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Élections législatives : Selon un analyste, les candidats devront définir 5 lois ou réformes avant d’être élu 

Par Pi Tiem's

Après la publication de la liste définitive des candidats députés nationaux, suivie de la liste provisoire des candidats députés provinciaux, les objectifs sont maintenant orientés sur le déroulé de la campagne électorale.

Chaque candidat élabore déjà un plan d’action pour être persuasif devant les électeurs, dont l’objectif consistera à amasser plus de voix. Les expériences vécues pendant les trois scrutins que la République Démocratique du Congo a connus, ont permis aux analystes politiques d’identifier les stratégies intrinsèques des candidats qui se font élire sans pour autant avoir des projets de lois ou de réformes.

La majorité de ceux qui sont élus, offrent des T-shirts, des casquettes et de l’argent aux électeurs en échange de leur voix. Une observation qui n’est plus à démontrer à ce jour.

À cet effet, David Alexandre Nshue a estimé, dimanche 1e octobre 2023, à travers son compte X (ancien Twitter) que « durant la campagne, les candidats députés devront nous citer les 5 principales lois ou réformes qu’ils comptent proposer pour le progrès du pays. Pas de réponses, pas de voix. Un t-shirt n’est pas synonyme de ce qu’on va faire à l’Assemblée Nationale. Respect au peuple qui veut le développement! ».

Ce dernier appelle les candidats à s’humilier devant le peuple, s’ils espèrent « continuer à gérer ou revenir à la gestion ». Cette interpellation se fait appuyer par un passage biblique.

« Si mon peuple s’humilie, prie et cherche ma face, je lui pardonnerai son péché », a exhorté David Alexandre Nshue, avant d’inviter les candidats députés à « présenter des excuses sincères » au peuple et de « s’engager à ne plus tomber dans les erreurs passées et bien le servir ».

Et d’ajouter : « Tu veux gérer, continuer à gérer ou revenir aux affaires : qu’as-tu fait hier, as-tu volé ou détourné, es-tu celui que tu prétends, es-tu transparent, pourquoi on te pointe du doigt, as-tu du nouveau à donner, que veux-tu faire, es-tu crédible, est-ce que le peuple peut te croire ? ».

Il a, par ailleurs, interpellé certains membres du Gouvernement qu’ils aviseront à dépenser le trésor de l’État à des fins personnelles.

« Est-ce qu’un membre du Gouvernement a le droit de distribuer des faveurs à qui il veut sur le dos de l’État, utiliser le Trésor pour appuyer son parti, s’accorder des marchés publics, exonérer les privés en contrepartie des services, faire du tribalisme, du clientélisme ou du népotisme », s’interroge-t-il.

Des actes rétrogrades auxquels se lancent certains cadres du Gouvernement pour accroître leur notoriété en prélude des élections à venir. Et ceci accentue la faiblesse majeure de gestion des finances publiques.

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