Des violents combats ont éclaté dimanche dernier à l’Est de la République démocratique du Congo, à la suite d’une nouvelle attaque des rebelles du M23, selon l’armée congolaise. L’armée congolaise a, une fois de plus, accusé Kigali de soutenir les rebelles du M23 pour mener des nouvelles attaques dans la région. Via son tweet publié ce mardi 14 juin, l’homme d’affaires Seth Kikuni demande au président de la République, Félix Tshisekedi, de s’adresser à la Nation pour donner des orientations concernant tous ces massacre qui se passe à l’Est de la République Démocratique du Congo. “Nous sommes en guerre. Le président de la République doit s’adresser à la nation pour donner des orientations. Pour se séparer du FCC (un petit conflit politique), il s’était adressé à la nation à deux reprises en moins de 2 semaines. Son silence ne rassure pas”, a déclaré Seth Kikuni.
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Est de la RDC : l’ONU condamne “l’utilisation de groupes armés par procuration”
La situation sécuritaire en RDC se détériore de plus en plus. Malgré les accusations de Kinshasa contre Kigali, les groupes armés sont toujours actifs. Les rebelles du M23 ont encore attaqué dimanche 12 juin la cité frontalière de Bunagana, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Le Général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, l’a fait savoir dans un communiqué publié lundi 13 juin. Il a indiqué dans ce communiqué que “l’objectif poursuivi par le Rwanda est d’occuper Bunagana, pour non seulement asphyxier la ville de Goma mais aussi faire pression sur le Gouvernement de la RDC”. Dans ce contexte d’insécurité accrue dans cette partie du pays, l’Organisation des Nations-Unie hausse le ton et condamne “l’utilisation de groupes armés par procuration” tout en réaffirmant “notre attachement ferme à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo”, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations-Unies.
RDC : “L’albinisme n’est pas une fatalité, on peut réussir dans la vie malgré cet handicap” ( Esther Fayulu)
Ces mots d’espoir d’Esther Fayulu sont intervenus le samedi 11 juin à l’issue de la Journée Internationale de sensibilisation à l’albinisme célébrée à l’hôtel Faden House à Kinshasa. La présidente de la Fondation Esther Fayulu (FEF)qui porte son nom, a reconnu que les intervenants qui ont défilé sur le podium au cours de cette célébration sont élites considérées au pays comme ailleurs notamment; avocates, professeurs etc. Ils sont parvenus à surmonter leur handicap pour réussir dans la vie, a martelé, Esther Fayulu. Épouse de Martin Fayulu candidat à l’élection présidentielle de 2018, elle s’est dit contente de la mobilisation importante des personnes vivant avec albinisme à cette manifestation, qui traduit l’expression de son amour et de sa détermination à oeuvrer pour le bien-être de cette catégorie vulnérable de la population. Elle a fustigé en outre, le fait que cette catégorie sociale a longtemps été négligée, pour preuve, c’est seulement en 2015 que les Nations-Unies ont pris conscience de cette question et ont consacré la journée du 13 juin à la sensibilisation à l’albinisme à travers le monde, a précisé Esther Fayulu. Elle a aussi déploré le fait que malgré cette célébration universelle instituée par les Nations Unies, les personnes vivant avec albinisme demeurent négligées, marginalisées et font l’objet de fausse croyance. C’est la raison pour laquelle la FEF s’est donnée pour mission d’être le porte-étendard de ce problème et plaider pour que les personnes vivant avec albinisme au niveau national qu’international retrouvent pleinement leurs droits. Esther Fayulu, présidente de la FEF a plaidé par cette occasion pour que les parlements du monde et particulièrement celui de la RDC votent des résolutions qui protègent et défendent cette couche vulnérable de la population. Dans le domaine de l’éducation précisément au niveau scolaire, elle a lancé un cri de détresse en faveur des enfants albinos qui ont des difficultés de vision, pour que les enseignants les placent au premier rang enfin qu’ils suivent les cours convenablement au même titre que les enfants normaux. Pour lier l’utile à l’agréable, cette célébration a été ponctuée par un défilé de mode qui a permis au public d’apprécier le savoir-faire et les beautés remarquables des filles atteintes d’albinisme.
[Tribune]: « Comme en 1994, la RD Congo au menu des agresseurs. Un danger guète! », Interpellation de Jean Thierry Monsenepwo Mutoto
Le mutisme observé par plusieurs compatriotes de haut rang, dont la voix aurait pu compter en ces temps où la nation est en danger, est un sujet de préoccupation. Les têtes couronnées de notre pays devraient mettre à profit leur aura à l’instar du prix Nobel Denis Mukwege pour mettre les agresseurs sur le ban des criminels impénitents. En effet, comme en 1994, l’avenir de la RDC se joue, une fois de trop, dans le triangle kinshasa-Kigali-Kampala. L’histoire est têtue et elle n’avance qu’en se répétant. La page d’histoire qui est en train de s’écrire actuellement, avec cette autre agression des militaires rwandais déguisés en M23, est de très près similaire à ce que le Zaire de mobutu a connu entre 1994 et 1997. L’histoire renseigne qu’en 1994, près de 20.000 jeunes tutsi rameutés dans toute la région des grands lacs ont été formés dans les camps rwandais de Gako et Bigagwe. Et selon certaines informations, le M23, aile Makenga, y a trouvé refuge avant cette nouvelle résurgence. Comme en 1994 lorsque Paul Kagame, Vice-président du Rwanda de l’époque, disait qu’il devait venir en personne finir le dossier interahamwe au Zaire, aujourd’hui, le même Paul Kagame, devenu Président à vie du Rwanda, soutient vouloir venir faire la guerre en dehors des frontières du Rwanda, parlant implicitement de la RDC. Comme en 1994, lorsque le président Museveni soutenait devant le Président kenyan Arap Moyi, que la vie des tutsi était en danger, et qu’il fallait régler le problème d’où il venait, c’est-à-dire au Zaire de l’époque, aujourd’hui, son fils le chef d’état major, estime que la vie des Hima-Tusti est en danger. Il a tenu ces propos prémonitoires au Kenya devant l’actuel chef de l’état Kenyatta. Ce samedi 11 juin 2022, la RDC a connu une énième attaque du M23 par Bunagana, menée par des éléments passés par l’Ouganda, qui pourtant est en opération militaire conjointe avec la RDC. Triste ressemblance avec les infiltrations enregistrées en 1994 par la sûreté zaïroise qui avait recensé des mouvements de troupes via l’Ouganda, vers des localités de notre pays comme Bunagana, Kakwa, et Binza. Il est clair que le Rwanda et l’Ouganda, comme en 1994, jouent à la diversion. Ils font semblant de ne pas être ensemble, pour mieux distraire la RDC, et ainsi, être en mesure de porter ensemble le coup fatal. Leur objectif commun qu’il ne faut jamais perdre de vue a toujours été, d’une part, celui d’installer en Afrique centrale l’empire Hima-Tutsi. C’est la raison pour laquelle le fils Museveni aime à appeler Paul Kagame son “oncle”. D’autre part, l’Ouganda soutient les prétentions territoriales du Rwanda sur des pans miniers du Nord-Kivu et du Sud-Kivu au nom d’un révisionnisme factice visant à récupérer des terres ayant prétendument appartenu jadis à l’empire rwandais. Il vous souviendra que cette antienne vieille des années du pouvoir royaliste et unitariste tutsi d’avant l’indépendance du Rwanda a été embouchée notamment en 1994 par le ministre rwandais des affaires étrangères de l’époque, Anastase Gasana. La réalité historique est pourtant aux antipodes de ce révisionnisme truqué. C’est au contraire l’empire congolais Bushi qui a perdu ses terres en 1909 lorsqu’il s’est agi de concéder des terres à l’Allemagne pour l’érection de l’enclave dénommée Rwanda. Au demeurant, il appartient à la RDC d’aujourd’hui de prendre pleinement la mesure de la menace qui se précise. Nous serions bien inspirés, en tant que nation, de prendre diligemment des dispositions drastiques et efficaces ci-après : 1. Changer le commandement de l’armée en commençant par l’Etat major; 2. Exiger à la Monusco de se déployer le long de la frontière terrestre entre la RDC et le Rwanda, en lieu et place de faire le tourisme dans certaines provinces pacifiées de la RDC; 3. Obtenir que la Monusco puisse faire un travail exhaustif de repérage et d’identification des poches résiduelles des FDLR et ex FAR en vue de les renvoyer au Rwanda pour casser définitivement l’alibi de Kagame; 4. Proposer aux Nations-Unies de s’impliquer dans la création d’une zone sécurisée sur le sol rwandais pour le retour des réfugiés présents en RDC depuis 1994 et leurs descendants ; 5. Mettre officiellement fin aux relations diplomatiques et autres partenariats entre Kinshasa et Kigali; 6. Réviser systématiquement l’accord militaire entre Kinshasa et Kampala. Le Rwanda est loin d’être invincible. Son hégémonisme débridé a souvent prospéré sur l’absence de cohésion interne en RDC et le déficit de stratégie diplomatique, politique et militaire cohérente. Le temps est venu de toucher le Rwanda où ça lui ferait plus mal, en l’occurrence montrer une bonne fois pour toutes au monde que cet état qui se vend comme le parangon de la bonne gouvernance est en réalité une principauté terroriste et génocidaire.
RDC : « Nous souhaitons que la visite du roi belge donne l’espoir à l’insécurité dans l’Est » (Raymond Tchedya )
L’élu du territoire de Djugu Raymond Tchedya a salué la visite du roi belge Philippe et son épouse en République Démocratique du Congo, un événement qui arrive rarement au pays contrairement en Ouganda voisin où la reine Elizabeth d’Angleterre visite presque chaque année le pays. Il l’a dit au cours d’une interview accordée à la presse mercredi dernier à l’occasion de la décision de la Belgique de restituer à la RDC la relique de Patrice Emery Lumumba notamment sa dent et d’autres oeuvres d’art et vestiges congolais emportés pendant la colonisation. Pour le député national Raymond Tchedya, le problème qui préoccupe au plus haut niveau les congolais auquel ils souhaiterait l’intervention du roi belge concerne l’insécurité récurrente dans l’Est de la RDC avec l’activisme du M23, Cadeco, ADF et autres groupes armés qui causent des pertes énormes en vies humaines, des pertes matérielles et destructions systématiques des infrastructures de base notamment ; écoles, hôpitaux, bureaux de l’administration publique etc. Raymond Tchedya, ancien Vice-ministre des affaires étrangères souhaite que cette situation déplorable ci-haut évoquée soit au centre des préoccupations du Roi Philippe. En souhaitant dans la mesure du possible que ce dernier se rende en Ituri pour palper du doigt le phénomène de résurgence des miliciens en Ituri. Selon lui, une main noire serait derrière ce phénomène au niveau local ou étranger et espère que cette visite du Roi de la Belgique puisse identifier exactement l’origine de cette instabilité sécuritaire et mettre fin définitivement à celle-ci dans la partie est de la RDC de manière générale. Il s’interroge ensuite sur le lien de causalité entre les richesses minières dans l’est de la RDC et les pertes en vies humaines qu’on enregistre chaque jour dans cette partie du pays. Il suggère si les multinationaux peuvent atteindre leurs buts d’exploitation des ressources manières sans occasionner des tueries des paisibles citoyens en général et des Ituriens en particulier. Il a saisi l’occasion pour s’interroger sur le rôle de la Mission d’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) qui serait vomi par la population particulièrement à Mambasa en Ituri où la population proteste contre la présence de la Monusco en estimant que cette présence alimenterait davantage l’insécurité dans la zone. Pour celui-ci, toutes ces questions doivent faire l’objet de réflexion profonde au cours de cette visite du Roi belge. Il reste optimiste que cette visite pourra susciter l’espoir du peuple congolais de retrouver la paix véritable et se pencher sur des questions de développement et du social. Il conclut en saluant le courage du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a reconnu officiellement que la RDC est agressée par le M23 soutenu par le Rwanda. Raymond Tchedya a demandé à cet effet que la visite du roi belge en RDC exerce une pression sur le Rwanda, une autre colonie belge pour qu’il cesse d’agresser son voisin la RDC.
RDC: « Les actes décriés par nos forces armées sont des actes de guerre contre notre pays », estime Patrick Nkanga
Indigné par le silence du Gouvernement congolais face aux attaques de l’armée rwandaise à l’Est de la République démocratique du Congo, Patrick Nkanga constate l’absence d’une réplique efficace de la part des autorités congolaises. Il l’a fait savoir ce samedi 11 juin dans son compte Twitter. « Notre armée parle seule. Où est le Gouvernement de la République ? Les actes décriés par nos forces armées sont des actes de guerre contre notre pays. Que dit le Gouvernement ? Que dit le Parlement ? N’y a t-il pas nécessité des plénières urgentes à ce sujet ? », s’interroge-t-il. Pour ce cadre éminent du PPRD, il faut penser à des plénières urgentes au parlement en rapport avec cette situation.
Le Pape François reporte sine die son voyage en RDC et au Soudan du Sud pour des raisons de santé
Le pape François a reporté sa visite en RDC et au Soudan du Sud, initialement prévue en juillet, pour des raisons de santé, a annoncé ce vendredi matin le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, cité par Vatican News. «Acceptant la demande des médecins, a-t-il dit, et afin de ne pas annuler les résultats des thérapies du genou encore en cours, le Saint-Père se voit contraint, à regret, de reporter le voyage apostolique en République démocratique du Congo et au Sud-Soudan prévu du 2 au 7 juillet, à une nouvelle date à définir», a indiqué Matteo Bruni.
RDC-restitution des objets culturels: le roi Phillipe a déposé le « masque Suku » au Musée National
Le roi des belges, Philippe, a restitué ce mercredi 08 juin 2022, à la RDC, un masque d’origine congolaise de la tribu Suku dénommé Kakuungu, dans une brève allocution prononcée au Musée National du Congo, dans la commune de Lingwala. Pendant ce temps, certains observateurs se posent la question sur l’originalité. De son côté, la ministre de la culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, a qualifié de symbolique la visite du couple royal au Musée national de la RDC (MNRDC), en compagnie du couple présidentiel de la RDC. Cette visite, a-t-elle dit, qui s’inscrit dans le cadre de la problématique de la restitution des œuvres d’arts originaires de la RDC, emportées durant la période coloniale, à l’époque du Congo belge, est prise en charge à un très haut niveau de responsabilité. La ministre de la culture a rappelé que « le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui vous accompagne dans cette visite a toujours défendu courageusement la culture comme tremplin de réappropriation de l’identité, comme pont de fraternité entre les peuples et comme levier pour la construction de l’Afrique que nous voulons ». Aussi, a-t-elle encore expliqué, tous les témoins de cet évènement réalisent que les différentes étapes du processus de ce travail de mémoire sont en train d’être progressivement franchies particulièrement après celle de la remise à Bruxelles au Premier ministre de l’inventaire des pièces actuellement conservées dans les réserves belges. Le couple royal a signé le livre d’or du Musée national de la RDC ( MNRDC). Les animateurs des institutions ont pris part à cette cérémonie, notamment les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Christophe Mboso et Modeste Bahati, le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
RDC : échange entre Rose Mutombo et une délégation de l’ONG International Youth Fellowship sur la construction d’un centre de réinsertion des détenus
La ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo Kiese, s’est entretenue avec une délégation de l’ONG sud-coréenne International Youth Fellowship conduite par le Dr Kim Kisung, président du forum mondial des directeurs d’administration pénitentiaire. L’objectif de cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la construction d’un centre de réinsertion des détenus. Les deux parties se sont rencontrées pour établir surtout un partenariat avec le ministère de la justice comme cette ONG l’a fait avec une quarantaine de pays à travers le monde. Depuis longtemps, « notre ONG a formé des détenus des prisons. Nous avons également créé des écoles de théologie au sein des prisons. Nous souhaitons faire de même en République Démocratique du Congo en instaurant des écoles théologiques. Notre rêve est de pouvoir changer et transformer ces détenus. Ils seront des personnes transformées et vont contribuer à la société », a déclaré le Dr Kim Kisung. Dans les prochains jours, le Dr Kim Kisung et son équipe vont discuter avec la ministre d’Etat, ministre de la justice et de garde des sceaux pour la construction d’un centre de réinsertion sociale pour les détenus et des logements pour ces détenus qui n’ont plus d’endroits où aller mais aussi construire ou initier des écoles de métiers pour l’apprentissage des divers métiers en leur faveur, leur apprendre des métiers liés à l’agriculture. Selon le Dr Kim Kusung, ces écoles ne seront pas seulement destinées aux détenus, mais elles seront ouvertes à tous les jeunes et dans un avenir pour toute la population. « Nous avons discuté de ce projet de construction d’un centre avec la ministre d’État, ministre de la Justice et de Garde des Sceaux », a-t-elle ajouté. Cette ONG Sud-Coréenne sollicite de l’État congolais un terrain pour construire avec des fonds propres ce centre de réinsertion des prisonniers. Kim Kisung est docteur honoraire en éducation et officier en chef de l’éducation de changement de mentalité au siège International Youth Fellowship. Il est directeur des Centres correctionnels, centre de détention pour jeunes, enseignement de la police ; conférencier principal au 2ème forum sur la police et les services correctionnels et directeur de l’école secondaire Lincoln House, Bucheon, Corée. Il est également le fondateur des écoles théologiques au sein de 350 prisons dans 40 pays à travers le monde.
Conflit entre la RDC et le Rwanda : Jean-Claude Katende appelle au sens de responsabilité des politiques
Dans une communication parvenue à la rédaction de Congopresse.net ce mercredi 08 juin, Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO et fervent défenseur des droits de l’homme, a demandé aux dirigeants politiques de faire ce qui est possible pour sensibiliser les acteurs régionaux et internationaux sur l’agression du Congo par le Rwanda via le M23 et pour opérer de changements au sein de l’armée et équiper cette dernière. “Même si d’autres politiciens congolais ont choisi de garder silence face à l’agression du Congo par le Rwanda, nous gardons l’espoir que notre cause est juste et le Congo finira par gagner”, a déclaré Jean Claude Katende. D’après M. Jean Claude Katende, tout politicien congolais qui n’a pas condamné l’agression du Congo par le Rwanda ou qui se fait complice des agresseurs n’est pas digne de diriger les congolais ni aujourd’hui ni demain. De ce qui précède, la semaine dernière, dans son séjours à l’Est (Goma et Bukavu), il a constaté qu’une dynamique citoyenne très encourageante se met de plus en plus en place. Pour ce défenseur des droits de l’homme, tout congolais qui achète les produits du Rwanda donne à ce pays de l’argent pour continuer à acheter les armes qui lui servent de venir tuer les congolais. “Dans les réunions où j’ai pris part, les collègues choisissaient ce qu’il fallait manger ou boire. Tout produit d’origine rwandaise était boycotté. Moi-même, j’avais toujours l’habitude d’acheter à Goma des saucisses du Rwanda pour amener à Kinshasa. Cette fois, je ne l’ai pas fait. J’ai été conscientisé par mes amis qui habitent l’Est”, a-t-il indiqué. Selon Jean Claude Katende, la seule façon d’interpeller les frères et sœurs du Rwanda (grands et petits commerçants), c’est de boycotter leurs produits, pour qu’ils appellent leurs dirigeants politiques et militaires à s’inscrire dans le schéma de la paix et de la cohabitation pacifique.