Depuis le lancement des opérations de grande envergure contre les ADF à Béni depuis le mois d’Octobre 2019, l’armée compte déjà soixante soldats tués dans ce coin de la République Démocratique du Congo où les massacres se font au quotidien. C’est ce qu’a affirmé l’armée dans un communiqué du porte-parole des FARDC, le général Léon-Richard Kasonga.
A « l’espace de deux mois, 60 vaillants combattants sont tombés au champ d’honneur » dans la région de Beni (Nord-Kivu, est), lit-on dans ce communiqué des FARDC et ajoute que « 175 autres militaires ont été blessés ».
Il a regretté la diffusion « des messages d’intoxication » qui circulent sur les réseaux sociaux et dans certains médias pointant du doigt les FARDC et la Monsuco d’avoir des quelconques liens « avec les égorgeurs ». Mais l’armée indique être au courant de ce montage pour chercher à décourager les soldats qui veulent poursuivre cette mission de pourchasser les ADF jusqu’au rétablissement de la paix.
Du côté des civils, l’armée note 200 personnes tuées depuis fin octobre de l’année passée. Bien avant, vers 1995, les ADF avaient une autre mission de mener des attaques contre Kampala. Mais cette mission a pris une autre tournure, celle de massacrer les congolais qui sont installés dans la région de Beni où l’on compte plusieurs centaines de civils tués depuis Octobre 2014.
Dieumerci Matondo