Le président de ADD-Congo et communicateur de Lamuka, Prince Epenge est revenu sur les propos tenus par le député national Auguy kalonji selon lesquels les jeunes congolais, ayant chanté contre Félix Tshisekedi devant le Pape François au Stade des Martyrs, ont été instrumentalisés par les opposants. Ce membre de l’Union sacrée l’a dit sur la Radio Top Congo.
Dans sa réplique, au cours d’une interview exclusive accordée à Congopresse.net ce vendredi 3 février, le communicateur de Lamuka a qualifié de discourtois et d’injurieux envers la jeunesse congolaise les propos de Auguy Kalonji.
« Malheureusement, monsieur Auguy kalonji et Augustin Kabuya agissent par les émotions. Quand monsieur Auguy kalonji dit que le président, Martin Fayulu, Epenge, Katumbi et l’opposition ont instrumentalisé la jeunesse congolaise pour chanter contre Félix Tshisekedi, cela veut dire que l’UDPS se moque de ces jeunes, et les insultes ».
Et d’ajouter que la jeunesse congolaise est intelligente et consciente de ses responsabilités.
D’après Prince Epenge, ces jeunes congolais vivent dans des mauvaises conditions, ils n’ont pas d’emplois, ils ont des projets mais n’arrivent pas à trouver des financements, ils ont reçu les promesses du Chef de l’État qui n’ont toujours pas été réalisées. Et quand ces jeunes prennent le courage de rappeler à monsieur Tshilombo que son mandat a pris fin, l’UDPS dit que non, ces jeunes sont manipulés. C’est vraiment un manque de respect, s’est-il indigné.
Le président de ADD-Congo a conclu en indiquant que si la jeunesse de la RDC a dénoncé la mauvaise gestion du Chef de l’État Félix Tshisekedi, c’est parce que ce régime a la même ressemblance que celui de Joseph Kabila.
« Sous Joseph Kabila, les jeunes congolais avaient aussi chanter « Kabila oyebela, mandat Esili ». Est-ce que c’est Étienne Tshisekedi qui les avaient envoyé à chanter contre Kabila ? Donc, si ces jeunes ont chanté c’est parce que ces deux régimes (Kabila et Tshisekedi) se ressemblent. Ce n’est pas important d’accuser Lamuka », a-t-il fait savoir.
