Réagissant au sujet du meurtre d’un élément rwandais, le gouverneur ad intérim du Maniema Afani Idrissa Mangala, a dans un communiqué paru à la presse ce lundi 20 juin, lancé un appel au calme à toute la population de ce coin du pays. Un présumé sujet rwandais avait été tué la semaine dernière sur le territoire congolais dans la commune rurale de Kalima à Pangi à une centaine de kilomètres de la ville de Kindu, chef-lieu du Maniema, le samedi 18 juin dernier. Au stade actuel, les autorités provinciales du Maniema n’ont pas encore communiqué sur les vraies raisons de l’assassinat de ce présumé rwandais. Cependant, des sources indépendantes rapportent que la personne tuée aurait été victime de sa morphologie. Le corps de la victime a même été brûlé en pleine cité, indiquent des sources concordantes.
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RDC: les médias en ligne appelés à obtenir une autorisation de fonctionnement
Le ministère de la communication et médias enjoint les médias en ligne à régulariser leur situation en demandant une autorisation de fonctionnement au préalable. Les médias en ligne déjà existants sont appelés à s’y conformer. Le représentant du secrétaire général au ministère des médias, Me Maxime Wawina, l’a annoncé vendredi 17 juin au cours de l’atelier organisé par l’association des Médias d’Information en Ligne de la RDC (MILRDC) à l’intention de ses membres, au centre culturel Boboto, dans la commune de la Gombe. Ledit atelier s’est déroulé sur « la fiscalité des médias : enjeux pour un nouveau modèle économique pour les médias numériques ». Au cours de cette formation, Me Maxime Wawina a révélé aux participants le montant attribué pour une autorisation de fonctionnement que chaque médias en ligne devra payer. La somme s’élève à 3.000$ pour la presse en ligne, et à 5.000$ pour les médias en ligne. Signalons qu’en République démocratique du Congo, plusieurs médias en ligne ne sont pas en conformité avec la législation.
Tension RDC et Rwanda : Constant Mutamba invite le Chef de l’État à ouvrir une consultation de force vive entre les différents partis politiques
Dans une matinée politique de résistance populaire et révolutionnaire contre l’occupation rwandaise organisée ce samedi 18 juin, le président de la Dynamique Progressiste Révolutionnaire (DYPRO ), Constant Mutamba, a déclaré que le Rwanda sera la prochaine province de la République démocratique du Congo. “Personne ne nous chassera de ce pays. Désormais nous devons considérer le Rwanda comme la 27e province du Congo. Nous allons annexer ce pays et installer un nouveau gouverneur. Un petit pays, qui n’arrive pas à la taille de Kinshasa, peut nous faire peur ?”, s’est-il interrogé. Au cours de cette matinée politique, le président de la DYPRO a aussi rendu hommage au Lieutenant Kabungulu. “Nous, DYPRO, on décrète lieutenant Kabungulu comme un héro national, pour avoir sacrifier sa vie au nom du pays. Les autorités congolaises doivent réellement prendre sa famille en charge pour son honneur”, a-t-il indiqué. Constant Mutamba a par ailleurs invité le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ouvrir une consultation de vives forces entre les différents partis politiques.
Agression du Rwanda contre la RDC : la NDSCI invite Félix Tshisekedi à la fermeté
La Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC (NDSCI) invite Félix Antoine Tshisekedi à la fermeté face à la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader à l’est du pays avec une nouvelle agression rwandaise. Dans une correspondance signée à Kinshasa par son président national, M. Jean Chrysostome Kijana dont une copie est parvenue le 17 juin à Congopresse.net, cette structure citoyenne monte au créneau et saisi le président Congolais à travers une lettre ouverte. Elle invite Félix Tshisekedi à aller plus loin dans une fermeté totale dans la prise des mesures afin de faire face à cette guerre. De ce fait, la NDSCI fait quelques recommandations parmi lesquelles celle de rompre les relations diplomatiques avec les pays agresseurs, elle appelle Félix Tshisekedi à réduire très sensiblement le train de vie des institutions de la République en commençant par la présidence de la république, le parlement, le gouvernement,…et d’allouer à la défense le gros du budget national. Il est également suggéré au président de la République de mettre à la retraite anticipée tous ces officiers généraux et supérieurs qui sont devenus selon cette structure des affairistes se livrant à l’exploitation minière et à lancer une vaste campagne de recrutement des jeunes sur base des critères objectifs afin d’avoir une armée forte d’autres moins 1 à 2 millions d’hommes de troupe. La NDSCI recommande également au président de la République de ne plus permettre le déploiement d’autres armées étrangères au motif du traque des groupes armés. Pour elle, les FARDC, une fois placées dans des conditions optimales avec un armement adéquat, sont capables à elles seules de venir à bout de tous ces groupes armés nationaux et étrangers.
Ceni : le Royaume-Uni en soutien au processus électoral en RDC
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, s’est entretenu ce jeudi 16 juin, avec la chargée d’affaires intérimaire du Royaume-Uni, Sophia Willitts-Kung, au siège de la centrale électorale. « Nous avons eu des échanges riches avec le président de la Ceni en évoquant un sujet d’importance capitale que constituent les élections de 2023. Nous avons évoqué l’engagement du Royaume-Uni qui s’est rangé du côté des nations ayant fait la promesse de soutenir le processus électoral en RDC pour avoir des élections de bonne qualité, inclusives, transparentes et crédibles au profit du peuple congolais », a confié Sophia Willitts-King. Elle a aussi indiqué que “notre entretien ne pouvait pas exclure le volet sur la loi électorale actuellement en examen au Parlement congolais. Nos efforts seront déployés pour contribuer à améliorer la démocratie en RDC. Notre soutien est bien garanti, c’est de cela qu’il a été question essentiellement”.
RDC-Rwanda: André Alain Atundu Liongo s’oppose à la rupture des relations diplomatiques des deux pays
Pour cet acteur politique et PCA de la Société nationale d’électricité ( SNEL), “rompre nos relations diplomatiques avec le Rwanda n’est pas nécessairement un signe de force”. À la même occasion, il se pose la question de l’intérêt de cette rupture? “Quel est l’intérêt pour la République démocratique du Congo de rompre nos relations avec le Rwanda dans les circonstances actuelles? Si nous rompons nos relations diplomatiques, cela veut dire que les gens du Kivu ne pourront plus aller au Rwanda pour leurs besoins, et vice-versa”, estime-t-il. L’ancien membre de la MP (Majorité présidentielle sous Kabila) est explicite sur la question des relations entre les deux Etats : « nos relations datent d’avant le conflit ». Il demande cependant que l’on évite des réactions émotionnelles. Pour lui, « la dimension tout comme l’immensité d’un territoire n’est forcément pas une présomption de puissance ».
Conflit RDC-Rwanda: l’ONU appelée à condamner Kigali
La Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des Droits des enfants et des élèves ( LIZADEEL) appelle le conseil de sécurité des Nations-Unies à condamner officiellement le M23 et le Rwanda mais aussi à leur imposer des sanctions au regard des crimes commis. C’est le président du conseil d’administration de cette structure de défense des droits de l’homme, qui a lancé cet appel lors d’un point de presse ténu le mercredi 15 juin à Kinshasa. Joseph Gode Kayembe a indiqué que la LIZADEEL est déterminée à suivre de prêt l’incursion des rebelles du M23 sur le sol congolais dans le but d’élaborer scrupuleusement un rapport relatif aux différents crimes contre l’humanité commis. Pour lui, ces actes enregistrés dans la partie Est de la RDC sont des actes terroristes, qui visent à déstabiliser le territoire de son pays. Ce défenseur des droits de l’homme reste persuadé que les multinationales sont des vrais commanditaires de cette agression. Dans le même ordre d’idées, il a invité les ONG congolaises des droits de l’homme à se mettre ensemble, pour saisir la justice internationale par rapport à cette agression du Rwanda contre la RDC. Par dessus tout, la LIZADEEL lance une alerte générale sur la cohésion nationale des forces vives de la RDC. Et ce, en préconisant une journée de prières nationale pour faire face à cette agression.
“Nous saluons la suspension de tous les accords ou traités signés par la RDC et le Rwanda”, Me Georges Kapiamba
Des réactions ne cessent de tomber après la décision prise par le Conseil supérieur de la défense, mercredi 15 juin, de suspendre tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda. Le président de l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Me Georges Kapiamba, satisfait, a salué cette décision du Conseil supérieur de la défense. “Nous saluons la suspension de tous les accords ou traités signés, par la République Démocratique du Congo avec le Rwanda. Je demande vivement au Gouvernement de lancer une consultation urgente avec les ONG des droits de l’homme sur l’application du Rapport Mapping des Nations Unies”, a-t-il exprimé dans son Space twitter.
Tensions RDC-Rwanda: la DYPRO annonce une matinée politique ce samedi à Kinshasa ( document)
Dans un document parvenu à la rédaction de Congopresse.net le 15 juin 2022, la Dynamique Progressiste Révolutionnaire( la DYPRO ) annonce une matinée politique de résistance populaire et révolutionnaire contre l’occupation rwandaise, le samedi 18 juin à Kinshasa. La population congolaise en général et les membres de la DYPRO en particulier son attendus à 9h00′ en son siège situé sur l’avenue de l’enseignement dans la Commune de Kasa-Vubu. Me Constant Mutamba promet d’y donner un mot d’ordre patriotique et révolutionnaire face à la situation d’agression du Rwanda a l’Est de la RDC. Ci-dessous le communiqué
Insécurité dans l’Est: la RDC suspend tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé mercredi 15 juin le conseil supérieur de la défense. La situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC était le point débattu au cours de cette réunion. Quelques mesures ont été prises contre le Rwanda, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya dans son breefing sur les antennes de la chaîne nationale. « L’exigence faite au Rwanda de procéder au retrait immédiat de ses troupes sous couvert du groupe terroriste M23 du sol congolais et la demande formulée au Gouvernement de la République démocratique du Congo de suspendre tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda» , a annoncé le ministre de communication et médias Patrick Muyaya. Le conseil supérieur de la défense a salué la “forte” mobilisation patriotique de la population congolaise pour le soutien « indéfectible » aux forces de défense et de sécurité de la République démocratique du Congo. Bien avant, il avait félicité « les efforts de paix et de médiation engagés par le président angolais João Lourenço dans le cadre de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs et le président Uhuru Kenyatta, du Kenya, dans le cadre de la Communauté de l’Afrique de l’Est» . D’après l’homme du changement de narratif, le conseil supérieur de la défense a chargé le vice-premier ministre de l’intérieur et le commissaire général de la Police nationale congolaise à “prendre toutes les dispositions requises pour éviter la stigmatisation, la chasse à l’homme et tout autre acte de nature à troubler l’ordre public, l’unité et la cohésion nationales durant cette période”, tout en réaffirmant la volonté de poursuivre le processus de paix de Nairobi en cours, pour la pacification de l’Est de la RDC et de toute la sous-région.