Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu ce mercredi 29 Juin à la primature, le ministre d’Etat et président honoraire du parlement belge, André Flahaut. Selon la presse de la primature, André Flahaut est venu faire le point de l’ensemble des contacts qu’il a eus en RDC avec quelques ministres et personnalités du pays au chef du gouvernement dans le cadre de la Redynamisation de la coopération et du partenaire entre la RDC et la Belgique. «Dans le cadre de ma mission mi-parcours, puisque je reste ici jusque dimanche, c’était de faire le point de l’ensemble de contact que j’ai déjà eu jusqu’à présent avec le ministre de la défense, le ministre des mines, le ministre de l’industrie, le gouverneur de la banque centrale. Mais aussi c’était de partager les moments d’émotion que l’on vit ici, que j’ai vécu aussi à Bruxelles au moment de la restitution et de surtout voir comment on peut concrétiser un peu les engagements qui ont été pris. Le discours qui a été fait par le Premier ministre Belge à Bruxelles en disant qu’il est important de redynamiser, de réenclencher le moteur de partenariat de la République démocratique du Congo avec la Belgique et donc énormément des thèmes abordés, énormément des choses concrètes à faire et l’on ne peut réussir que lorsque il y a des contacts personnels directs. C’est ce qui contribue, c’est ce qui justifie le contact de ce matin », a déclaré André Flahaut. Le ministre d’État Belge s’est dit par ailleurs heureux de représenter son pays aux différentes cérémonies relatives aux obsèques de Patrice Emery Lumumba en RDC. «Je suis très heureux de représenter le Gouvernement belge à ces cérémonies ici à Kinshasa. C’est une forme de prorogation. On pourra imaginer que j’ai accompagné la dépouille de Bruxelles à Kinshasa. Que le Premier premier Ministre congolais puisse effectivement être en paix dans son pays enfin après avoir attendu trop longtemps », a-t-il conclu.
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Conflit RDC et Rwanda : «Je crois fermement que le moment d’agir c’est maintenant», Carbone Beni
Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 27 juin, dont la rédaction de Congopresse.net s’est procurée d’une copie, le co-fondateur du mouvement citoyen Filimbi, Carbone Béni, évoque la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo. 1.Dans mon message de vœux de cette année 2022, J’avais annoncé, qu’eu égard à la situation chaotique que traverse notre pays, sur tous les plans, il est indéniable que le management de nos dirigeants est un véritable problème, et ce, depuis 1960. Associé à cela, le caractère moins exigeant, naïf et souvent apathique de nous citoyens vis à vis de ceux-là qui, successivement influencent significativement notre destin en tant que peuple. Pour pallier ce fléau, il faudrait des hommes et des femmes modelés et attachés aux valeurs patriotiques afin de répondre au besoin de grandeur de notre cher et beau pays ! 2.Dans cette visée, j’ai au cours de ces derniers mois, entrepris des échanges en tète en tête avec un échantillon de nos compatriotes vivant au pays comme à l’étranger, qui m’ont fait l’honneur de répondre à mon appel. Que chacun trouve ici l’expression de mes sincères remerciements et ma profonde satisfaction au vu de l’amour que nous portons tous à notre pays. 3.Lesdits échanges ont contribué à nourrir ma conviction dans le fait que les citoyens congolais et jeunes en particulier ont non seulement un potentiel énorme, mieux encore, de la disponibilité à s’engager pour le progrès. Au-delà de ce satisfecit, je note également d’une manière ou d’une autre, une certaine méconnaissance historique, sociologique et même identitaire de notre volonté commune du vivre ensemble avec ses corollaires sur la gouvernance et la gestion sécuritaire, managériale et écologique, des enjeux majeurs pour les décennies qui suivent. Point n’est besoin de convenir sur la nécessité impérieuse d’outiller les acteurs d’aujourd’hui et de demain sur ces questions cruciales à l’effet de permettre à la République de se doter des personnes aguerries et outillées capables de maintenir la République dans ses fondements et de lui assurer une survie prospère telle que voulue par nos Pères fondateurs. Sans quoi, on risque de rester enfermé dans une forme de cercle vicieux 10 ou 20 ans plus tard, sans changer de paradigme, quoique changeant peut-être les animateurs. Conscient des enjeux et surtout de l’impérieuse nécessité à la fois générationnelle et conjoncturelle, je crois fermement que le moment d’agir c’est maintenant. Ainsi, je résous à l’issue de ces échanges d’amplifier ma participation à solutionner le problème congolais dans une dimension complémentaire qui s’inscrit dans la trajectoire suivante : 4. Primo : La première limite au progrès étant l’homme, je me suis résolu de commencer par la mise en place sans délai d’un cadre de réflexion, d’analyse, d’encadrement, de mentorat et de formation sur la bonne gouvernance, le leadership, la participation politique accrue des femmes et des jeunes, l’éducation civique, la démocratie, les droits humains, et l’entrepreneuriat. Cela avec comme point axial, les valeurs républicaines et panafricaines. Ce projet va donc se réaliser dans le cadre de l’ONG ICONIA, Icon Institute for Alternatives, cet institut qui s’assigne comme objectif de « Former un nouveau type de leaders transformationnels pour un Congo nouveau et à la hauteur de ce défis, et une Afrique retrouvée. » 5. Secundo : L’inefficacité de cette classe sociopolitique et dirigeante actuelle étant l’impréparation et le manque des repères, ICONIA se veut être une école, une machine de formation et de production de nouveaux acteurs socio- politiques pour un renouvellement effectif de la classe politique et des modèles des sociétés en RDC et en Afrique. Ce projet va aller en s’amplifiant de manière progressive jusqu’à impacter activement la gouvernance du Congo de la base au sommet. 6. En ce moment où notre pays dans sa partie Est est agressé par le Rwanda, mes pensées pieuses vont à l’endroit de nos vaillantes FARDC qui défendent avec fierté notre intégrité territoriale et la population. C’est ici l’occasion de rappeler aux ennemis de la République que le Congo, quoiqu’il en coûte, gardera ses frontières intangibles.
RDC: le premier ministre décrète le deuil national en mémoire de Patrice Emery Lumumba
Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a décrété officiellement ce lundi 27 juin, depuis le site de Shilamtembo dans le Haut-Katanga, le deuil national en mémoire de Patrice Emery Lumumba, avant l’embarquement de son cercueil dans l’avion de Congo Airways pour Kinshasa. Décrété au nom du président de la République, ce deuil national s’achèvera après la cérémonie d’inhumation prévue le jeudi 30 juin 2022, jour de l’indépendance de notre pays. « Cher Patrice, très illustre précurseur et prédécesseur, notre Héros national, ici s’achève l’étape des hommages qui vous sont rendus dans la province du Haut-Katanga. Dès cet instant, nous entamons le deuil national que j’ai l’honneur de décréter au nom de son excellence monsieur le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ainsi que du gouvernement de la République à partir de ce lundi 27 juin 2022, deuil national qui s’achèvera après la cérémonie d’inhumation prévue le jeudi 30 juin 2022, jour de l’indépendance de notre pays. Dans le cadre du deuil national consacré à votre mémoire, la nation congolaise toute entière vous rendra les hommages dus à votre rang, à travers les manifestations prévues à cette occasion”, a déclaré en substance le chef du gouvernement. Pour ma part, a-t-il poursuivi, “j’aurais le privilège historique de vous accueillir à la primature, lieu à la fois de votre travail et de votre résidence, lieu que vous avez quitté dans la nuit du dimanche 27 novembre 1960. En attendant ce rendez-vous à la primature, Cher Patrice, recevez toute ma gratitude pour l’œuvre grandiose léguée à la postérité. Monsieur le premier Premier Ministre, à Kinshasa, vous serez accueilli à l’aéroport international de N’djili par le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo”. Assassiné le 17 janvier 1961 à Shilamtembo avec ses deux compagnons d’infortune, Mpolo et Okito, Patrice Emery Lumumba a été un des pères de l’indépendance de la République démocratique du Congo.
[Tribune]: « En RDC, une prise de conscience s’impose à tous les niveaux pour sauver le Congo de l’insécurité récurrente »
Les sociologues, anthropologues et psychologues des pays étrangers ont mené des études pendant longtemps pour essayer de comprendre l’homme congolais. Même lorsque le roi Léopold II avait bénéficié de ce territoire de plus de 2 millions de kilomètres carrés, lors de la conférence de Berlin en 1885, il savait qu’il fallait envoyer les sociologues et anthropologues avant d’envoyer les catholiques Jésuites pour évangéliser la population de sa colonie qu’il considérait comme un bien privé. Son premier objectif était de s’approprier les minerais congolais que la Belgique ne possède pas. Sur ce, il fallait commencer par imposer son système notamment à travers l’église catholique sur le plan éducatif qui, jusqu’à présent, détient 80% des écoles de la RDC. Ils ont étudié pendant tout ce temps le comportement des congolais, et ils ont compris ce que l’homme congolais aime. Et c’est ce qui permet même aux pays voisins de nous infiltrer facilement. Nous sommes à l’heure où, nous congolais, devons reconnaître qu’il y a un ça ne va pas dans notre pays et j’appelle tous les congolais à la prise de conscience. Mais aussi nous devons donner du travail aux psychologues car ils savent détecter les malades même si nous pensons que nous ne les sommes pas. Beaucoup de congolais doivent être soignés psychologiquement car nous avons presque vendu notre conscience à cause des intérêts personnels ou d’un groupe de personne. Aujourd’hui, presque tous les secteurs de la vie en République sont infiltrés par des étrangers. Il faut donc des réformes dans tous les secteurs. L’Etat doit vite agir et prendre conscience pour sauver le Congo que nous laisserons à nos enfants, que nous voulons un et indivisible.
La RDC ne participera pas à la 47e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie prévue du 5 au 9 juillet à Kigali
Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata, a annoncé que la République démocratique du Congo ne participera pas à la 47e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie prévue à Kigali, du 5 au 9 juillet prochains. L’agression Rwandaise a été l’argument principal avancé par André Mbata le vendredi 24 juin au Maroc, lors de la clôture de la 28e assemblée régionale de l’APF. “Devant les parlementaires africains francophones, Prof André Mbata a clairement indiqué que le Parlement de la RDC dont le gouvernement vient de suspendre tous les accords conclus avec le pays de Paul Kagame, ne participera pas à la 47è Session de l’APF pour la Région Afrique qui se tiendra du 5 – 9 juillet 2022 à Kigali au Rwanda aussi longtemps que ce pays continuera à agresser la RDC et à occuper son territoire à travers les terroristes du M23”, indique la cellule de communication de l’Assemblée nationale. Pour rappel, c’est la résurgence du M23 qui est à la base de cette nouvelle crise entre la République démocratique du Congo et la Rwanda.
Dieudonné Kasongo Kabila appelle à la démission de Jules Banze, Secrétaire Général du PRP
Par Heritier Lelo Le Président National du Parti de la Révolution Populaire (PRP), Dieudonné Kasongo Kabila demande la démission immédiate de Jules Banze au poste de Secrétaire Général au sein de son parti et lui demande respect auprès des ces enfants et sa famille. C’est demande est reprise dans un communiqué lu par Eliezer Mibanga, le président de la ligue des jeunes du PRP, ce mercredi 22 juin.. “Nous sommes entrain de conjurer contre les aventuriers qui nous ont attaqué officiellement. Des gens à des attitudes subversives. Nous nous sommes réunis de nouveau pour les combattre et, les mettre hors d’état de nuire”, peut-on lire dans ce document. Le Président de la ligue des jeunes du PRP, Eliezer Mibanga a rejeté toutes les allégations d’un groupe des cadres du PRP mal intentionnés, instrumentalisés par l’Union sacrée portant atteinte à l’intégrité et à l’unité du parti ainsi qu’à la personne de la députée Jaynet Kabila. La ligue des jeunes s’oppose à toute personne qui osera marginaliser l’idéologie de M’zee Laurent Désiré Kabila et annonce dans un bref délai des activités pour faire promouvoir l’unité du parti.
RDC-Festival Kongo River : les enjeux du Fleuve Congo au centre des discussions lors de la 2ème édition
Kongo River est un carrefour où les scientifiques, les artistes, politiques, investisseurs et étudiants viennent échanger sur les enjeux de l’heure. C’est Vincent Kunda qui a fait cette déclaration à la presse à l’issue des conférences scientifiques en marge de la 2ème édition du festival Kongo River, la semaine dernière au Parc ma Vallée de la Nsele. Le fondateur et promoteur du Festival Kongo River a salué la présence, à ces assises, de l’ambassade des États-Unis d’Amérique, la coopération Allemande, GIZ, TV5 Monde et d’autres structures comme MGT, la Bralima qui ont accepté de soutenir ce projet qui mène des réflexions sur les enjeux du Fleuve Congo et cherche comment valoriser et protéger le fleuve Congo et son bassin versant. Il a aussi indiqué qu’au Kongo River, la protection de la nature constitue un style de vie. Au regard des pollutions constatées actuellement en République démocratique du Congo et particulièrement à Kinshasa, l’homme est cité comme principal acteur pollueur. Cela nécessite une prise de conscience urgente et collective, pour le respect de l’environnement enfin de préserver l’humanité des méfaits liés à la pollution de la nature et au réchauffement de la planète. Natif de la ville de Kisangani, une ville riveraine, Vincent Kunda fondateur et promoteur de Kongo River a affirmé être conscient des richesses que le Fleuve Congo peut rendre disponibles au bénéfice de la population. D’après lui, le fleuve Congo constitue une attraction principale pour le pays mais malheureusement cette voie navigable est négligée, ignorée et méconnue. D’où l’idée d’organiser un événement pour valoriser ce patrimoine qui est le fleuve Congo, un symbole de l’unité nationale en dépit des clivages des différents ordres que connaissent les congolais. Vincent Kunda a dévoilé que le fleuve Congo est capable d’apporter des réponses à plusieurs problèmes notamment produire de l’énergie électrique à travers les barrages hydroélectriques, la nourriture avec ses différentes espèces des poissons, assurer la mobilité des personnes et biens par sa voie navigable d’un coin à un autre et créer des emplois avec la théorie de l’économie bleue. Donc c’est un projet holistique et transversal qui peut toucher tous les domaines de la vie humaine et constituer une source importante des richesses pour les congolais et l’ Etat, si et seulement si ces derniers prennent conscience des potentialités dont regorge le fleuve Congo et agir pour la valorisation et la protection de ce dernier, a-t-il souligné. “Que le fleuve Congo devienne un instrument qui fait de la RDC, une destination touristique attractive au monde, cela permettra au pays de renflouer le trésor public”, a souhaité V. Kunda. Le patron de Kongo River a conclu son discours en précisant que la particularité pour cette 2ème édition du festival comparativement à la première qui était entièrement scientifique, on a pu insérer la programmation musicale avec la présence des artistes musiciens venus des Antilles, France, Bénin et d’ ailleurs pour agrémenter cet événement et surtout par la musique sensibiliser la population d’avoir des comportements éco-responsables face au Fleuve Congo et son réseau hydraulique de façon générale.
RDC: la Ceni et l’Autorité Nationale des Élections de la RCA tissent le lien de développement et l’usage de la machine à voter
Le 2e vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Didi Manara Linga, s’est entretenu ce mardi 21 juin avec une délégation venue de la République centrafricaine. Cette délégation était composée de quatre membres : Bruno Yapande, Ministre en charge de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation en RCA ; Mathias Morouba, président de l’Autorité Nationale des Élections en RCA ; Laurent Rudasingwa, représentant résident a.i, PNUD/CAR ; Arsène Gbaguidi, directeur de la Division Electorale de la MINUSCA. « Je profite de cette occasion pour remercier le président Denis Kadima et le 2e vice-président Didi Manara ainsi que toute l’équipe du bureau de la CENI qui nous ont accueillis en toute convivialité. Ils se sont montrés très réceptifs à nos préoccupations et nous avons pensé, pour notre part, pouvoir apprendre comment la CENI a pu tirer profit de la machine à voter. Cette question nous l’avons d’ailleurs évoquée et soutenue au niveau international du Réseau des experts en matière électorale de la Francophonie à Dakar pour que cette expérience locale devienne une réalité bénéfique désormais à l’échelle internationale”, a confié le Dr Mathias Barthélemy Morouba. Et d’ajouter : « il était impérieux de venir rencontrer les homologues en vue d’échanger sur la manière dont les choses se déroulent à la CENI notamment les bonnes pratiques. Outre la machine à voter dont nous voulons capitaliser l’utilité, nous avons évoqué la question du financement des élections et de la communication en matière électorale. Et bien plus, voir ensemble comment nous pouvons développer un partenariat dynamique entre nos deux institutions ». Le président Denis Kadima s’est joint à eux, au cours de ces échanges, jugés intéressants, à plus d’un titre, par les membres de la Centrale électorale centrafricaine qui ont dit en avoir tiré un réel profit au regard de ce qui se fait en RDC en matière électorale.
Nairobi: la RDC seule contre tous, les chefs d’État de l’EAC sanctifient M23 et Rwanda
Il n’y a eu ni condamnation, ni sanction contre le M23 et le Rwanda, affirmativement désignés par Kinshasa comme terroristes et agresseurs de son territoire. Au troisième conclave des pays membres de l’Afrique de l’Est, le lundi 20 juin dernier à Nairobi, au Kenya, sous l’impulsion de Uhuru Kenyatta, le président de ce pays, Kinshasa n’a pas obtenu gain de cause. Pour preuve, les chefs d’Etat de l’EAC ont rejeté la thèse de la République démocratique du Congo (RDC), à en croire le communiqué final de cette réunion que nombreux analystes qualifient “saugrenue”. De l’attaque à la chute, en passant par le corps de ce document, nulle part le Rwanda n’est cité comme agresseur de la RDC. Pareil pour le M23, que les régimes de Kinshasa (passé tout comme présent ), ont toujours présenté comme étant un groupe terroriste n’a pas été considéré tel quel. À Nairobi, les présidents du Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et de la RDC, dans leur communiqué se sont juste limités à recommander la fin des hostilités et le retrait du M23 des zones qu’il occupe. Aux yeux des observateurs, ce genre de communiqués, sont les mêmes qui ont été lus par le passé, et qui soutiennent ceux des congolais qui sont convaincus sans ambages que si l’on veut se faire respecter par le Rwanda, la RDC doit changer son fusil d’épaule. Elle doit prendre en main son offensive, opposer la force militaire au Rwanda. Pour ces congolais, le Congo ne doit pas rester éternel diplomate. La diplomatie oui, mais la force militaire vaut mieux pour mettre fin à cette situation qui a trop duré. Surtout, lorsqu’on est face à un voisin qui ne comprend que le langage militaire. La guerre, c’est vrai, elle est sale. Nul ne peut la soutenir, mais à un certain moment, la RDC devra cesser de toujours confier son sort aux mains des étrangers, africains soient-ils. Elle doit désormais, compter sur elle-même. C’est de cette manière qu’elle se fera respecter, soutient-on. *Une force de trop* L’une des conclusions du conclave de Nairobi, c’est le déploiement immédiat de la Force régionale à l’Est du Congo, selon le document final de cette réunion. Elle doit travailler avec l’administration de la RDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aura pour mission : le rétablissement de la paix en RDC. Ce n’est pas tout. Cette force devra contribuer à la mise en œuvre du processus de désarmement et démobilisation, a-t-on soutenu dans le fameux communiqué. Une force de trop aux yeux des observateurs, alors que la mission onusienne est présente depuis plusieurs années sur le sol congolais, sans compter plusieurs autres forces qui sont passées dans cette région bien avant, sans y apporter les résultats attendus, regrette-t-on.
Conflit RDC et Rwanda : Matata Ponyo sort de son silence
Plusieurs jours après l’agression Rwandaise dans la partie Est de la République démocratique du Congo, le président du parti politique Leadership et gouvernance pour le développement, LGD en sigle , sort de son silence, ce lundi 20 juin. Le premier ministre honoraire, Matata Ponyo, demande à tous les congolais de faire un front commun pour s’opposer à cette agression rwandaise. “Nous devons nous unir comme un seul homme à côté des FARDC et de son Commandant suprême pour protéger l’intégrité de notre pays face aux velléités expansionnistes rwandaises”, tweet de Matata Ponyo, consulté par la rédaction de Congopresse.net. Il invite le peuple congolais d’être uni comme un seul homme à côté des FARDC et de son commandant suprême pour protéger l’intégrité du pays face aux velléités expansionnistes Rwandaises.