majeurs à relever, mais cela n’exclut pas de poser des actions contribuant au développement de la province. Le ministre provincial de l’Amenagement du territoire de l’Ituri poursuit en précisant qu’ils travaillent conformément à la vision du gouverneur de la province, celle de lutter contre l’insécurité et assurer le bien-être social de la population et même l’administration locale est instruite à ce propos. Pour preuve, la réhabilitation des routes, bâtiments administratifs, hôpitaux et autres sont palpables en Ituri a rassuré le capitaine Yanula Alimasi ministre provincial de l’aménagement du territoire. Ce dernier reste optimiste au sujet du SNAT et du guide méthodologique de l’élaboration des plans provinciaux et locaux de l’aménagement du territoire, que le gouvernement central va les appuyer pour l’exécution parfaite de ces deux livrables, étant donné que le projet de 145 territoires prévoit également ces aspects s’est il réjoui, avant de saluer les actions de certaines structures impliquées pour le développement de la province de l’Ituri notamment la BECCO dont l’appui produit des oeuvres louables.

Energie: Les pays pollueurs doivent électrifier la RDC en contre partie de ses minerais stratégiques ( Réseau Mwangaza ) 

Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 6 octobre à Kinshasa, le Réseau Mwangaza a dévoilé devant les journalistes, les conclusions de sa retraite de travail à Kisantu, dans le Kongo Central qui s’est penchée sur des réflexions autour des défis de l’électrification de la RDC (République démocratique du Congo). Profitant des travaux de la Précop 27 à Kinshasa, le Réseau Mwangaza a tenu à rappeler aux délégués à ces assises que le slogan ” RDC pays Solution ” ne doit pas ignorer les urgences majeures, entre autres le pays doit exiger des entreprises minières, des pays pollueurs, des industries automobiles qui recourent aux minerais stratégiques dont le Cobalt, le coltan, le lithium, le germanium et le nickel dans leurs stratégies de transition énergétique, de prévoir des opportunités, actions et initiatives concrètes d’électrification de la RDC en contre partie de ce que le pays offre. Dans son communiqué de presse, le Réseau Mwangaza a reconnu que le déficit énergétique de l’industrie minière en RDC amène certains exploitants miniers à produire de l’énergie pour leurs activités sans que les autorités étatiques n’exigent l’affectation d’un quota pour la consommation de la population. Il est évident de rappeler que les solutions existantes ou envisagées en réponse aux enjeux climatiques, dans le contexte du bassin du Congo, ne doivent pas faire oublier l’urgence du financement pour réduire la pression sur ses forêts et offrir des opportunités énergétiques alternatives aux populations. Le Réseau Mwangaza à travers son porte-parole Erick Kassongo a déploré le fait que pour l’instant l’exploitation des minerais stratégiques de la RDC ne profite pas aux populations locales et ne garantit pas un développement socio-économique durable. Il plaide enfin, à cet effet, pour une transition énergétique équitable en RDC qui requiert la mise en oeuvre des décisions durables et fondées sur les études scientifiques, une concertation permanente avec les communautés locales et la société civile sur la définition des stratégies permettant au pays de tirer profit des opportunités relatives à la transition énergétique ainsi que la promotion des énergies renouvelables en vue d’accroître le mix énergétique de la RDC nécessaire à l’amélioration de la qualité de l’énergie fournie à la population.

RDC: Marche pacifique, Sit-in devant l’ambassade du Rwanda et plainte contre Kagame, Me. Constant Mutamba veut le déclin de Paul Kagame (Tribune)

Après deux guerres meurtrières, consécutives au génocide des Tutsi au Rwanda voisin, la RDC est censée être en paix depuis les accords de 2003. Seulement voilà, les armes ne se sont jamais tuent dans l’Est du pays. Une centaine de groupes armés sévit toujours dans cette vaste région, aux frontières de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi. On appelle cela un conflit de basse intensité, et malgré la présence de plus de 20.000 casques bleus, les massacres continuent, les responsables de la guerre courent toujours et les victimes attendent désespérément que justice soit rendue. Dans l’ouvrage « Le cri muet des collines dans l’Est du Congo, la guerre tourne en boucle » Colette Braeckman, Reed Brody, Pierre Hazan, Philippe Lardinois et Marc Schmitz analysent les trente années de chaos au Congo en se demandant pourquoi « quasi personne n’a été jugé » alors que les témoignages existent et que des enquêtes internationales ont été menées. Revenons à l’origine des démêlés entre le président national de la DYPRO Me. Constant Mutamba avocat de carrière et les autorités rwandaises en l’occurrence Paul Kagame et Vincent Karega: Un quiproquo survenu après qu’un communiqué de la DYPRO signé par son président national annonçant une marche pacifique et révolutionnaire sur l’avenue Lukusa dans la commune de la Gombe suivi d’un sit-in devant l’ambassade du Rwanda pour exiger le départ immédiat de Vincent Karega du sol congolais suit au soutien de son pays aux rebelles du M23 qui occupe le territoire de Bunagana à l’Est du pays. Dès la veille de cette annonce patriotique et révolutionnaire via ce communiqué, l’ambassadeur du Rwanda tentera de dissuader le jeune président national de la DYPRO par des moyens sulfureux et corrupteurs, choses que Me. Constant Mutamba avocat d’affaires bottera en touche en refusant de lui prendre au téléphone maintenant ainsi, la marche et le sit-in le 30 mai dernier qui ont été soldé par le sabotage des effigies du Rwanda et de son président Kagame par les militants de la DYPRO et l’egire de Karega jusqu’à présent. L’opinion nationale et internationale découvrira plus tard que le président de la DYPRO est un vrai nationaliste, patriote de premier rang, révolutionnaire et progressiste qui prône le renouveau du RDC et la fin des massacres de ses compatriotes de l’Est à travers sa politique de lettre et des actions pacifiques de rue pour faire bouger les lignes côté gouvernement. Quid de la Plainte contre Paul Kagame ? Réfléchissant profondément sur le comment prendre en étau le Rwanda de Kagame avec sa politique de victimisation et des pyromanies à l’Est du Congo, le crocodile de Lubao revêtira son costume d’avocat pour saisir la CPI à travers une plainte contre le président rwandais Paul Kagame pour une triple forfaiture de crime de guerre, crime contre l’humanité et crime d’agression dans la partie Est à travers le procureur de la CPI. De la saisine de la CPI par Me. Constant Mutumba et sa qualité? En ce qui est de la saisine, l’article 13 du statut de Rome tel que repris par Me Mutamba, reconnaît cette saisine par un État partie, le conseil de sécurité ou par le procureur, dès lors que ce dernier a diligenté, conformément à l’article 15 du statut de Rome, une enquête sur les crimes en cause. C’est juste cette 3ième forme de saisine que la DYPRO s’y est engouffrée aux fins de l’ouverture d’une enquête judiciaire devant déboucher sur la saisine de la CPI contre les auteurs des crimes graves commis dans l’Est de la RDC, notamment par le président rwandais Paul Kagame. Les fondements et motivations de la plainte de la DYPRO contre Paul Kagame? Dans le fond, plusieurs rapports dont certains émanant des Nations-Unies, pointent du doigt le président rwandais comme auteur, co-auteur et planificateur des crimes graves commis dans la partie orientale de la RDC. Dans le lot de ces rapports, il y a le fameux rapport Mapping publié en octobre 2010, élaboré par le haut-commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’homme ; les derniers rapports de Human Rights Watch sur les crimes graves commis par le M23 sous le commandement personnel de Paul Kagame. En outre, la note du groupe d’études sur le Congo (GEC) du 4 avril 2016 ; le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies transmis au conseil de sécurité le 4 août 2022 et enfin le rapport du mécanisme conjoint de vérification élargie (CIRGL) du 27 mai 2022. Pour conclure cette tribune riche en patriotisme et nationalisme quant à ce dossier judiciaire opposant le président national de la DYPRO et Paul Kagame du Rwanda, l’opinion tant nationale qu’internationale devra retenir que l’heure a sonné pour que la responsabilité pénale de Kagame soit établie et que les sanctions puissent en découler afin que la paix revienne définitivement dans l’Est du pays et que le courage politique de Me. Constant Mutamba soit soutenu par le pouvoir en place car la sécurité territoriale du pays n’a pas de couleur politique dans la mesure où le Congo nous appartient tous, majorité comme opposition dans sa diversite.

RDC: Poursuite de la grève des médecins malgré les échanges avec la présidence de la République 

Des médecins congolais sont en grève depuis le mois de juillet dernier. C’est dans ce cadre qu’ils ont été reçus ce mercredi 05 octobre à la Présidence de la République.  À la cité de l’Union africaine (UA), où ils ont échangé avec Guylain Nyembo, le directeur de cabinet du président Tshisekedi, les blouses blanches membres du SYNAMED (Syndicat national des médecins ) ont réitéré leurs revendications, relatives à l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. « Nous attendons maintenant d’être reçus par le chef de l’Etat avant de rentrer travailler dans les hôpitaux », a déclaré le docteur John Senga au sortir du huis clos avec le chef de l’administration du président congolais. Cependant, les médecins grévistes affirment qu’il ne s’agit pas pour le moment, de lever la grève. Cette dernière va se poursuivre, ce, en attendant que le gouvernement réponde favorablement à leurs désidératas. Il y a quelques jours, les médecins ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène. Cette manifestation a fait beaucoup de blessés.

RDC: Dernières nominations aux FARDC, Béton a-t-il réellement bétonné ? 

Lundi octobre dernier tard dans la soirée, les congolais d’ici et d’ailleurs ont, chacun appris, via le journal télévisé de 23 heures sur les antennes de la télévision publique (RTNC), le chamboulement qui vient d’avoir lieu au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).  Notre Fatshi national a bel et bien opéré des nouvelles nominations au sein des forces de défense nationale. Un acte salué par nombre d’observateurs, dans le contexte où le pays fait face à un nombre de défis sécuritaires, mettant en mal son existence, soutiennent-ils, évoquant pour ce faire, le conflit intercommunautaire Teke-Yaka, au territoire de Kwamouth, en province du Maï-Ndombe. Cette dernière située à plusieurs dizaines de kilomètres à l’Ouest de Kinshasa, la ville Haute et centre des institutions nationales et internationales, quoi de plus normal que cela préoccupe la Haute hiérarchie de la fatshisphère. Surtout, lorsqu’on sait qu’au-delà mystère autour de ce conflit, dans la capitale congolaise, le commun de mortel (Ndlr: mieux, la rue, elle), lui, ne cesse de voir l’ombre du sanguinaire Rwanda. Les nouvelles relayées il y a peu, par des médias confrères d’Outremer , signalant la présence du M23 à la lisière de la frontière congolo-centrafricaine, voilà qui justifierait telle perception. Et ce n’est pas tout. Au Nord-Kivu, la légendaire cité de Bunagana est toujours sous occupation rwandaise via le Mouvement du 23 mars (M23), alors cette partie du pays et la province voisine de l’Ituri sont depuis plus d’une année sous le fameux état de siège. Cette administration spéciale est depuis, décriée par nombre de congolais qui, plus d’une fois ont appelé à sa levée, au regard de son bilan mitigé, affirment-on. Face à cette situation, et aussi, s’en tenant aux joutes électorales qui profilent à l’horizon (en 2023), Tshisekedi, à l’instar d’un médecin soignant, devait changer sa prescription médicale, alors que la première ordonnance n’a su éradiquer la pathologie diagnostiquée. Cependant, la question qui taraude les esprits de congolais, c’est celle de savoir si Fatshi dit Béton “a réellement bétonné les FARDC?”. Ces dernières, on le sait, du soldat de rang aux officiers subalternes et supérieurs sont appelés au devoir du silence. Comme qui dirait: “l’armée c’est la grande muette”. Par ricochet, des analystes eux, sont unanimes: “que les hauts gradés de l’armée s’expriment ou pas, le problème au sein des FARDC est connu”. Il se nomme “logistique”. Il ne suffit pas de changer les hommes. Ces derniers ont besoin des moyens pour mener à bien leurs missions”, martèle-t-on. Ailleurs, sous d’autres cieux, nombreux pays mettent des grosses d’argent pour la formation de leurs armées. Cas de la Chine. À la veille du 1er août dernier, le président chinois, Xi Jinping, lors de sa visite à l’Université de l’aviation de l’armée de l’air à Changchun, en province du Jilin, avait martelé sur le besoin pour la Chine de poursuivre les réformes et l’innovation ainsi que de mener des efforts continus pour améliorer la formation des soldats, mettre à leur disposition des moyens pour mener à bien les missions qui sont les leurs. Voilà qu’il faut aussi pour nos FARDC.

RDC: la Chine invite les groupes armés opérant dans l’Est à déposer les armes 

Dans un communiqué publié, ce dimanche 02 octobre, par l’Ambassade de Chine en RDC, le pays de Xi Jinping exhorte les groupes armés manœuvrant dans l’Est de la RDC à immédiatement déposer les armes. « La Chine exprime son appui au gouvernement congolais et exhorte les groupes armés dans l’Est de la RDC à immédiatement déposer les armes, à respecter les appels à la paix et à participer au dialogue politique et aux processus de désarment et de démobilisation », note le communiqué. Dai Bing, représentant permanent adjoint chinois auprès de l’ONU, a condamné l’escalade de la violence dans l’Est de la RDC et a mis l’accent sur le retour de la stabilité, une priorité absolue selon lui. « Ce dernier temps, la situation à l’Est de la RDC est plongée dans l’instabilité. Les conflits violents se sont intensifiés, ce qui a fait de nombreuses victimes parmi les civils innocents et a gravement impacté la paix et la stabilité en RDC et dans toute la région. M. Dai a indiqué que des groupes armés tels que le M23 ont causé un grand nombre des victimes et des millions de personnes déplacées. La Chine soutient la RDC dans ses opérations militaires luttant contre les activités violentes, menées en collaboration avec la MONUSCO et des pays régionaux. Le maintien de la stabilité politique est la pierre angulaire du développement de la RDC », ajoute le communiqué. Les mêmes discours ont été prononcés par les autres grandes puissances mondiales, mais rien n’a changé, jusqu’à ce jour, et la situation sécuritaire dans les parties Est de la RDC demeure toujours précaire.

RDC: Félix Tshisekedi rend ses derniers hommages à Nelly Mungul Diaka en saluant son combat politique 

Le président Félix Tshisekedi s’est recueilli, ce dimanche 02 octobre, devant la dépouille de Nelly Mungul Diaka, veuve de Mungul Diaka. Après avoir déposé sa couronne de fleurs, le chef de l’État a adressé des mots de compassion et de réconfort à la famille éprouvée. “Le Champion de la Masculinité Positivé. Son courage politique dans la défense des droits des femmes”, a salué le président de la RDC. Né le 05 octobre 1946 à kikwit, Nelly Mungul Diaka, femme de Mungul Diaka, était femme d’affaire importatrice des pagnes Wax de marque hollandaise. Elle a exercé plusieurs activités politiques et sociales notamment, comme autorité morale du parti politique le Rassemblement Démocratique pour la République (RDR) de son défunt mari. Décédée le 21 septembre dernier, Feu Nelly Mungul Diaka a été portée en terre ce dimanche 02 octobre.