À la veille des élections du bureau national du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), prévues ce dimanche 31 août à Kinshasa, l’atmosphère est électrique. Des accusations graves de pressions, menaces et interférences entachent un processus censé incarner la démocratie participative des jeunes Congolais.
Plusieurs candidats engagés dans la course affirment être la cible de manœuvres d’intimidation orchestrées par des cadres du ministère de la Jeunesse. Des noms sont cités : Thérèse Mbuji Bungi (Secrétaire générale), Jean-Paul Ekomela (DRH), et Don Okoma (chef de division urbaine), soupçonnés d’abuser de leurs fonctions, avec le concours présumé d’agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR), pour imposer la candidature de Claude Mbuyi.
Certains prétendants affirment avoir reçu des appels menaçants, les incitant à renoncer. Un climat de peur qui aurait conduit Mboyo Ilekanya Gabriel, candidat au poste de vice-président, à retirer sa candidature, invoquant des “raisons personnelles” dans une lettre adressée à la commission électorale.
Ces dérives présumées suscitent l’indignation au sein de la jeunesse congolaise, qui réclame des élections transparentes, équitables et dépolitisées. Beaucoup redoutent que ce scrutin soit vidé de son sens si les principes de mérite et d’indépendance ne sont pas respectés.
La rédaction
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