Au lendemain de la condamnation de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, à trois ans de servitude pénale pour détournement de fonds publics, les réactions ne se font pas attendre. Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), y voit une décision à forte connotation politique.
« Je ne suis pas surpris par la sentence prise contre Mutamba. Il est éliminé politiquement », a-t-il réagi sur son compte X (anciennement Twitter), soulignant ce qu’il qualifie d’instrumentalisation de la justice pour affaiblir un acteur politique en pleine montée.
Constant Mutamba a été reconnu coupable d’avoir attribué de manière irrégulière un marché public de près de 19 millions de dollars à la société Zion Construction SARL pour la construction d’une prison à Kisangani. Outre la peine de prison, il écope également d’une interdiction de cinq ans de voter et d’être éligible, une fois sa peine purgée.
Ali Biayi
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