Depuis le début des massacres en République démocratique du Congo, le Rwanda a été cité dans plusieurs rapports sur l’insécurité qui sévit dans la frontière avec ce pays de la région des Grands lacs.
Le président rwandais Paul Kagame a, dans un discours tenu lundi 9 janvier devant les parlementaires, déclaré que son pays n’accueillera plus des réfugiés congolais sur son sol. Ces réfugiés sont majoritairement ceux qui fuient la guerre de l’Est de la RDC. « Il y a un type de réfugiés que, je pense, nous n’accepterons plus. Nous ne pouvons pas continuer d’accueillir des réfugiés, pour lesquels, plus tard, nous sommes tenus pour responsables d’une certaine manière, ou même insultés », a prévenu le président Rwandais.
Pourtant indexé par plusieurs rapports notamment ceux des Nations Unies d’être derrière le M23, le groupe rebelle semant la terreur dans le Nord Kivu, Kagame nie tout et renvoi la responsabilité aux dirigeants congolais.
Il a insisté que «tous ceux qui pensent que c’est le problème du Rwanda et non pas celui du Congo, premièrement, retirez les Congolais qui sont ici. Ceux qui arrivent tous les jours, à cause des actions de leur gouvernement et des institutions, qui disent que le gouvernement ne fonctionne pas correctement, ce n’est toujours pas mon problème. Et si c’est mon problème, c’est le vôtre aussi, en tant que communauté internationale, ce sont à eux que je m’adresse, c’est autant votre problème que le mien ».
À l’instant, c’est un jeu de ping-pong qui se joue entre la communauté internationale qui accuse le Rwanda et Kagame qui renvoi la responsabilité aux congolais mais aussi à la communauté internationale. Entre temps, les preuves existent que l’armée rwandaise soutient le M23.