On ne passe pas dans une grande artère dans la ville de Kinshasa sans constater la sollicitation de ces hommes et femmes qui s’affirment encadreurs des orphelins. Sans tergiverser, secourir les orphelins en quête de couverture nécessaire est à la fois un don et un devoir moral reconnus dans notre société.
Et pourtant, dans la ville province de Kinshasa, cet effort de charité manifesté dans l’assistance de ces enfants orphelins et sans abri est devenu une aubaine pécuniaire pour ceux qui encadrent les enfants.
Dans les taxis-bus, des carrefours et marchés de la ville province de Kinshasa, ces encadreurs sollicitent les dons en nature ou en numéraire au profit des prétendus orphelins alors que cette pratique s’avère pour autant une forme de mendicité.
La législation congolaise interdit cette pratique quand bien même qu’elle est devenue fréquente ces dernières années à Kinshasa. Pas plus difficile pour comprendre que ces intrus d’encadreurs sont, pour la plus part, des « escrocs » qui épuisent simplement les poches des paisibles citoyens et violent de surcroît la loi qui, du reste, n’autorise pas la mendicité dans les lieux publics.
Selon le témoignage recueilli d’un congolais lésé par cette pratique mais qui a préféré garder l’anonymat, ces encadreurs commettent plusieurs infractions, notamment l’escroquerie, l’abus de confiance et l’exploitation des mineurs. Ce témoin a aussi insisté sur le fait que les adresses données par ces personnes ne sont pas souvent correctes.
Par ailleurs, les autorités compétentes sont appelées à prendre des mesures urgentes quant-à ce phénomène et de bien pouvoir interpeller et condamner cette bande des escrocs qui ternissent et déshonorent le bon service des centres d’orphelinat et la volonté des œuvres de charité.