L’international congolais Cédric Bakambu a dénoncé le silence des médias concernant les massacres de la population dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Dans une déclaration publiée sur ses comptes officiels, il exprime sa douleur face à ce silence et appelle à agir pour mettre fin à cette situation.
« Tout le monde voit les massacres à l’Est du Congo, mais tout le monde se tait. Mettez la même énergie que vous mettez pour la CAN 2023 pour mettre fin à cette crise humanitaire, car il n’y a pas de petits gestes », a déclaré Cédric Bakambu, international congolais, dans le but de sensibiliser le public contre les atrocités commises.
Cet attaquant congolais met également en évidence plusieurs cas de pertes humaines et de déplacements forcés.
« Le bilan est lourd, avec 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés et des camps de réfugiés saturés, ainsi que des centaines de milliers de personnes appauvries », a réagi Cédric Bakambu.
Par ailleurs, il conclut en affirmant qu’il n’y a pas d’action trop petite pour aider ceux qui souffrent dans l’Est du Congo. Il encourage chacun à faire sa part pour soutenir ces populations vulnérables et mettre fin aux violences qui sévissent dans la région.
« Les populations ne meurent pas principalement sous le coup des mortiers, mais plutôt des maladies et de la famine. Les armes de guerre utilisées sont le viol et la destruction du tissu social », a-t-il rajouté.
Soulignons que le vendredi 02 Février 2024, une bombe a explosé à Mugunga, près du complexe scolaire Nengapeta dans la province du Nord-Kivu. Cette attaque a été revendiquée par les rebelles M23 qui en ont pris la responsabilité immédiatement.
Il est important de rappeler que lors de la campagne électorale en décembre 2023, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, avait déclaré qu’il réunirait les deux chambres du Parlement en congrès pour demander l’autorisation de déclarer la guerre au Rwanda si une balle tombait sur la ville volcanique de Goma lors d’une quelconque escarmouche.