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RDC : Un gouvernement robuste avec plus de 50 membres dont six vice-premiers ministres

Par Egide Ombum

La fumée blanche est sortie du Mont Ngaliema. Le gouvernement de Madame Judith Suminwa Tuluka vient d’être publié. L’ordonnance portant nomination des membres de ce nouveau gouvernement a été lue, ce mercredi 29 mai 2024, à 1h du matin, en direct de la chaîne nationale, par la porte-parole du Président de la République, Madame Tina Salama.

Ce gouvernement comprend 54 membres, avec trois de moins par rapport au précédent gouvernement. Madame Judith Suminwa va travailler avec six vice-premiers ministres dont Jacquemin Shabani à la vice-primature de l’Intérieur, Guylain Nyembo à la vice-primature du Plan, Jean-Pierre Bemba à la vice-primature des Transports et voies de communication, Daniel Mukoko Samba à la vice-primature de l’Économie nationale, Jean-Pierre Lihau à la vice-primature de la Fonction Publique.

Par ailleurs, Patrick Muyaya garde son poste de ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement. Didier Budimbu est muté au ministère des Sports et laisse le ministère des Hydrocarbures à Aimé Sakombi Molendo. Le ministère des Finances sera désormais dirigé par Doudou Fwamba qui succède à Nicolas Kazadi. Roger Kamba et Gilbert Kabanda conservent leurs postes respectivement à la Santé publique et à la Recherche scientifique, sans compter Ève Bazaiba à l’Environnement et développement durable. Augustin Kibassa Maliba repêché aux Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC). Julien Paluku va du ministère de l’Industrie à celui du Commerce extérieur. Jean-Lucien Bussa est désormais au ministère du Portefeuille, pour ne citer que ceux-là.

Notons que plusieurs défis sont à relever pour ce nouveau gouvernement qui sort à peu près deux mois après la nomination de la Première ministre Judith Suminwa. Il y a entre autre le défi sécuritaire avec la guerre d’agression rwandaise dans l’Est du pays, le phénomène Mobondo dans l’Ouest ainsi que le banditisme urbains dans certaines villes du pays. Il y a aussi la situation socio-économique avec l’inflation monétaire occasionnant la hausse des prix des denrées sur les marchés. La question de l’éducation, de l’eau, de l’électricité, des routes ainsi que celle de l’emploi des jeunes ne sont pas en reste. Ce gouvernement devra s’y pencher le plus vite que possible pour pouvoir réduire le taux de pauvreté dans le pays.

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