Alors que le dialogue sur la paix initié par la Fondation Thabo Mbeki suscite des tensions au sein de la classe politique congolaise, Jean Bamanisa, ancien gouverneur et sénateur, a réagi à la polémique soulevée par Seth Kikuni, empêché de voyager en raison du blocage de son visa.
Dans une prise de parole directe sur les réseaux sociaux, Bamanisa a critiqué l’approche logistique des organisateurs, appelant à privilégier la participation des Congolais déjà présents en Afrique du Sud pour limiter les obstacles administratifs et financiers. « Pourquoi ne pas impliquer ceux qui sont déjà sur place ? Cela coûterait moins cher que d’envoyer d’autres délégués », a-t-il souligné.
Proposant une alternative concrète, il a suggéré le recours à des plateformes numériques comme Zoom, Teams ou WhatsApp pour permettre une participation plus large et inclusive : « Un simple lien suffit pour que même les voisins du quartier suivent les échanges. »
Dans un contexte marqué par les accusations d’exclusion et de verrouillage du débat, Jean Bamanisa plaide pour un dialogue véritablement ouvert, où la logistique ne doit pas devenir un instrument d’entrave à la participation citoyenne.
Nathan Kumba
