Dans une conférence de presse organisée mercredi 18 mars 2020 à Kinshasa, le Mouvement debout congolais (M.DE.C) a annoncé le lancement d’une pétition à travers tout le pays pour réclamer la dissolution du parlement par le président de la république afin de garantir et préservé les intérêt du peuple congolais car estime-t-il, « le peuple d’abord » ne doit pas être un slogan mais une réalité.
En effet, par la voix de son président, le M.DE.C dénonce le dysfonctionnement et la crise qui se vie dans les institutions congolaises, notamment, le non non-respect d’exécution des ordonnances du chef de l’État nommant des mandataires publiques dans les sociétés à la Gécamine et société nationale de chemin de fer du Congo(SNCC).
« La mégestion des entreprises publiques, notamment la Gecamines et la société nationale de chemin de fer du Congo(SNCC) a précipité la faillite de celles-ci au détriment des femmes et des hommes y travaillant.
Dans le souci de redresser ces sociétés et donner l’espoir à ces femmes et hommes désemparés, le président de la République a nommé des nouveaux mandataires en qui il avait confiance pour redresser la barre. Voici un ministre de tutelle, de surcroît nommé, sans aucune légitimité populaire refuse d’appliquer les ordonnances du président de la République. Voici le dysfonctionnement entre la présidence et l’exécutif.
A cet effet, le parlement n’ayant pas interpellé le ministre concerné, se met de facto du côté du ministre et approuve le comportement dont l’acte commis est contraire à la constitution et va à l’encontre des intérêts des hommes et des femmes du Katanga », explique le président du Mouvement debout congolais.
Il signale par ailleurs qu’aucune interpellation n’a été adressé à l’égard du ministre concerné par le parlement, alors qu’il est l’organe censé contrôler le ministre. Il qualifie également cette situation de crise dans la gouvernance au sommet de l’ État.
« C’est ainsi que le mouvement debout congolais, en hormonie avec le peuple congolais qui est le souverain primaire s’adresse au président de la république, chef de l’État, et lui demande de se doter d’une nouvelle majorité parlementaire », a-t-il déclaré.
*Naomie Mpila