Alors que l’insécurité persiste dans l’Est de la RDC, les efforts diplomatiques pilotés par les États-Unis et le Qatar se précisent. Dans la foulée du processus de Washington, un accord bilatéral vise à aller au-delà des enjeux sécuritaires en intégrant une dimension économique forte.
Sur ce plan, l’accord ambitionne de renforcer la coopération entre Kinshasa et ses partenaires autour de projets communs, notamment dans les secteurs de l’hydroélectricité, de la gestion des parcs nationaux et de la traçabilité des minerais. L’intégration régionale reste un levier central : les cadres de coopération comme la CIRGL, le COMESA ou encore l’EAC serviront de socle pour combattre les circuits illicites et stimuler les échanges transfrontaliers.
Washington entend également accroître son rôle en tant qu’investisseur stratégique, en particulier dans les filières critiques que sont les ressources naturelles, le numérique ou encore les infrastructures vertes.
En parallèle, les discussions se poursuivent à Doha avec pour objectif de traiter les racines internes du conflit : restauration de l’autorité de l’État, démobilisation et réintégration des groupes armés. Bien qu’une déclaration de principes ait été signée entre Kinshasa et les rebelles de l’AFC/M23, les avancées concrètes restent timides. Le blocage autour des mesures de confiance – notamment la libération mutuelle des prisonniers – continue de freiner le processus.
Le pari de Tshisekedi : transformer ces dynamiques diplomatiques en leviers concrets pour la paix et la stabilité dans une région meurtrie.
S. Tenplar Ngwadi
Partager :
- Click to share on X (Opens in new window) X
- Click to share on Facebook (Opens in new window) Facebook
- Click to share on LinkedIn (Opens in new window) LinkedIn
- Click to share on WhatsApp (Opens in new window) WhatsApp
- Click to share on Telegram (Opens in new window) Telegram
- Click to print (Opens in new window) Print