À la veille de l’ouverture du Deuxième Dialogue africain sur la paix et la sécurité, prévu du 3 au 6 septembre 2025 à Johannesburg, Jean-Marc Kabund, figure de l’opposition congolaise, a dénoncé un refus de visa par les autorités sud-africaines. Selon lui, cette décision aurait été influencée par le régime de Kinshasa.
« Le régime de Tshisekedi tremble devant la vérité ! Sur ordre de cette tyrannie, le gouvernement sud-africain m’a refusé le visa », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux, accusant Kinshasa d’orchestrer une « violation des droits humains » et Pretoria de complicité.
D’après plusieurs sources concordantes, d’autres opposants congolais invités par la Fondation Thabo Mbeki pour participer à cette rencontre n’ont pas non plus obtenu leurs visas. Une situation qui pourrait compromettre la tenue d’un dialogue voulu inclusif, censé réunir majorité, opposition, société civile et groupes armés pour débattre des défis sécuritaires dans la région des Grands Lacs.
Le gouvernement congolais, de son côté, a exprimé des réserves sur l’initiative, la jugeant « inopportune » et critiquant l’implication jugée excessive de Thabo Mbeki dans les affaires internes de la RDC.
Cet épisode illustre une nouvelle fois la fracture persistante entre le pouvoir et l’opposition en RDC, et les obstacles récurrents à la mise en place de cadres de concertation ouverts sur les grandes questions nationales.
Nathan Kumba
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