Les grandes puissances mondiales ne cessent de condamner verbalement les opérations des groupes armés dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Ayant déjà pris la parole sur cette situation sécuritaire qui sévit à l’Est de la RDC, les États-Unis a, une fois n’est pas coutume, condamné les atrocités, attaques sanglantes des groupes armés qui se trouvent dans cette partie du pays et les exhortent à se retirer sans condition des zones occupées.
Ils ont également salué le communiqué du 17 février de la 1140e réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine qui a lancé le même appel aux rebelles opérant dans la partie orientale de la RDC.
« Nous sommes encouragés par le fait que le CPS a souligné l’importance de la mise en œuvre des résultats du communiqué du mini-sommet de la CAE du 17 février, des processus de Luanda et de Nairobi et du communiqué de Luanda du 23 novembre. Le CPS a par ailleurs souligné l’importance du soutien au Mécanisme conjoint de vérification élargi et à la Mission de l’Organisation des Nations unies de stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO), ainsi que du traitement de la question des ex-combattants et du retour volontaire des personnes déplacées et des réfugiés », indique le communiqué du département d’État américain publié mercredi 22 février.
Et d’ajouter :
« Nous sommes encouragés par le fait que le CPS a souligné l’importance de la mise en œuvre des résultats du communiqué du mini-sommet de la CAE du 17 février, des processus de Luanda et de Nairobi et du communiqué de Luanda du 23 novembre », a ajouté ce communiqué.
La décision du CPS d’utiliser le Fonds pour la paix de l’Union africaine pour soutenir le déploiement de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EACRF) a été aussi évoquée par les américains.