Musique : L’artiste Samarino se raille de la Socoda sur le montant d’argent de ses revenus des droits d’auteur
par David Ekutshu

Le jeune artiste chanteur et interprète de la République démocratique du Congo, évoquant au pays, Samarino se moque publiquement de la somme d’argent de ses revenus des droits d’auteur, qui lui serait contactée auprès de la Société congolaise de gestion des droits d’auteur et des droits voisins (SOCODA), d’où il est probablement affilié.
» imaginez, au regard de tout mes hits, qu’on m’appelle pour me dire; qu’il y a 200 dollars, pour toi à la socoda « , a fait savoir, dans une publication ce dimanche 2 mars, sur son compte Facebook. Un message qu’il accompagne avec les stickers des rires.
Une société au cœur de polémique
Comme Samarino, sont nombreux des artistes congolais affiliés à la SOCODA, qui ne cessent de cracher sur la gestion de cette société qui a été créée en 2011, par l’ordonnance présidentielle pour la défense, l’exploitation, l’administration et la gestion de tous droits d’auteur dans le sens le plus large du mot et de tous droits connexes, en RDC et à l’étranger, pour elle-même, ses mandants et pour des sociétés correspondantes.
Depuis l’avènement l’année dernière de Yolande Elebe, au sein du ministère de la culture, cette écrivaine avait fait « des droits d’auteur et droits voisins », l’une des ses priorités. D’après les informations qui parvenaient à Congo presse, le Ministère de la culture avait constaté une » direction bicéphale » à la Socoda, une cacophonie qui mettait en cause l’applicabilité de cette question dans le pays où la musique est considéré comme le premier loisir.
Socoda dans la continuité de déception
Le Ministère de la Culture, art et patrimoine sous Yolande Elebe, était au point de passer l’administration de la Société congolaise des droits d’auteur aux corps politiques, cet organisme piloté par les créateurs des œuvres de l’esprit et les artistes congolais. L’équipe administrative de la Socoda a été soumise des pourparlers par le ministre de la culture, pour revenir à la bonne conduite. La publication de l’artiste Samarino, auteur de plusieurs titres à succès, démontre la persistance de la crise au bureau de la Socoda.