À une semaine de la rentrée des classes, l’inquiétude grandit dans la province de l’Équateur. Les enseignants du secteur public réunis en intersyndicale ont annoncé, lundi 25 août à Mbandaka, un boycott de la rentrée scolaire 2025-2026, prévue pour le 1er septembre.
À l’origine de cette décision : le non-respect des engagements pris par le gouvernement central lors de la commission paritaire d’août 2024 à Kinshasa. « Nous ne reprendrons pas les cours tant que nos revendications légitimes ne seront pas satisfaites », a déclaré François Mukadi Nkashama, président de l’Intersyndicale des enseignants de l’Équateur, qui regroupe les principaux syndicats de la province.
Les enseignants réclament notamment l’application intégrale des accords relatifs à l’amélioration de leurs conditions salariales et professionnelles. Ce mouvement, s’il se maintient, pourrait perturber sérieusement le début de l’année scolaire dans plusieurs territoires, privant des milliers d’élèves de cours.
Le gouvernement, encore silencieux face à cette annonce, est désormais sous pression. À quelques jours de la reprise officielle, les regards sont tournés vers Kinshasa, où une réaction rapide est attendue pour désamorcer cette nouvelle crise dans le secteur de l’éducation.
Folguy ISANGA
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