Le sénateur Jacques Djoli a donné sa position par rapport aux difficultés rencontrées par les parties prenantes dans la désignation du président de la CENI.
« Dans la première écriture de la loi (sur l’organisation et le fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante), il était écrit que si le compromis n’est pas trouvé entre les forces, c’est à l’Assemblée nationale de trouver une solution. Mais dans la forme finale de l’article 12, il est dit en cas de non-entérinement, la commission paritaire (Assemblée nationale-Sénat) devra retourner le travail à la composante (Société civile) », explique le constitutionnaliste et député national Jacques Djoli.
« Lorsqu’il y a des contestations, c’est la commission paritaire qui essaie de trouver des mécanismes de concertation et de solution », mais ajoute le député national, « il est important que chacun de nous puisse intérioriser l’impératif d’une démarche concertée, consensuelle pour éviter une CENI problématique ».
L’élu du MLC « croit que le sagesse du bureau et de la commission vont prévaloir et que cette double sagesse permettra d’avancer ».
Les Chefs religieux Congolais ont échoué à désigner le candidat pésident de la centrale électorale, de manière consensuelle, à l’expiration du délai butoir fixé au 28 juillet et 48 heures supplémentaires leur accordées par l’Assemblée nationale.
Si 6 confessions ont élu Denis Kadima, selon certaines indiscrétions, dont la candidature était portée par l’église kimbanguiste, les Églises catholique et protestante qui soutenaient, elles, Cyrille Ebotoko laissent entendre qu’il n’y a eu ni consensus ni élection d’un des candidat à l’issue des travaux.
En réalité EBotoko n’a aucune tâche, l’église catholique avait voulu simplement faciliter la tâche.
