L’amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants en République Démocratique du Congo a été au centre des échanges que le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a eu, mardi 11 août 2020, avec une délégation mixte composée des représentants du Gouvernement, du Service de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE) et de l’Interdyndicale des enseignants du Congo, notamment le SYECO et le SYNECAT.
Selon le ministre d’État, ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga qui, avec son vice-ministre représentaient le gouvernement à cette réunion, ils ont débattu avec le Chef de l’État de questions relatives aux fichiers de nouvelles unités, à la retraite, à la transposition des grades et à la mutuelle des enseignants.
Il a ajouté que, de part et d’autres, des explications ont été fournies au Chef de l’État, qui a donné des instructions claires et nettes pour trouver des solutions idoines immédiates sur l’ensemble de ces questions.
Une autre question importante qui a soulevé d’intenses discussions est celle relative à la paie des enseignants, étant donné qu’il existe des enseignants qui, jusque-là sont impayés- environ 132 mille – pourtant figurant dans les fichiers, a encore dit le ministre Bakonga.
Des instructions strictes ont, une fois de plus, été données par le Chef de l’État pour que cette question trouve de solution, a-t-il renchéri.
Pour willy Bakonga, le gouvernement, le SECOPE et l’intersyndicale des enseignants sont obligés de regarder dans la même direction, car le Président de la République « met un point d’honneur » en ce qui concerne les conditions de travail et la vie des enseignants, ajoutant qu’en payant et en reajustant les salaires de 132 mille enseignants, cela montre que le Chef de l’État a toujours valorisé la fonction enseignante, vu que les enfants sont la pépinière et le Congo de demain.
Le ministre de l’EPST a ajouté qu’il est vrai que le gouvernement a de sérieux problèmes de trésorerie procèdant de la pandémie de COVID-19, mais ce qui est important c’est la volonté affichée par le Président de la République pour sortir l’enseignant congolais de sa torpeur actuelle.
Mme Cécile Tshilombo du SYECO s’est, quant à elle, dite satisfaite du fait d’avoir été reçus par le chef de l’État et lui posé directement les problèmes des enseignants ; ce qui, dit-elle, était une exigence de ces derniers.
Avec le Chef de l’État, ils ont eu à faire un tour d’horizon du protocole d’accord qui a été signé entre le monde syndical des enseignants et la partie gouvernementale, le 18 décembre 2019, a dit la syndicaliste Cécile Tshilombo, ajoutant qu’ils ont également passé en revue toutes les questions qui touchent à la profession enseignante, à savoir la mutuelle de santé, la caisse de retraite et la paie des nouvelles unités.
L’intersyndicale, à cette occasion, insisté pour que l’enquête qui a été ordonnée par le Conseil des ministres sur la problématique de la SECOPE ait lieu et qu’à l’issue de celle-ci les enseignants nouvelles unités soient réellement pris en charge, a-t-elle conclu.
Héritier Lelo